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Nombre de secteurs ont bénéficié de la dynamique insufflée par le CETA et ont su tirer profit de la baisse des droits de douane et de la hausse des quotas de produits agricoles. C'est notamment le cas des exportations de textile, qui augmentent de 13 %, ainsi que des cosmétiques, en hausse de 16 %, de la mécanique, en hausse de 7 %, de l'agroalimentaire, en hausse de 8,2 % et des vins, en hausse de 6 %. Notre excédent commercial avec le Canada a bondi de 40 million...
Il y a deux semaines, nous abordions avec vigueur – et beaucoup de réticence – les discussions autour de l'accord commercial avec le Mercosur. Cette fois, c'est le CETA qui s'inscrit au calendrier, ce qui constitue un nouveau coup de massue, sinon un coup de poignard, pour tout le secteur agricole. Adopter le CETA, c'est accepter de fragiliser l'ensemble de notre filière agricole, spécialement l'élevage bovin. Si votre objectif était de parvenir à une mondialisation sauvage et au libéralisme roi, il est atteint. La canicule s'abat depuis deux années consécutiv...
À Dieppe, le 19 août 1942 et en 1944, les soldats canadiens ont versé leur sang pour notre liberté, pour favoriser la coopération entre les peuples, et non pour faire de la concurrence déloyale et faussée une valeur cardinale. Nous réfutons l'idée qu'en s'opposant au CETA, on promeuve une société de repli. C'est tout le contraire. Le CETA applique à l'échelon international la théorie fantasmée du ruissellement, dont on sait ce qu'elle vaut sur le plan national. Pendant dix ans, il augmentera à peine le PIB de 10 euros par habitant. Dans le même temps, on devine le sacrifice qu'il imposera à notre agriculture. Ce matin, j'ai rencontré un agriculteur. Un certain no...
... no 188 sur le travail dans la pêche. Organiser le libre-échange entre la France et le Canada, c'est laisser la porte ouverte à la mise en concurrence des travailleurs français et des travailleurs canadiens. C'est organiser le nivellement par le bas des normes sociales et des conditions de travail. L'accord ne contient aucune disposition visant à assurer une harmonisation sociale par le haut. Le CETA ne prévoit aucun dispositif contraignant pour sanctionner le pays qui refuserait de ratifier une convention de l'Organisation internationale du travail. Une fois de plus, le Gouvernement fait le pari hasardeux du mieux-disant économique et social, en laissant faire la main invisible du marché et de la concurrence libre et non faussée. Ratifier définitivement le CETA, c'est graver dans le marbre ...
...es – est battu en brèche. Ce principe s'applique lorsqu'il existe un doute suffisant pour qu'il faille protéger. Protéger est un mot que vous employez souvent. Mais vous qui promettiez de protéger les Français, vous prônez le renoncement, un renoncement volontaire que nous vous jetons à la figure. Vous refusez de douter. Selon le bon sens populaire, deux précautions valent mieux qu'une. Avec le CETA, vous nous lancez dans une course à une vigilance de tous les instants. Vous condamnez les Français à un qui-vive permanent, sachant que le steak le plus douteux finira immanquablement dans l'assiette des plus modestes. Selon nous, la sécurité sanitaire ne se construit pas sur une carambouille, une escroquerie qui consiste à vendre à nos concitoyens un accord appartenant à d'autres – à ceux qui ...
... produits alimentaires de qualité, issus d'une agriculture durable, dans laquelle les agriculteurs retrouvent un avenir serein, garant de nos territoires. C'est en ce sens que nous avons voté avec vous – il y a quelques mois – la loi EGALIM, et son fameux article 44, interdisant à nos agriculteurs de vendre des produits ne respectant pas nos règles de production. Et vous voudriez qu'aux termes du CETA, nous l'autorisions demain ? Nous marchons sur la tête ! Ce traité ne peut pas être signé à n'importe quelle condition. Nous ne pouvons pas vendre l'agriculture française, la sacrifier sur l'autel du libre-échange ! Ce traité va-t-il nous inciter à importer des bovins élevés sans nul souci du bien-être animal, de la traçabilité des bêtes et du respect de l'environnement ? Je rappelle que le Cana...
et François Hollande évoquait « une illustration de l'équilibre entre ce que nous devons rechercher comme ouverture et ce que nous devons affirmer comme principes ». Nous ne sommes pas partisans d'une mondialisation débridée, ni naïfs concernant les conséquences du CETA pour notre économie. Nous ne sommes ni pour le doux échange ni pour le repli protectionniste. Nous sommes cohérents avec les principes que nous promouvons et que le Président de la République défend avec force à l'échelle internationale.
