Interventions sur "CETA"

113 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

C'est un avertissement politique très fort ! Si les prochains accords ne font pas mieux que le CETA en matière de respect du climat, de la biodiversité et de l'agriculture, ils ne passeront pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

Le CETA est présenté comme un accord de libre-échange de nouvelle génération intégrant non seulement une suppression des droits de douane, mais surtout une réduction des barrières réglementaires aux échanges de biens et de services, donc une déstabilisation des filières. La dimension « vivante » du CETA comporte un certain nombre d'imprécisions voire de risques, notamment pour nos agriculteurs et éleveu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Comment accepter que nos concitoyens puissent consommer des viandes produites avec des farines animales, des farines OGM, des hormones et d'autres substances phytosanitaires proscrites en Europe ? La ratification du CETA est incompatible avec les dispositions de la loi EGALIM, qui interdisent de vendre des produits ne respectant pas nos règles de production. Comment en outre justifier d'imposer toujours plus de normes aux éleveurs français, tout en ouvrant grandes nos portes à des productions agricoles qui en sont exonérées ? Comment peut-on demander sans cesse des efforts à une profession et la sacrifier à chaq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

Cet accord de libre-échange est exactement contraire à vos engagements ! Au-delà du risque sanitaire, vous prenez la responsabilité de mettre en grande difficulté l'élevage bovin français. Vous ouvrez avec le CETA une concurrence déloyale ; vous envoyez un signal négatif, un message brouillé à nos éleveurs du Cantal, à nos exploitations herbagères de montagne ; c'est leur savoir-faire même qui est remis en cause ! Comment allez-vous leur expliquer qu'ils doivent faire plus, toujours mieux, avec des contraintes de plus en plus pénalisantes, tandis que vous ouvrez les portes à des importations de viande cana...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

Soyez honnêtes et dites aussi que plusieurs experts indépendants ont affirmé que le CETA n'était satisfaisant ni du point de vue sanitaire, ni des points de vue environnemental ou social !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...alors même que nous avons, que vous avez voté l'article 44 de la loi EGALIM, qui interdit la vente de produits agricoles faisant usage de produits non autorisés par la réglementation européenne. Risque sanitaire et environnemental, déstabilisation de la filière bovine, notamment le haut de la filière avec l'aloyau, concurrence déloyale : tels sont les effets négatifs d'un tel accord. Certes, le CETA aura des conséquences positives pour de nombreux secteurs, le libre-échange étant utile au développement de l'exportation. Mais notre question est simple : pourquoi refusez-vous d'exclure le volet agricole, plus particulièrement la filière bovine, de cet accord ? Pourquoi voulez-vous utiliser l'agriculture et l'élevage comme une monnaie d'échange ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

… alors même que nos éleveurs engagés dans des filières de qualité peuvent nous approvisionner. Ce qui est sûr, c'est que le CETA sacrifie la filière bovine déjà sous la menace d'un accord prochain avec le Mercosur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Il y a deux semaines, nous abordions avec vigueur – et beaucoup de réticence – les discussions autour de l'accord commercial avec le Mercosur. Cette fois, c'est le CETA qui s'inscrit au calendrier, ce qui constitue un nouveau coup de massue, sinon un coup de poignard, pour tout le secteur agricole. Adopter le CETA, c'est accepter de fragiliser l'ensemble de notre filière agricole, spécialement l'élevage bovin. Si votre objectif était de parvenir à une mondialisation sauvage et au libéralisme roi, il est atteint. La canicule s'abat depuis deux années consécutiv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

À Dieppe, le 19 août 1942 et en 1944, les soldats canadiens ont versé leur sang pour notre liberté, pour favoriser la coopération entre les peuples, et non pour faire de la concurrence déloyale et faussée une valeur cardinale. Nous réfutons l'idée qu'en s'opposant au CETA, on promeuve une société de repli. C'est tout le contraire. Le CETA applique à l'échelon international la théorie fantasmée du ruissellement, dont on sait ce qu'elle vaut sur le plan national. Pendant dix ans, il augmentera à peine le PIB de 10 euros par habitant. Dans le même temps, on devine le sacrifice qu'il imposera à notre agriculture. Ce matin, j'ai rencontré un agriculteur. Un certain no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

