Interventions sur "CFA"

319 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion, rapporteur pour le titre Ier :

...pour l'embauche des apprentis ont largement contribué à son succès ces deux dernières années, et il faudra étudier l'impact de l'arrêt ou de la diminution des aides sur l'évolution du nombre d'apprentis à l'issue de la crise que nous traversons. Les résultats quantitatifs sont indéniables : 525 600 apprentis en 2020, 660 911 en 2021 et un doublement du nombre de centres de formation d'apprentis (CFA) depuis l'entrée en vigueur de la réforme, avec la création de soixante CFA d'entreprise. Au plan qualitatif, on note une très forte augmentation du nombre d'apprentis post‑bac et un léger tassement des pré‑bac. S'il est intéressant de développer les formations post‑bac, il ne faut pas négliger les formations infra‑bac, qui permettent d'accéder rapidement à l'emploi et d'ouvrir des perspectives ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

...émoignent de ce que l'apprentissage, parcours d'excellence, a toute sa place dans le système. Le développement encourageant de la mobilité européenne des apprentis est à saluer en cette année de présidence française de l'Union européenne. Enfin, une particulière attention a été portée aux personnes en situation de handicap, comme l'illustre le rôle du référent handicap dans les entreprises et les CFA. Beaucoup reste à faire, cependant. Le rapport d'évaluation présente des pistes d'amélioration qui nécessitent, nous y sommes prêts, cinq ans de plus. L'orientation professionnelle est un élément essentiel. Trop souvent, les collégiens et les lycéens ignorent les opportunités que leur offre l'industrie alors que celle‑ci cherche les têtes et les bras nécessaires à la reconquête de notre souverai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...n charge financière des contrats dont elles disposent alors qu'elles sont rarement structurées à l'échelon territorial et que leur éclatement ainsi que l'extrême diversité appelleront un très fort niveau de péréquation financière, jusque‑là assuré par les régions ? Comment s'accomplit le travail de fixation des niveaux de prise en charge, du fait de la grande diversité des coûts de formation d'un CFA à l'autre ? Comment les régions gèrent‑elles la possibilité de majorer les coûts contrats ouverts par la réforme ? Selon la logique de la réforme, les branches, sous la régulation de France compétences, ont reçu la délicate responsabilité de fixer les niveaux de prise en charge dans un équilibre de logique de marché et de prise en considération des coûts. Quel accompagnement est‑il prévu en ce s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

...permettent pas de se reconvertir ou d'obtenir un diplôme. D'autre part, on constate la diminution du temps alloué à la formation professionnelle à chaque salarié et la faiblesse de l'abondement qui reste à la charge de l'employeur. Le nombre d'entrées en apprentissage a augmenté suite à la libéralisation du secteur, qui permet aux branches professionnelles et aux entreprises de créer leur propre CFA, mais le risque est grand de voir se développer des formations au rabais. Ce succès masque une situation plus avantageuse pour les entreprises, qui bénéficient jusqu'en 2022 de primes importantes, ce qui entraîne un déficit faramineux, de l'ordre de 1 milliard d'euros, au point de déséquilibrer France compétences, sans perspective de rééquilibrage par le Gouvernement. Qui plus est, la Cour des c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

Je remercie les rapporteurs, qui nous présentent une évaluation complète de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Concernant le financement de l'apprentissage, cette réforme assouplit les conditions de création des CFA. Ainsi, dans les Hauts‑de‑France, cinquante centres ont été créés sur cent vingt‑cinq existants, ce qui a permis de libérer l'offre de formation. Désormais, le financement des centres de formation est proportionnel au nombre d'apprentis formés – le coût‑contrat. Cependant, ce coût‑contrat ne prend pas en charge l'ensemble des dépenses des CFA. En effet, les dépenses d'investissement non liées à d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...s, grâce à cette aide. Pourquoi ce dispositif a‑t‑il été si peu utilisé ? Quant à l'apprentissage, vous dressez un bilan quantitatif plutôt favorable de la réforme mais, pour ce qui est de la qualité, vous relevez quelques points à améliorer, notamment les relations entre les différents acteurs de l'apprentissage et de la formation professionnelle. Pourriez-vous nous préciser les liens entre les CFA et les OPCO ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