...de tous. Malheureusement, ce jour n'est pas encore arrivé. Vous refaites le rêve imbécile de vos pères, qui considéraient chaque nouvel accord comme une panacée dans le domaine économique, sans prendre de recul ni concevoir le moindre doute. Loin des discours apocalyptiques ou de je ne sais quel désaccord de principe, je me tiens devant vous calme et lucide, mais non moins inquiet de l'accord du CETA. Qu'allons-nous répondre à l'appel de nos campagnes, notamment de l'Oise, grandes sacrifiées de cet accord, et aux consommateurs français qui craignent les risques sanitaires ?
... ne disposant d'aucun levier réglementaire, l'accord rend envisageable l'importation en France de viande issue d'animaux nourris aux farines animales. Ainsi, au nom de la compétitivité, nous serions prêts à déstabiliser l'ensemble de notre filière de viande bovine, qui est reconnue, et à mettre en péril la sécurité sanitaire de nos concitoyens. Dénoncé en écho sur le sol canadien et français, le CETA n'est rien d'autre qu'une absurde fuite en avant nous rappelant une nouvelle fois que nous avons cessé de penser à la finalité de l'action humaine. Cet accord de libre-échange doit se mesurer à l'aune des intérêts de la France.
Dans ces conditions et en conscience : oui, le CETA est un mauvais accord ; oui, il constitue un non-sens environnemental ; oui, vous en porterez la responsabilité et non, nous ne voterons pas ce texte.
...tre le glyphosate et contre des conditions d'élevage industriel aberrantes. Au fond, ce débat fait apparaître un clivage entre les terriens et les destructeurs. Alors que la science nous apprend que ce qui est à l'oeuvre, c'est un effondrement de l'espace de sécurité dans lequel la vie humaine s'est développée sur Terre, vous proposez quant à vous d'appuyer sur l'accélérateur. Voilà ce qu'est le CETA ! Le développement des échanges commerciaux à l'échelle internationale est tout simplement incompatible avec la lutte contre le changement climatique. Votre politique ressemble en fait à celle du gouvernement canadien, qui a pris un décret proclamant l'urgence climatique et qui, le lendemain, a décidé l'extension de l'oléoduc Trans Mountain. Vous aviez promis un acte II du quinquennat sur l'écol...
Cet acte II prendra fin non pas lors du remaniement ministériel mais dès mardi, avec la ratification du CETA. Peut-être même, parce que vous avez sans doute le sens du tragique dans l'histoire, ce vote interviendra-t-il en pleine canicule. J'espère que vous aurez au moins la décence de ne pas verser des larmes de crocodile sur le changement climatique !
Plus d'une soixantaine d'orateurs sont inscrits sur cet article : c'est dire l'enjeu que représentent le CETA et ses conséquences pour la filière agricole, notamment bovine.
Ou bien s'agit-il du Gouvernement, qui nous a caché certaines des vérités que contient ce CETA ?
Tout indique qu'il faut relocaliser nos activités. Tout indique qu'il faut limiter nos échanges. Or c'est tout le contraire que vous faites ! Rien que par l'augmentation de ces échanges et par les émissions de gaz à effet de serre qui en découlent, le CETA est climaticide.
Il devrait être interdit à toutes celles et ceux qui, mardi, voteront en faveur du CETA, de donner quelque leçon que ce soit en matière de climat.
Vous serez définitivement des tartuffes de l'écologie, des écologistes de pacotille ! Voter en faveur du CETA n'est pas compatible avec la défense du climat. En réalité, nous discutons ce soir, au beau milieu de l'été, d'un traité qui est déjà appliqué à 90 %. En quoi consistent les 10 % restants, sur lesquels il nous faudrait nous prononcer ce soir ? Il s'agit sans doute de la partie la plus grave de l'accord car elle crée un précédent lui aussi gravissime, en l'occurrence avec le Canada mais demain av...
...de faire cesser le commerce mais d'interrompre son développement. Les critères du libre-échange sont assez simples : il s'agit d'exporter des produits dans des pays qui en sont eux-mêmes producteurs – à ceci près que les produits en question sont moins chers pour la simple raison que l'on instaure un moins-disant social et écologique. Voilà ce qu'il faut dénoncer. Depuis la mise en application du CETA, les exportations d'hydrocarbures du Canada vers l'Union européenne ont augmenté de 63 %, au point que la commission Schubert a estimé dans son rapport que « rien n'est mis en place pour limiter le commerce des énergies fossiles » – et pour cause, puisque l'objectif est le commerce. L'association Attac expliquait récemment que selon certains chiffres, le développement du commerce international s...
Soyons précis : la seule chose que le CETA ne permet pas, c'est d'importer du boeuf aux hormones, en effet. Mais la seule chose que la loi canadienne ne permet pas, c'est le cannibalisme, des bovins mangeant d'autres bovins dans leur farine. Tout le reste est permis : les quarante-six pesticides, les farines de mouton, de porc, de volaille, de soies, d'os, de poils ou de plumes et les antibiotiques activateurs de croissance ! Rien n'est p...