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... pauvres et les classes moyennes pour faire d'insupportables cadeaux aux plus riches. Il est donc nécessaire de revenir sur certaines des mesures les plus antisociales, qui ont été le catalyseur de la mobilisation des gilets jaunes. Ainsi, nous allons débattre, je l'espère, de la réindexation sur l'inflation des pensions de retraite, des allocations familiales et des APL. Après avoir augmenté la CSG due par les retraités modestes, La République en marche a décidé de reculer devant la grogne. Mes chers collègues de la majorité, n'affichez pas ce recul comme un progrès social que l'on devrait à votre humanisme car c'est grâce à la mobilisation de la population, aux gilets jaunes, qu'une partie des retraités ne seront finalement pas frappés par la hausse de la CSG ; ce n'est pas un cadeau que v...
… les travailleurs, par la destruction du code du travail avec vos ordonnances ; les retraités, par l'augmentation de la CSG et la désindexation des pensions de retraite ; les malades, par les coupes de plusieurs milliards d'euros dans le budget de la sécurité sociale et la destruction de notre système de santé ; les familles, par la vente des HLM, la baisse des APL – et j'en passe ; les personnes handicapées, par notamment la réduction de l'obligation d'accessibilité de 100 % à 10 % seulement des logements ; les étudi...
L'article 3, quant à lui, nous rappelle que le Gouvernement n'aime décidément pas les retraités, puisqu'il avait commencé de longue date son travail de sape avec l'augmentation de la CSG des retraités dont la pension était supérieure à 1 200 euros – retraités qu'Emmanuel Macron avait à l'époque qualifiés d'« aisés ».
..., il suffit de se servir dans le porte-monnaie des retraités. Grand seigneur, le Gouvernement a donc fini par épargner ceux qui touchent une retraite de moins de 2 000 euros. Pour ma part, je pense que c'est un grand pas pour le Gouvernement, mais un bien trop petit pas pour les retraités. Raison pour laquelle, à l'instar de mes collègues Les Républicains, je pense que c'est toute la hausse de la CSG qu'il faut annuler. Si cette nouvelle interpellation n'était pas entendue, je propose par l'intermédiaire d'un amendement que le plafond d'exonération de CSG soit relevé à 3 000 euros – et même, pourquoi pas, à 6 000 euros, …
... le faire à hauteur de 10 % sur les deux premières tranches. Les plus hauts revenus profiteraient donc de cette baisse jusqu'à l'extrémité de la deuxième tranche, les taux restant ensuite inchangés sur les tranches supérieures. D'ailleurs, je vous le rappelle, le taux marginal le plus élevé de l'IR n'est pas de 45 %, contrairement à une idée répandue, mais de 48 ou 49 %, à quoi il faut ajouter la CSG. L'impôt sur le revenu étant donc très concentré, la mesure que nous proposons aurait l'avantage de bénéficier à plein aux catégories moyennes et de le déconcentrer un peu. On peut ne pas être d'accord, mais discutons-en !
à l'exception de la CSG-CRDS, pour les heures supplémentaires et complémentaires. Cela représente 455 euros par an en moyenne pour un salarié qui touche 1 500 euros par mois.
Enfin, la hausse de la CSG a été annulée pour une partie des retraités : 70 % d'entre eux en sont désormais exonérés.
Enfin, votre proposition d'annuler la hausse de la CSG pour les 30 % des retraités les plus aisés s'adresse, par définition, aux retraités les plus aisés…
… et de CSG. Vous nous dites que nous sommes irresponsables. Soit. Mais vous naviguez par petit temps, non pas du point de vue social, certes, mais du point de vue économique : vous bénéficiez d'une croissance que vous n'avez pas créée, qui dure depuis trois ans.
La baisse de 10 % de l'impôt sur le revenu que votre parti propose, l'annulation de l'augmentation de la CSG pour l'ensemble des retraités et la réindexation des pensions de retraite doivent être confrontées au principe du réalisme budgétaire. Pas plus qu'hier, lorsque vous étiez aux affaires, vos préconisations ne sont financées, aussi séduisantes puissent-elles paraître à nos concitoyens. Or comment les cadeaux fiscaux sont-ils financés ? Précisément par les prélèvements obligatoires, qui portent sur...
Vous préférez le grand blabla du grand débat, lequel n'est qu'un grand coup de communication. Si ce sont Les Républicains qui proposent des mesures pour relever le pouvoir d'achat, si ce sont Les Républicains qui proposent la réindexation des pensions de retraite, des allocations familiales et des APL, si ce sont Les Républicains qui veulent revenir sur la hausse de la CSG, et enfin si ce sont Les Républicains, à commencer par M. Woerth, que vous associez à Georges Marchais, c'est que votre politique est vraiment très inquiétante !