... no 188 sur le travail dans la pêche. Organiser le libre-échange entre la France et le Canada, c'est laisser la porte ouverte à la mise en concurrence des travailleurs français et des travailleurs canadiens. C'est organiser le nivellement par le bas des normes sociales et des conditions de travail. L'accord ne contient aucune disposition visant à assurer une harmonisation sociale par le haut. Le CETA ne prévoit aucun dispositif contraignant pour sanctionner le pays qui refuserait de ratifier une convention de l'Organisation internationale du travail. Une fois de plus, le Gouvernement fait le pari hasardeux du mieux-disant économique et social, en laissant faire la main invisible du marché et de la concurrence libre et non faussée. Ratifier définitivement le CETA, c'est graver dans le marbre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...es – est battu en brèche. Ce principe s'applique lorsqu'il existe un doute suffisant pour qu'il faille protéger. Protéger est un mot que vous employez souvent. Mais vous qui promettiez de protéger les Français, vous prônez le renoncement, un renoncement volontaire que nous vous jetons à la figure. Vous refusez de douter. Selon le bon sens populaire, deux précautions valent mieux qu'une. Avec le CETA, vous nous lancez dans une course à une vigilance de tous les instants. Vous condamnez les Français à un qui-vive permanent, sachant que le steak le plus douteux finira immanquablement dans l'assiette des plus modestes. Selon nous, la sécurité sanitaire ne se construit pas sur une carambouille, une escroquerie qui consiste à vendre à nos concitoyens un accord appartenant à d'autres – à ceux qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Bouchet :

... produits alimentaires de qualité, issus d'une agriculture durable, dans laquelle les agriculteurs retrouvent un avenir serein, garant de nos territoires. C'est en ce sens que nous avons voté avec vous – il y a quelques mois – la loi EGALIM, et son fameux article 44, interdisant à nos agriculteurs de vendre des produits ne respectant pas nos règles de production. Et vous voudriez qu'aux termes du CETA, nous l'autorisions demain ? Nous marchons sur la tête ! Ce traité ne peut pas être signé à n'importe quelle condition. Nous ne pouvons pas vendre l'agriculture française, la sacrifier sur l'autel du libre-échange ! Ce traité va-t-il nous inciter à importer des bovins élevés sans nul souci du bien-être animal, de la traçabilité des bêtes et du respect de l'environnement ? Je rappelle que le Cana...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

...de tous. Malheureusement, ce jour n'est pas encore arrivé. Vous refaites le rêve imbécile de vos pères, qui considéraient chaque nouvel accord comme une panacée dans le domaine économique, sans prendre de recul ni concevoir le moindre doute. Loin des discours apocalyptiques ou de je ne sais quel désaccord de principe, je me tiens devant vous calme et lucide, mais non moins inquiet de l'accord du CETA. Qu'allons-nous répondre à l'appel de nos campagnes, notamment de l'Oise, grandes sacrifiées de cet accord, et aux consommateurs français qui craignent les risques sanitaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

... ne disposant d'aucun levier réglementaire, l'accord rend envisageable l'importation en France de viande issue d'animaux nourris aux farines animales. Ainsi, au nom de la compétitivité, nous serions prêts à déstabiliser l'ensemble de notre filière de viande bovine, qui est reconnue, et à mettre en péril la sécurité sanitaire de nos concitoyens. Dénoncé en écho sur le sol canadien et français, le CETA n'est rien d'autre qu'une absurde fuite en avant nous rappelant une nouvelle fois que nous avons cessé de penser à la finalité de l'action humaine. Cet accord de libre-échange doit se mesurer à l'aune des intérêts de la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Dans ces conditions et en conscience : oui, le CETA est un mauvais accord ; oui, il constitue un non-sens environnemental ; oui, vous en porterez la responsabilité et non, nous ne voterons pas ce texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...tre le glyphosate et contre des conditions d'élevage industriel aberrantes. Au fond, ce débat fait apparaître un clivage entre les terriens et les destructeurs. Alors que la science nous apprend que ce qui est à l'oeuvre, c'est un effondrement de l'espace de sécurité dans lequel la vie humaine s'est développée sur Terre, vous proposez quant à vous d'appuyer sur l'accélérateur. Voilà ce qu'est le CETA ! Le développement des échanges commerciaux à l'échelle internationale est tout simplement incompatible avec la lutte contre le changement climatique. Votre politique ressemble en fait à celle du gouvernement canadien, qui a pris un décret proclamant l'urgence climatique et qui, le lendemain, a décidé l'extension de l'oléoduc Trans Mountain. Vous aviez promis un acte II du quinquennat sur l'écol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Cet acte II prendra fin non pas lors du remaniement ministériel mais dès mardi, avec la ratification du CETA. Peut-être même, parce que vous avez sans doute le sens du tragique dans l'histoire, ce vote interviendra-t-il en pleine canicule. J'espère que vous aurez au moins la décence de ne pas verser des larmes de crocodile sur le changement climatique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Plus d'une soixantaine d'orateurs sont inscrits sur cet article : c'est dire l'enjeu que représentent le CETA et ses conséquences pour la filière agricole, notamment bovine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Ou bien s'agit-il du Gouvernement, qui nous a caché certaines des vérités que contient ce CETA ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Tout indique qu'il faut relocaliser nos activités. Tout indique qu'il faut limiter nos échanges. Or c'est tout le contraire que vous faites ! Rien que par l'augmentation de ces échanges et par les émissions de gaz à effet de serre qui en découlent, le CETA est climaticide.