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Tout d'abord, notre analyse diverge sur l'AME, monsieur le ministre : derrière la volonté de solidarité, c'est un système largement dévoyé, qui autorise trop d'abus. Mais le débat a eu lieu et j'en viens donc à mon amendement qui vise à reconstituer notre stock de masques. Je ne reviens pas sur les masques inutiles lorsque nous n'avions pas, devenus indispensables lorsque nous en avons eu. Le virus du covid a révélé nos failles, là comme ai...
Vous avez raison, monsieur Brun, la production de masques de protection est une question importante. La commission a cependant rejeté cet amendement qui aurait sa place dans le PLFSS et non au titre de la mission "Santé " dans le PLF.
Il s'agit d'un amendement d'appel concernant le financement des centres de vaccination par les communes. Dans la ville de Béziers, que je connais bien, nous avons dès le 9 janvier 2021 ouvert un vaste centre de vaccination dans le cadre d'une politique volontariste qui a permis à un grand nombre de personnes, à Béziers et dans tout l'ouest du département, de recevoir leurs doses de vaccin très rapidement. Cependan...
Ces amendements de Mme Forteza, dont je suis cosignataire, visent à alerter la représentation nationale sur le sujet encore assez tabou des fausses couches, et plus généralement sur la prise en charge de la grossesse, de la maternité, de l'accouchement, qui reste le parent pauvre des réflexions ; même nous, parlementaires, avons peu amendé sur ces sujets. Ces amendements vont de la prise en charge à 100 ...
À titre personnel, car la commission n'a pas examiné cet amendement, je suis favorable à l'amendement n° 1581 et défavorable aux autres. L'amendement n° 1581 est celui qui propose d'affecter 10 millions d'euros à un nouveau programme intitulé Campagne publique d'information sur les fausses couches, car nous avons en effet un véritable travail à conduire en matière d'information sur ce sujet. Or, dans le jaune budgétaire Prévention et promotion de...
Je souhaiterais simplement réagir aux propos de M. le ministre en faisant observer que ce n'est pas le cas de tous les amendements que nous avons examinés. À mon avis, celui qui traitait de la santé environnementale, par exemple, pouvait tout à fait être discuté dans le cadre du PLF. Cela étant, le périmètre de la mission "Santé " pose problème – Mme la rapporteure spéciale en conviendra. En effet, la gestion d'un certain nombre d'agences, dont Santé publique France, a été transférée dans le PLFSS alors qu'elle relè...
...pital numérique ouvert sur son environnement –, espace numérique de santé ou encore répertoire des professionnels de santé, et ainsi de suite. La transformation numérique de la santé doit avancer sur deux jambes : l'amélioration de l'efficacité des activités de soins, certes, mais aussi l'inclusion des patients. Le numérique en santé ne peut pas être un facteur d'exclusion des patients. Par cet amendement, nous proposons de créer un programme spécifique, doté d'un budget de 50 millions d'euros, dont l'objectif sera d'accompagner la transformation numérique en ne laissant personne au bord du chemin, en mobilisant plusieurs leviers comme la mise en place de bornes d'accès à l'espace numérique santé dans tous les services publics de proximité ; la mise en œuvre de démarches d'« aller vers » da...
Voilà un amendement qui a toute sa place au sein du PLF puisqu'il vise à renforcer les crédits destinés à la recherche sur la maladie de Lyme. Nous savons que de nombreux malades sont touchés par cette maladie et qu'ils sont en errance thérapeutique, dans un contexte où la prise en charge et le traitement de cette maladie continuent de diviser la communauté scientifique, ce qui ne peut que contribuer à alimen...
C'est un sujet important sur lequel je connais votre engagement, monsieur Brun. Vous proposez d'affecter 50 millions au financement d'une politique d'information des professionnels de santé et de prévention. L'amendement a été examiné et rejeté par la commission. Je reconnais que nous devons faire plus. Cependant, alors que nous consacrons actuellement 1 million d'euros à la prévention, vous proposez de mobiliser 50 millions : cela me paraît quelque peu disproportionné. Reste que, j'en conviens, il nous faut faire plus en matière de recherche – mais nous ne sommes pas en train de débattre de la mission "R...
