Interventions sur "EGALIM"

309 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

Pour la loi EGALIM, nous avions fait le pari de la confiance ; peut-être était-ce une erreur, et il nous faut aujourd'hui affiner la législation en passant, comme aime à le rappeler le ministre, par la régulation, plus contraignante. Comment nous assurer aujourd'hui que l'histoire ne se répétera pas et que les parlementaires ne seront pas obligés de revenir à la charge, avec EGALIM 2, voire EGALIM 4 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

Je le dis clairement et sans fard : pour que l'histoire ne se répète pas, il faut que tous les acteurs acceptent de s'emparer des outils de cette loi, ainsi que de ceux de la loi EGALIM. Je pense évidemment à la grande distribution, mais aussi aux industriels, qui vont devoir accepter de jouer le jeu de la non-négociabilité de la matière première. Je pense aux interprofessions, qui doivent impérativement fournir des indicateurs fiables et pertinents pour toutes les productions. Je pense aussi aux agriculteurs, qui doivent acquérir le réflexe de contractualiser. J'insiste sur ce ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

…de sorte que les nouvelles dispositions pourront s'appliquer dès les prochaines négociations commerciales qui débuteront dans quelques mois. Avec ce texte nous avons la possibilité de sortir des écueils qui ont conduit à l'échec d'EGALIM 1. Disons-le-nous franchement, si nous sommes réunis ce soir, c'est parce que le texte EGALIM a été un échec,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...n peut saluer le meilleur encadrement des contrats de MDD, auquel nous étions attachés, qui contribuera à apaiser le climat de négociation, un point mérite attention : il faudra surveiller les effets à terme de ces dispositions sur le pouvoir d'achat de nos concitoyens, qui prisent cette catégorie de produits. Ces réserves n'enlèvent toutefois rien à la nécessité de faire évoluer le dispositif d'EGALIM 1. Je salue le fait que la majorité gouvernementale ait enfin eu la clairvoyance de reprendre sa copie, trois ans après, même si cela intervient si près d'échéances électorales majeures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet :

Le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés se réjouit de l'accord trouvé en CMP sur cette proposition de loi tant attendue par les agriculteurs. À cette occasion, nous souhaitons remercier et féliciter le rapporteur Grégory Besson-Moreau pour son travail et son investissement. Si la loi EGALIM de 2018 a su apporter des réponses afin de rééquilibrer les relations commerciales entre les acteurs agroalimentaires, nous ne pouvions ignorer plus longtemps que certains points de blocage subsistent. Toutes les filières n'ont pas su bénéficier des dispositifs créés. Nous sommes malheureusement encore dans un rapport de force, qui est inversement proportionnel à la concentration des opérateurs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...avenir de notre société. Cette conviction, nous la portons depuis le début de la législature, avec Stéphane Travert, Jean-Baptiste Moreau, Monique Limon, Sophie Beaudouin-Hubiere et nombre d'entre vous, chers collègues. Elle était au cœur de la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi EGALIM. La répartition de la richesse au sein de la chaîne alimentaire a fait l'objet de toute notre attention dans le cadre de travaux de contrôle, comme dans celui de la commission d'enquête que j'ai eu l'honneur de conduire sous la présidence de mon ami Thierry Benoit en 2019. Cette préoccupation, je tiens à le souligner, a également été au cœur des travaux de tous les groupes qui composent notre as...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Au moment d'entamer l'examen de cette proposition de loi, j'ai un petit regret : ne pas avoir déposé d'amendement sur le titre, dont nous discutons généralement à la fin des débats. J'aurais proposé que le texte s'intitule « EGALIM 1,5 », ou « EGALIM 2 »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...er que la proposition de loi ne tend qu'à protéger la rémunération des agriculteurs. Cher Grégory Besson-Moreau, votre enthousiasme, je le confesse, je l'ai éprouvé lorsque nous avons examiné la loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, dite Sapin 2. Mais je le regrette, parce que ce texte n'a pas suffi : il a ensuite fallu la loi EGALIM, qui a elle-même en partie échoué. Nous voici donc à un nouveau rendez-vous. Et je crois que, plutôt que de réécrire l'histoire en disant que tout a commencé avec les EGA, il aurait été plus juste, politiquement, de rappeler que depuis 2012, nous n'avons eu de cesse, laborieusement – et peut-être avec insuffisamment d'énergie, je le concède –, de tirer les leçons de la brutalité de la loi LME, a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault :

...ation de qualité » rimait avec « bonne santé » et les fameux cinq fruits et légumes – j'oubliais les trois produits laitiers – à consommer chaque jour. Les États généraux de l'alimentation ont donné à cette notion de qualité des produits une dimension nouvelle : les acteurs ont mis en avant la production, le travail des agriculteurs, l'origine, la nécessaire proximité avec le consommateur. La loi EGALIM a permis une véritable avancée dans le domaine de la restauration collective, qu'elle relève des entreprises ou des collectivités territoriales, et tiré vers le haut la qualité des produits. La valorisation des labels, l'achat de plus de produits issus d'une agriculture raisonnée, biologique ou de proximité, ont entraîné une hausse de ces productions ; en somme, un double « effet Kiss Cool » ! E...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...it été réglée il y a déjà longtemps. La LME, la loi du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques – dite loi Sapin – et celle du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique – dite loi Sapin 2 –, les États généraux de l'alimentation, la loi EGALIM, chère à Stéphane Travert, alors ministre de l'agriculture, s'y sont attaqués tour à tour. Aujourd'hui, si nous nous trouvons en petit nombre dans l'hémicycle, c'est que nous y sommes entre députés spécialistes de ces sujets. J'ai eu la chance de présider en 2019 une commission d'enquête dont le rapporteur était Grégory Besson-Moreau : c'est pour moi une source de satisfaction de trouver dans sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

