Interventions sur "étudiant"

461 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

Nous avons ouvert ici-même, il y a quelques mois, les débats parlementaires sur l'accès à l'enseignement supérieur dans le cadre du projet de loi relatif à l'orientation et à la réussite des étudiants, que vous étiez en charge de présenter, madame la ministre. Nous partions d'un constat doublement alarmant : le taux d'échec en première année de licence s'élevait à 60 % et l'entrée dans le supérieur était marquée par le tirage au sort, ce qui traduisait une double sélection, par l'échec mais aussi par le hasard. Parcoursup a fait son chemin dans notre assemblée et au Sénat, qui ont enrichi le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Ce lundi 9 juillet, le CNESER a adopté un nouvel arrêté encadrant la licence. Vous avez dit vous-même, madame la ministre, vous féliciter de ce choix qui contribuera selon vous à mettre les étudiants au coeur du système en prenant en compte leurs besoins et surtout en leur permettant de suivre le parcours de leur choix. Vous avez souligné les trois caractéristiques principales de cette nouvelle licence : une plus grande diversité d'offres de formation ; la personnalisation des parcours ; une plus grande flexibilité. La personnalisation des parcours s'accompagne d'une plus grande autonomie d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...hoix » et la garantie que « des dispositions relatives à la répartition entre les établissements et les formations excluent toute sélection » ont été retirés du code de l'éducation. Vous avez supprimé un cliquet et permis ainsi une dérive en matière de sélection sociale et territoriale. Nous sommes de la même génération. Comme moi et comme beaucoup d'entre nous ici, vous faites partie des 60 % d'étudiants qui ont échoué à leur première année de licence ; vous faites partie de ceux qui, après tâtonnements et errances, ont pu se réorienter pour suivre d'autres études, en l'occurrence pour vous, avec brio. Point d'angoisse ni de peur du lendemain, point de nécessité d'être immédiatement efficace alors. Pourquoi les jeunes d'aujourd'hui ne bénéficieraient-ils pas de cette liberté de choisir leurs étu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Essayan :

Madame la ministre, cette première année est un test : nous en voyons déjà les effets bénéfiques sur une majorité d'étudiants. Bien sûr, des critiques se font entendre et des améliorations sont possibles. Reste que vous avez mené une réforme utile, attendue et nécessaire. J'apprécie particulièrement que vous ayez décidé de confier à des sociologues le soin de dresser un bilan social de Parcoursup dès sa première année de fonctionnement. Je suis très sensible à cette volonté d'analyse et d'évaluation. J'aimerais vous i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé :

Madame la ministre, j'aimerais vous interroger au sujet d'une université de mon département, l'université Paris 8, où deux bâtiments doivent être remis en état en raison des nombreuses dégradations causées, d'une part, par les étudiants mobilisés contre la loi ORE, et, d'autre part, par les 194 migrants qui y avaient trouvé refuge entre la fin du mois de janvier et la fin du mois de juin. Le montant des dégâts serait supérieur au million d'euros et il semble peu probable que les travaux soient achevés d'ici à la rentrée universitaire. Pouvez-vous nous indiquer comme va se dérouler la rentrée dans cette université ? Est-il envis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Roussel :

Le calendrier des inscriptions sur Parcoursup a attiré l'attention des médias et d'une grande partie du public, alors que la loi de finances, la loi ORE et le plan « étudiants » qui l'accompagne comportent d'autres mesures importantes pour la réussite des étudiants. En effet, au-delà des questions pédagogiques, des dispositions concernant la vie étudiante, dont la santé, sont prévues, et il est incontestable que la réussite des étudiants passe également par la santé. Nous avons pu le constater, la fin de la cotisation de sécurité sociale est maintenant une réalité et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Gérard :

Je souhaitais compléter les propos de mon collègue Olivier Serva concernant les étudiants ultramarins. Les deux cas évoqués, celui de la jeune Guadeloupéenne dont il a parlé et celui de cette jeune Polynésienne pour laquelle le pays entier s'est ému, sont symptomatiques. Vous avez en partie répondu à ma question, mais la place des ultramarins dans les filières sélectives est un sujet sensible. C'est une des explications de la sous-représentation des ultramarins dans certains postes d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