Si vous jugez que 50 millions d'euros, c'est trop, sachez qu'un certain nombre d'amendements vont suivre, dont celui de M. Descoeur et que Mme Pires Beaune défendra peut-être puisqu'il résulte d'un travail transpartisan engagé au sein du groupe d'études et de la mission d'information consacrés à la maladie de Lyme. Je vous inviterai donc à donner un avis favorable à cet amendement. Permettez-moi tout de même de vous dire que lundi matin, lors du débat sur les programmes d'invest...
Tout à fait, monsieur le président. L'amendement est même identique à celui qui vient d'être discuté – c'est d'ailleurs assez bizarre qu'on ne les examine pas ensemble –, je m'attends donc déjà à la même réponse. Je me permets simplement d'insister un peu. À longueur de temps, nous sommes saisis par des patients sur l'importance de la prise en charge et du traitement de la maladie de Lyme. Rappelons que la direction générale de la santé...
Voilà pourquoi, tout comme mon collègue Brun, j'avais déposé un amendement demandant des crédits supplémentaires destinés à la recherche sur cette maladie.
Je n'ai pas cosigné les amendements précédents mais j'ai cosigné celui-ci en tant que membre du groupe d'études de l'Assemblée qui travaille depuis déjà fort longtemps sur la maladie de Lyme. En neuf ans, j'ai reçu dans ma permanence plusieurs personnes souffrant de la maladie de Lyme ; elles sont désemparées devant le dissensus qui déchire la communauté scientifique. Il est temps que la recherche avance dans ce domaine. ...
Vous proposez en effet que 5 millions d'euros soient accordés à l'INSERM pour financer ces travaux de recherche. Si nous n'avons pas examiné cet amendement en commission, nous en avons examiné d'autres assez semblables. J'avais invité leurs auteurs à les retirer pour les reporter sur la mission "Recherche et enseignement supérieur" , principale source de financement de l'INSERM. Ces amendements ayant été rejetés dans le cadre de l'examen des crédits de cette mission, leurs auteurs les proposent à nouveau dans le cadre de l'examen des crédits ...
Vous aurez remarqué, monsieur le ministre, que mon collègue Descoeur, donc j'ai cosigné moi aussi l'amendement, a un tempérament budgétaire plus mesuré que moi ! Vous nous avez dit que 50 millions d'euros, c'était trop, mais 5 millions aussi apparemment, et même 3 millions ! Que propose donc le ministre de la santé pour nous permettre d'y voir plus clair sur cette maladie de Lyme en effet controversée, et plus largement sur les maladies vectorielles à tiques ? Comme un certain nombre de collègues v...
Je vais soutenir ces amendements. Certes, si on pouvait trouver une solution à toutes les pathologies qui existent, nous serions les premiers à signer, mais il y a une différence avec d'autres pathologies, monsieur le ministre : la maladie de Lyme est très controversée au point que les médecins ne sont pas d'accord entre eux et que les patients sont complètement perdus, leurs symptômes étant traités différemment selon le...
...aladie, pour qu'on trouve des solutions. Voilà des années que nous sommes sollicités, parfois par des jeunes gens de 25 ans qui ont mal partout après avoir été piqués par une tique et qui n'ont pas de solution ni d'explications à leur mal – et nous en voyons de plus en plus, voilà le problème ! Ce sont eux qui nous demandent de nous faire leur porte-parole auprès du ministre de la santé, d'où ces amendements déposés chaque année.
...isse, Vincent Descoeur et Jeanine Dubié le soulignent dans leur rapport sur la maladie de Lyme, la recherche clinique mais aussi le parcours de soins souffrent d'un profond manque de financements. Les patients sont perdus : ce constat est partagé par tous. Je peux moi-même témoigner de la souffrance des malades et de la quasi-déshérence où leur recherche effrénée de solutions les plonge. Par cet amendement, ma collègue Nicole Trisse propose donc que 700 000 euros supplémentaires – et non pas 50 millions, comme d'autres amendements – soient consacrés au financement des actions de soin.