Interventions sur "étudiant"

461 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président :

...ur, de la recherche et de l'innovation. Lors du récent examen du budget de l'enseignement supérieur et de la recherche, vous vous étiez engagée, madame la ministre, à revenir devant notre commission faire le bilan de Parcoursup, le nouveau dispositif d'inscription dans l'enseignement supérieur mis en place dans la foulée de l'adoption de la loi du 8 mars 2018 pour l'orientation et la réussite des étudiants, dite « loi ORE ». C'est chose faite aujourd'hui, et je vous remercie de votre disponibilité. La loi ORE visait à substituer à des affectations automatiques et un tirage au sort opaque un processus plus efficace, plus transparent et plus équitable, afin de mieux respecter les souhaits d'orientation des jeunes. La première application du dispositif a pris fin le 22 septembre et je pense que nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Parcoursup est une nouveauté primordiale pour les lycéens. Nous avons été très heureux d'y contribuer l'année dernière et d'en suivre l'application. Le dispositif va gagner en puissance au fil des ans ; nous ne sommes qu'au début d'une réforme qui nous permettra d'améliorer la réussite des étudiants et nous avons souhaité, pour que la plateforme soit, à terme, la plus complète possible, que l'ensemble des formations proposées y figurent. Quelles seront les modalités précises de cet élargissement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...ositif : les universités et les écoles doivent nous communiquer le nombre d'inscriptions réelles dans leurs établissements pour que nous ayons une visibilité complète de l'orientation des bacheliers. Vous avez évoqué 27 000 inscriptions de plus qu'en 2017, mais la direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) de votre ministère nous avait indiqué attendre près de 58 000 étudiants supplémentaires à la rentrée 2018. L'écart est donc significatif ; où sont passés tous les étudiants qui auraient dû s'inscrire ? Est-ce une forme de découragement, ou est-ce le produit de Parcoursup ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

La mise en oeuvre de Parcoursup a bouleversé la logique de l'orientation vers l'enseignement supérieur. Le dispositif accompagne chaque candidat en tenant davantage compte de ses compétences et de ses appétences. Comment concilier les contraintes de l'affectation d'étudiants de plus en plus nombreux et un choix d'orientation personnalisé ? Comptez-vous ajuster les délais de la procédure pour permettre à chacun d'être fixé le plus tôt possible tout en garantissant que les places libérées au fil de l'été par les candidats qui quittent la plateforme seront effectivement proposées à d'autres ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...lauréat ouvrait automatiquement la porte, et combien sont restés sur le carreau ? Quelles raisons expliquent les difficultés particulières que vous avez évoquées au sujet des affectations dans l'enseignement professionnel, qu'il s'agisse de la durée d'attente ou du nombre de propositions satisfaites ? Enfin, vous avez mentionné les droits d'inscription. Parlons donc des droits d'inscription des étudiants étrangers, dont le Gouvernement annonce qu'ils passeront de 170 à 2 700 euros pour une licence et de 243 à 3 770 euros pour un master. Cela créera une véritable ségrégation sociale dans l'arrivée des étudiants dans notre pays. Or, nous devons répondre à l'attente de nombreux jeunes, notamment de jeunes francophones étrangers qui ont un droit d'accès à nos universités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

...énère ; j'ai appris qu'un incendie a malheureusement ravagé ce matin un lycée de Toulouse et qu'un élève a été blessé au visage. Vous dressez, madame la ministre, un bilan élogieux de Parcoursup. Pour ma part, j'entends les craintes, fondées, des lycéens et des lycéennes quant à leurs perspectives d'avenir ; ils savent qu'ils n'auront pas forcément une place dans l'université qu'ils désirent. Les étudiants de demain ont parfaitement conscience que le Gouvernement cherche à étendre l'emprise du secteur privé sur l'université, à la mettre en concurrence en renforçant le processus d'autonomisation et à mettre un terme à l'équivalence nationale des diplômes. Au-delà de Parcoursup, d'autres décisions récentes du Gouvernement contribuent à attiser leur colère. Je prends pour exemple l'augmentation des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé :

Je vous remercie d'avoir mis un terme, par vos explications, à l'inquiétude relative à l'éventuelle augmentation des frais universitaires, qui a fait l'objet de multiples spéculations, notamment, dans mon département, au sein de l'université Paris VIII. La moitié des étudiants étrangers en France sont originaires d'Afrique. Il a été question d'un programme Erasmus entre Africains et Européens pour permettre une plus grande mobilité. À ce jour, la mobilité des jeunes étudiants se fait surtout dans le sens Afrique vers Europe. La création d'un programme Erasmus entre les deux continents pourrait inverser la donne et permettrait également de diminuer les frais universita...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

Une note interministérielle diffusée fin septembre a annoncé qu'à partir de 2019 les candidats aux instituts de formation aux soins infirmiers (IFSI) seront sélectionnés sur dossier, en passant par la plateforme Parcoursup. Cette annonce de la suppression du concours d'entrée dans les IFSI perturbe évidemment les classes préparatoires au concours, auxquelles de nombreux étudiants ont recours. Sont-elles vouées à disparaître ? Selon les estimations de la Fédération nationale de l'enseignement privé (FNEP), ce serait le cas d'une classe préparatoire sur deux à la suite de la suppression de ce concours.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...cès à ces informations lors du choix de leurs trois spécialités en classe de première ? Que répondez-vous à ceux qui déplorent à juste titre que désormais, avec l'effet d'entonnoir du dispositif et le tri sélectif auquel il procède, le droit à l'erreur et à l'essai n'existera plus ? Plusieurs universités, dont celle du Mans, s'opposent à l'augmentation des droits d'inscription à l'université des étudiants extracommunautaires. Cette mesure injuste mobilise les organisations étudiantes, et une tribune publiée dans le journal Le Monde du 9 novembre dernier laisse entendre que vous préparez par ce biais la généralisation de l'augmentation à l'ensemble des étudiants. Pouvez-vous nous assurer que ce n'est pas à l'ordre du jour de votre Gouvernement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Madame la ministre, je souhaite revenir sur la hausse de 1 500 % des frais d'inscription pour les étudiants dits extra-européens, aux termes du programme « Bienvenue en France », dont l'intitulé devrait être complété par les mots «… si vous en avez les moyens », puisque le recoupement des chiffres montre que le triplement des bourses ne compensera pas l'augmentation – sauf si cette mesure vise en réalité à diminuer le nombre d'étrangers venant étudier en France. La Cour des comptes elle-même paraît fr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Les étudiants des pays d'Afrique francophones ont participé à la richesse de la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

L'un des objectifs de la loi ORE est d'améliorer le taux de réussite en licence, diplôme que 27 % seulement des étudiants obtiennent en trois ans. La création des parcours d'accompagnement est un moyen pertinent. Combien d'élèves sont-ils concernés ? Pouvez-vous en dresser un premier bilan ? Peut-on envisager leur généralisation à tous les établissements pour la prochaine rentrée universitaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

Parcoursup n'est pas un instrument de ségrégation sociale, contrairement à ce que certains ont voulu faire croire ; vous avez donné les chiffres, madame la ministre, et je ne les rappellerai pas. Je me réjouis que le Premier ministre ait confié aujourd'hui au sénateur Laurent Lafon la mission d'analyser les ressorts de la mobilité territoriale des nouveaux étudiants du premier cycle en Île-de-France. L'anonymisation des dossiers que vous envisagez pour l'an prochain me semble être une piste intéressante pour garantir la parfaite égalité de traitement des candidats, quelle que soit leur origine sociale, familiale et géographique. Sur quels éléments portera-t-elle ? Sera-t-elle étendue à l'établissement d'origine des candidats ? Comment sera-t-elle mise en oe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosette Manin :

...composent cette université. Sans vouloir jeter de l'huile sur le feu et sans préjuger du travail que ma collègue Danièle Hérin et moi-même devons réaliser dans le cadre de la mission d'évaluation de la loi du 25 juin 2015 portant transformation de l'Université des Antilles et de la Guyane en Université des Antilles qui nous a été confiée, je puis déjà vous assurer que l'ensemble de la communauté étudiante et universitaire des Antilles est perdante. Aussi, pouvez-vous garantir que vous demeurez très attentive à l'égal accès des bacheliers martiniquais à un enseignement supérieur de qualité sur tout le territoire national mais aussi à l'Université des Antilles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