...stitue une avancée indiscutable en matière d'orientation dans l'enseignement supérieur. Je suis membre d'une association de parents d'élèves et ai promis de vous rapporter les propos des parents du lycée où étudient mes enfants. Je vous en avais déjà parlé à l'occasion de notre rencontre. Je cite leurs remarques : « sur APB, le classement des voeux constituait un moment difficile pour les futurs étudiants et leurs familles, mais, avec Parcoursup, les longues files d'attente résultant de la non-hiérarchisation sont vraiment trop anxiogènes » ; « 30 % des lycéens sont arrivés au baccalauréat sans réponse définitive quant à leur affectation, cela semble beaucoup trop » ; « la durée de réponse – de sept jours – semble bien longue. Trois jours doivent pouvoir suffire. En effet, les élèves savent ce qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

...nt, les concours des IFSI sont ouverts à des profils très variés – aide-soignants, personnes en reconversion professionnelle. Que va-t-il advenir de ces candidats sur Parcoursup ? Pourront-ils y accéder ? Madame la ministre, pouvez-vous les rassurer ? Si le rattachement de la formation en soins infirmiers à l'université est une bonne nouvelle car il permettra aux jeunes de bénéficier du statut d'étudiant – ce qu'ils réclamaient – et de poursuivre s'ils le souhaitent leurs études par un master en pratiques infirmières avancées, il soulève aussi de nombreuses interrogations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...élas, dans la loi ORE, il est moins question d'orientation que d'affectation. Pourtant l'orientation constitue la pierre angulaire de la réforme et surtout de la réussite de nos enfants. Comme annoncé hier dans votre communiqué de presse, il faut « faire de l'accompagnement personnalisé la règle. Toutes les universités proposeront désormais des parcours personnalisés avec plus de moyens pour les étudiants. ». Vous nous avez éclairés sur la personnalisation des parcours. Qu'en est-il des moyens ? Les nouveaux arrêtés encadrant la licence venant de paraître, comment cette réforme pourra donner à l'université une nouvelle dynamique tout en renforçant ses moyens ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

...e de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, à l'occasion de la séance de questions au Gouvernement de tout à l'heure. Je souhaiterais toutefois appeler votre attention sur le fait que le dispositif Parcoursup utilise un lexique ne s'adressant qu'à des lycéens, en leur conseillant en cas de doute de se rapprocher de leur proviseur, par exemple. Ce choix ne prend pas en compte la situation d'étudiants étant déjà à l'université et se trouvant en situation de réorientation, ce que nous avions évoqué à l'occasion d'un voyage au Canada. Par ailleurs, afin de ne pas perturber les candidats au baccalauréat, vous avez suspendu Parcoursup pendant les épreuves du bac en métropole. Je souhaitais vous alerter sur le fait que les élèves de Saint-Pierre-et-Miquelon passant les épreuves en avance, en même...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch :

En 2017, le dispositif « meilleurs bacheliers », destiné à récompenser les bacheliers les plus méritants, et à lutter contre l'autocensure des jeunes dans leurs choix d'orientation, n'était pas parvenu à convaincre. Sur 10 000 étudiants éligibles, seuls 3 000 s'étaient portés candidats, seuls 1 000 d'entre eux avaient reçu une proposition et 900 seulement, dont 300 bacheliers professionnels, en avaient finalement bénéficié. La loi que nous avons votée a prévu un nouveau souffle pour ce dispositif, avec un rôle renouvelé dans l'accès aux filières sélectives et non sélectives. Pouvez-vous nous fournir des informations supplément...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Garcia :

Le baromètre de votre ministère, madame la ministre, évoquait récemment la situation de 18 000 candidats n'ayant reçu aucune réponse positive dans les filières dites sélectives. Ces personnes n'auraient pas assuré leurs arrières en choisissant une filière de repli. Allez-vous confier aux comités d'évaluation le soin de formuler des propositions d'amélioration pour l'an prochain, de façon que ces étudiants puissent être mieux orientés en amont ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