En juin 2018, devant 700 élus et invités bretons réunis à Quimper, le Président de la République déclarait : « Nos agriculteurs veulent pouvoir vivre dignement du prix payé. » Sur ce point, nous sommes tout à fait d'accord. Il ajoutait que la future loi EGALIM, alors en discussion au Parlement, permettrait « de changer en profondeur la structure de notre agriculture et de la transformation ». Là, en revanche, nos avis divergent : cette loi n'est pas parvenue à modifier les rapports de forces. Il faut bien constater que la loi EGALIM n'a pas rééquilibré le rapport de forces entre la grande distribution et les industries agroalimentaires et n'a donc pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...gny. Or la seule réponse de l'Europe et du Gouvernement à la crise et à la dérégulation économique consiste à y ajouter la dérégulation chimique avec le retour des néonicotinoïdes. Pour cause de concurrence et de compétitivité, justifie-t-on. C'est à peu près la même histoire pour les céréales, la viande et le lait. Face à ce fléau mondial et global, que proposez-vous depuis deux ans avec la loi EGALIM 1 ? Du bricolage, une usine à gaz législative à base de contrats et d'accords-cadres, d'indicateurs de prix et de médiation. Sans surprise, ces sparadraps ne tiennent pas. Comme c'est un fiasco, que proposez-vous aujourd'hui avec cette proposition de loi « EGALIM 1,5», comme l'a appelé mon collègue Dominique Potier ? Vous rebricolez sur le bricolage – avec une petite amélioration, puisque vous pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Nous débattons aujourd'hui d'une proposition de loi dont l'ambition est de mieux protéger la rémunération des agriculteurs – un aveu implicite de l'échec de la loi EGALIM,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...changes et dérégulation des activités commerciales sous le prétexte de rejeter cette pelée, cette galeuse qu'est l'agriculture administrée. Le constat est aujourd'hui implacable : le revenu paysan a continué de se dégrader au profit des grands groupes de l'agro-industrie et de la distribution. En mars dernier, le rapport de la mission de médiation et de conciliation concernant le bilan de la loi EGALIM et la nécessité de mieux rémunérer la chaîne de valeur agricole a formulé des recommandations qui forment le socle du texte qui nous est présenté. Ce rapport soulignait notamment que nous sommes toujours dans un rapport de forces « inversement proportionnel à la concentration des opérateurs. Les plus forts et les mieux organisés, en l'occurrence la grande distribution et les grandes entreprises, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

Après la proposition de loi visant à assurer la revalorisation des pensions de retraites agricoles les plus faibles la semaine dernière, nous voici une nouvelle fois réunis pour légiférer sur le revenu des agriculteurs. La proposition de loi de Grégory Besson-Moreau s'inscrit dans la continuité de loi EGALIM et a plus particulièrement pour but de concrétiser et de généraliser la construction des prix en marche avant. Dans cette optique, l'article 1er fait des contrats écrits et pluriannuels la règle et non plus l'exception, pour garantir aux agriculteurs plus de visibilité sur leurs revenus à moyen terme. Afin de protéger ces derniers contre la volatilité des prix et les révisions abusives, les cont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

... – j'ai une pensée toute particulière pour les éleveurs bovins limousins de Haute-Vienne. La proposition de loi prend acte d'un certain climat dans les relations commerciales entre agriculteurs, industriels et distributeurs. En effet, force est de constater que certains acteurs économiques, en particulier les distributeurs, n'ont pas souhaité s'emparer des outils et dispositifs créés dans la loi EGALIM pour mieux redistribuer la valeur. Ces outils tels que les indicateurs de coûts de production étaient pourtant plébiscités par le terrain. À cet égard, l'évaluation du relèvement du SRP et de l'encadrement des promotions en dit long : ce sont 600 millions d'euros de marge qui ont été dégagés par les distributeurs et pourtant, pas un seul euro de plus n'est allé dans la poche des agriculteurs, che...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

…car certains semblent manquer de mémoire : la situation déplorable dans laquelle se trouvent bon nombre de nos agriculteurs n'est pas due à la loi EGALIM. Le diagnostic que nous avions posé lors des États généraux de l'alimentation n'avait rien de neuf mais les traitements étaient novateurs ; le diagnostic avait déjà été établi à l'occasion de la loi Sapin 2, votée sous la précédente majorité. Force est de constater que celle-ci n'a pas produit les effets escomptés sur le terrain, et vous l'avez dit, monsieur Potier. La spirale déflationniste dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

Je dois en revanche faire part de toute ma déception : lors des EGA et dans la loi EGALIM, nous avons fait le pari de la confiance. Or cette confiance n'a pas été totalement honorée, et cela, du seul fait de certains acteurs qui n'ont pas souhaité s'emparer des dispositifs instaurés ; pire, quelques-uns parmi eux ont même cherché à les contourner.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Il y a quatre ans, le constat avait déjà été posé, l'alerte donnée. Des mois de concertation, des ateliers, un projet de loi allaient tout résoudre, et patatras : la montagne EGALIM a accouché d'une souris pour l'agriculture française, vous obligeant à la rafistoler chaque année à coups de propositions de loi. La profession le dit, les parlementaires de tous bords le disent, vous-même, monsieur le ministre, je vous cite : « Ce n'est pas une réussite totale. » Alors, je pourrais faire du mauvais esprit et dire qu'à l'approche d'une échéance électorale d'ampleur nationale,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

…la majorité élabore méticuleusement une parade à l'échec de la loi EGALIM qui pourrait lui être reproché, lequel reproche ferait tache en pleine campagne de celui qui a bâti son programme électoral pour l'agriculture sur cette loi. Je ne le ferai pas.