...travail réalisé et le principe même de l'évaluation. Je remercie la présidente de l'avoir inscrit à notre ordre du jour, pourtant très chargé. Les mesures que nous avons prises en faveur de la jeunesse portent leurs fruits. La réforme de l'alternance, en simplifiant les démarches et en transformant le mode de financement, a permis de doubler le nombre d'entrées en apprentissage en trois ans. Les CFA restent des infrastructures attractives qui forment notre jeunesse, malgré la menace de fermeture qui pèse sur certains centres. Le CPF, transformé en 2018, est largement utilisé aujourd'hui. Cependant, des questions se posent quant à ses modalités d'utilisation. Quelles mesures peuvent être prises pour favoriser son développement et faciliter son application ? Enfin, nous avons tous reçu des a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Limon :

J'ai dressé le bilan de la loi dans ma circonscription avec les différents acteurs du territoire. Parmi les constats et propositions qui en sont ressortis, je retiendrai le manque de structuration des OPCO. Les contraintes administratives sont exponentielles. Si les CFA veulent maintenir un outil performant avec des technologies à la pointe, en adéquation avec les besoins des entreprises, les budgets disponibles risquent d'être rapidement insuffisants. La région dispose d'une enveloppe mais les OPCO devraient aussi investir sans quoi la qualité des formations en souffrira. Quelles sont vos idées en la matière ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure :

...pondu, monsieur Christophe, en ce qui concerne les prépa‑métiers. S'agissant de l'orientation, la réforme de l'apprentissage a vu, avec la libéralisation de l'offre, la mise en place d'un système d'indicateurs permettant de montrer la performance des formations, comme l'intégration professionnelle à la sortie, la rupture – ou non – des contrats pendant les formations et l'accompagnement, par les CFA, des apprenants en cas de rupture, pour leur trouver une autre entreprise. Tous ces indicateurs, qui assurent la transparence et l'information des usagers, vont permettre de réguler le système. En effet, on peut penser que les formations de piètre qualité seront peu utilisées, contrairement à celles qui ont de belles performances. C'est aussi la philosophie de la loi. Au bout de seulement trois a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion, rapporteur :

...t cent vingt OPCA – organismes paritaires collecteurs agréés – en 2011. On est passé à une vingtaine d'OPCA, puis à onze OPCO : une restructuration extrêmement forte a donc eu lieu. Si on en était au même niveau dans le cadre des branches, il y aurait plus de perméabilité dans le système. En tout cas, on va dans le bon sens et je pense qu'il y aura un lissage au fil du temps. Les liens entre les CFA et les OPCO sont globalement bons. Il peut y avoir des problèmes liés à des lenteurs en matière de financement, mais la situation paraît s'améliorer à mesure que le système évolue. Concernant l'apprentissage, on constate un tassement au niveau infra‑bac, alors qu'il y a des besoins du côté des entreprises et chez les jeunes. Certains – j'en connais dans la papeterie – démarrent par un certificat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire, suppléant M Jean François Mbaye, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...avec Marc Le Fur, a mené des consultations importantes sur ce sujet, en France et en Afrique. Il me revient de présenter à l'ensemble de l'Assemblée nationale le projet de loi autorisant l'approbation de l'accord de coopération entre le Gouvernement de la République française et les gouvernements des États membres de l'UMOA, conclu le 21 décembre 2019 à Abidjan, qui porte sur la réforme du franc CFA dans sa composante ouest-africaine. Le débat dans cet hémicycle sur un sujet relatif à la souveraineté monétaire de pays tiers montre qu'il était temps d'ouvrir une nouvelle ère. Oui, le débat sur le franc CFA est particulièrement sensible. Oui, cette monnaie porte en elle à la fois ce qu'elle est – un instrument d'échange, une valeur économique – , mais aussi ce qu'elle représente pour de nombr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigue Kokouendo, suppléant Mme Marielle de Sarnez, présidente de la commission des affaires étrangères :

... monnaie ouest-africaine est une affaire ouest-africaine. Chaque pays qui compose l'Union monétaire ouest-africaine est libre d'y adhérer, comme la Guinée-Bissau, qui n'a pourtant jamais été une colonie française ; libre de la quitter également, comme la Mauritanie, pour mettre en place sa propre monnaie ; et enfin libre d'y revenir, comme le Mali, qui a adhéré à l'UMOA après avoir quitté la zone CFA.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigue Kokouendo, suppléant Mme Marielle de Sarnez, présidente de la commission des affaires étrangères :