...aite aux 44 000 bacheliers de l'académie et je félicite l'ensemble des services de l'académie et le recteur pour cette belle réussite. Je me réjouis également de constater que la plateforme a permis à davantage de jeunes issus de l'académie de Créteil de traverser la barrière du périphérique pour arpenter les couloirs de certains établissements prestigieux de la capitale. À l'inverse, de nombreux étudiants de Paris ont été affectés à des universités des académies alentours. Néanmoins, ces permutations présentent un risque : que les meilleurs élèves de l'académie de Créteil se rendent à Paris et que, a contrario, des élèves parisiens en difficulté intègrent l'université de Créteil. Cela contribuerait à créer une université à deux vitesses. Comment comptez-vous, pour éviter cela, assurer des affecta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...aurant un dialogue constructif. Cependant, la mise en pratique de la remédiation, jugée très positive, induit de fortes contraintes en termes de ressources humaines, mobilisant de nombreux enseignants pendant de longues heures, ce qui risque de les détourner d'autres tâches d'enseignement et de coordination pédagogique de la recherche. De même, le suivi administratif des contrats pédagogiques des étudiants en remédiation sera beaucoup plus lourd dès la rentrée prochaine en raison de la généralisation du dispositif à l'ensemble des étudiants et de son maintien en faveur des étudiants de la rentrée 2018. Ces tâches à haute valeur ajoutée pour les publics en difficulté gagneraient donc à être encouragées et facilitées par l'arrivée d'agents administratifs spécialisés dans les tâches d'accompagnement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Monsieur le président, il est deux heures du matin et nous allons vraisemblablement aborder dans quelques instants l'examen des crédits relatifs à l'enseignement supérieur et à la recherche. Marie-George Buffet l'a dit tout à l'heure, cette pratique n'est pas très responsable et nous n'envoyons pas le meilleur signal aux enseignants et aux étudiants. Mais il y a pire. Chacun connaît dans cette assemblée les raisons pour lesquelles nous devons prolonger la séance de ce soir. Il ne s'agit pas des crédits dédiés aux enseignants et aux étudiants, mais de la discussion de l'amendement no 988, adopté par la commission des finances, qui porte sur les cancers pédiatriques. La seule raison pour laquelle la majorité nous demande de siéger cette nui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...la ministre, monsieur le président de la commission des finances, mesdames et messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, chers téléspectateurs insomniaques, avant d'entamer cette séquence budgétaire, je me suis plongé dans un roman remarquable d'une jeune auteure, Marion Messina, qui s'intitule, de manière symptomatique, Faux départ. Cette oeuvre traduit le malaise et la solitude d'une jeune étudiante, Aurélie, face à ce continent inconnu que peut être l'enseignement supérieur dans certaines familles. L'auteur décrit dans un style houellebecquien le poids de déterminismes sociaux qui jouent à plein, pas toujours pour des raisons monétaires, et qui entraînent Aurélie dans une voie universitaire par défaut dans laquelle elle s'ennuie ferme. Cette réussite contrariée, souvent bien réelle, est po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Le budget de l'enseignement supérieur s'inscrit cette année dans la trajectoire dessinée par la loi de finances pour 2018 puisqu'il affiche à nouveau une hausse, dans un contexte budgétaire qui demeure contraint. Cette hausse vise notamment à financer le plan licence, plan fondamental pour améliorer l'orientation et la réussite des étudiants de premier cycle, à créer une nouvelle bourse devant faciliter la mobilité des étudiants de première année et à revaloriser les carrières des agents. Au-delà de l'examen des crédits consacrés à renseignement supérieur, j'ai souhaité m'intéresser cette année aux carrières des enseignants-chercheurs en recherchant les moyens de mieux valoriser leur accomplissement dans tout le spectre de leurs mi...