...onal réalisé par le ministère de tutelle afin d'empêcher cette forme de sélection sociale ? Enfin, beaucoup d'élèves appartenant aux catégories sociales les plus modestes sont en lycée professionnel. Nous nous félicitons donc de l'instauration, au cours de la législature précédente, d'un quota de bacheliers professionnels imposés dans les STS ou les IUT, formations largement « trustées » par les étudiants issus des filières générales. Toutefois, afin de favoriser l'insertion des bacheliers professionnels dans le monde universitaire, ne serait-il pas pertinent de faire passer ce quota à 50 % par exemple, ce qui renforcerait la mixité sociale, donnerait une vraie chance aux bacheliers professionnels de poursuivre leurs études et favoriserait leur insertion dans le monde universitaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier, rapporteur :

Ce n'est pas ma question, que je reformule : a-t-on, oui ou non, envoyé une lettre aux patrons des CHU en leur demandant combien d'étudiants supplémentaires ils pourraient former en deuxième année ? Et est-ce que l'on a fait la somme de toutes les possibilités offertes par les CHU de France ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier, rapporteur :

...e quelle capacité on dispose. La question est simple : qu'est-ce que les CHU peuvent faire ? On ne peut pas envisager de supprimer le numerus clausus dans la mesure où, quoi qu'il arrive, il y aura toujours un mode de sélection. On ne pourra que modifier le contenu du passage de première en deuxième année. D'ailleurs, il faudra se mettre d'accord sur les mots : si vous parlez de suppression, les étudiants vont penser que tout le monde peut y arriver. Il faut se mettre dans la peau de ceux qui sont en première année.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

... passé. Je pense que l'on n'a pas accompagné les changements profonds de notre société, en particulier le vieillissement et l'émergence des maladies chroniques. Je l'ai vécu en tant que médecin généraliste : j'ai ouvert un cabinet et j'ai créé deux maisons médicales. Le problème était qu'il y avait certes des infirmières et des dentistes, mais que j'étais le seul médecin. Vous avez dit que 8 800 étudiants vont passer les ECN. Quel pourcentage y aura-t-il de médecins généralistes ? On ne va pas pourvoir tous les postes, c'est certain. Pourquoi cette profession n'a-t-elle pas d'attractivité ? Il faudrait un accompagnement. On a un réservoir de professionnels de santé, notamment les infirmières, qui doivent monter en compétences. Je crois qu'il y aura, en septembre, un master pour les infirmières, m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Lejeune :

...ritoire, pour donner envie à un futur médecin généraliste de s'installer dans un territoire sous-doté, le passage dans un cabinet existant est une approche qu'il faut absolument encourager. Il faudrait même rendre obligatoire l'accueil de leurs futurs confrères par les médecins généralistes exerçant dans des zones sous-dotées, afin d'assurer le maillage territorial. Pensez-vous qu'interdire à un étudiant d'aller faire son stage dans un cabinet de ville où il n'y a pas de problème d'offre médicale, pour l'obliger à se rendre dans un territoire sous-doté, pourrait faire partie de son cursus, avec, in fine, je l'espère, la ruine de certains clichés, la découverte d'un territoire ? Si vous deviez retenir cette hypothèse, il faut affiner la notion de territoire sous-doté. En effet, raisonner à la seul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux, rapporteur spécial pour les crédits de l'enseignement supérieur et de la vie étudiante :

Mes chers collègues, l'exécution 2017 des crédits sur la mission interministérielle Recherche et enseignement supérieur montre une progression nette des crédits de 2,9 % par rapport à la loi de finances initiale pour 2016. L'augmentation de ces crédits est légèrement plus favorable à l'enseignement supérieur qu'à la recherche, notamment pour faire face à un afflux significatif d'étudiants. Les crédits consacrés à l'enseignement supérieur, regroupés dans les programmes 150 Formations supérieures et recherche universitaire et 231 Vie étudiante, totalisent ainsi 15,7 milliards d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement. Les subventions pour charges de service public inscrites sur le programme 150 représentent 12,3 milliards d'euros et constituent de loin le pr...