La monnaie ne saurait être une cellule où seraient enfermés les pays d'Afrique, ni l'instrument de je ne sais quelles pratiques d'un autre âge. L'accord de coopération dont nous discutons aujourd'hui modifie plusieurs critères. Le franc CFA devient l'eco, le dépôt des réserves de change au Trésor français prend fin, et la France retire tous ses représentants des instances monétaires de la zone ouest-africaine. D'autres critères ne changent pas : la parité fixe avec l'euro, la liberté de transaction entre la zone euro et l'UMOA, la convertibilité illimitée eco-euro. Ce n'est pas notre choix, c'est celui des États africains eux-mêmes....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigue Kokouendo, suppléant Mme Marielle de Sarnez, présidente de la commission des affaires étrangères :

Quant à l'argument sur le franc CFA ou l'eco comme rente pour les multinationales exportant des matières premières, les grands groupes pétroliers qui opèrent au Nigeria, au Ghana, autant si ce n'est plus qu'en Côte d'Ivoire ou au Sénégal, n'ont pas besoin du franc CFA. La lutte légitime contre la faible redistribution du produit de l'extraction des matières premières aux populations et contre ses conséquences écologiques se mène ai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...i pour défendre cette motion de rejet préalable du projet de loi autorisant la ratification de l'accord de coopération entre la France et les États membres de l'Union monétaire ouest-africaine – vous avez fait un lapsus, monsieur le ministre délégué, en parlant de l'Union économique et monétaire, qui ne recouvre pas exactement la même réalité. J'aurais en effet aimé croire qu'une réforme du franc CFA – initialement appelé, ne l'oublions pas, franc des colonies françaises d'Afrique – serait l'occasion d'un débat approfondi entre tous les pays concernés et d'un véritable changement en profondeur de nos relations économiques et politiques avec les pays de l'Afrique de l'Ouest francophone. Pourtant, rien ne s'est passé ainsi. Sur le fond, cette réforme n'a pas été faite pour changer quoi que ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Quant aux autres partenaires de l'UMOA qui gère le franc CFA, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Togo et le Sénégal, ils n'étaient même pas informés ; pas plus que ne l'était le gouverneur de la BCEAO, qui pilote cette monnaie. Lorsque Emmanuel Macron a expliqué le sens de la réforme en décembre dernier, à Abidjan, il a dit : « j'ai souhaité pouvoir mettre à plat l'ensemble des sujets pour écrire une page nouvelle ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

… que le sénateur communiste Pierre Laurent a récemment dénoncés. Le chantier a été confié, à la suite d'immenses pressions du pouvoir français et sans appel d'offres, à un consortium d'entreprises françaises, à un prix astronomique. La transformation du franc CFA en eco ne changera en rien ce système. Les trois choses qui vont changer sont le nom, la possibilité pour la BCEAO de déposer ses réserves de change ailleurs qu'au Trésor français et l'absence de Français dans la gouvernance de la zone monétaire – et encore. L'étude d'impact du projet de loi affirme que la fin de l'obligation de réserve de change au Trésor français ne modifiera absolument pas la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...sera nommée par le conseil des ministres de l'UMOA, en concertation avec la France, pour siéger au comité de politique monétaire de la BCEAO – je ne reprendrai pas ici l'interpellation de Mme Roselyne Bachelot cette semaine. La France sort donc par la porte pour mieux revenir par la fenêtre. L'objectif de la France vis-à-vis de l'UMOA est clair : faire taire les critiques populaires sur le franc CFA par une réforme plus que minimaliste. Le nom de la nouvelle monnaie est une tartufferie comme j'en ai rarement vu. Eco est le nom du projet de monnaie unique de la CEDEAO, communauté économique qui englobe tous les États de l'UMOA, ainsi que le Cap-Vert, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Nigeria et la Sierra Leone. La CEDEAO, ou ECOWAS en anglais, avait choisi le diminutif de son ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire, suppléant M Jean François Mbaye, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...ue sur leurs propres forces économiques sans garantie de l'État français, et de voler de leurs propres ailes, il y aurait, de mon point de vue et au vu des discussions que nous avons eues, nous parlementaires, avec les chefs d'État et les ministres, une prise de risque extrêmement élevée par rapport aux forces centrifuges qui font pression sur cette monnaie. Un risque de césure existe : le franc CFA de l'Afrique de l'Ouest et celui de l'Afrique équatoriale constituent une même zone monétaire. Vous l'avez évoqué, la reconfiguration de l'environnement géopolitique peut et doit encore s'approfondir. De ce point de vue, vous avez raison de dire que l'étape CEDEAO ultime n'est pas forcément un optimum par rapport à la zone actuelle du franc CFA. Il faudra régler cette question. L'équilibre du te...