Interventions sur "africain"

175 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Amadou :

L'ONU paraissant le meilleur échelon pour organiser une réponse humanitaire et sanitaire d'ampleur sur le continent africain, pourrez-vous agir en ce sens demain lors de la première réunion du Conseil de sécurité consacrée à la pandémie de coronavirus ? Cette réponse pourrait se doubler d'une action de maintien de la paix des Casques bleus, dans laquelle la France et l'Europe pourraient pleinement prendre leur place.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSira Sylla :

Dans le cadre de la réponse coordonnée apportée au continent africain, il me paraît indispensable d'associer les diasporas à la lutte contre le Covid-19, en particulier pour la diffusion des gestes barrières. Les difficultés rencontrées dans l'application des mesures de confinement devraient pouvoir être compensées par la stratégie des masques, dès lors que ceux-ci seront disponibles. De nombreux pays d'Afrique sont confrontés à d'autres problèmes, notamment une é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

Le centre d'analyse, de prévision et de stratégie du Quai d'Orsay (CAPS) recommande dans une note récente de sensibiliser les populations africaines en s'appuyant sur les interlocuteurs non étatiques, notamment les diasporas, les artistes populaires et les organisations religieuses. Je suis étonné que les médecins n'y soient pas mentionnés. Pourriez-vous intervenir auprès de l'OMS en ce sens ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Le Président de la République a tenu une conférence avec dix présidents africains. Quelle suite est-il prévu de donner à cette réunion ? Comment la communauté internationale peut-elle agir en Guinée Conakry, où le président Alpha Condé a promulgué une nouvelle constitution à l'issue d'une consultation critiquée par l'ensemble des organisations internationales ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivia Gregoire, vice-présidente :

En votre nom à tous, je souhaite la bienvenue à M. Bruno Cabrillac, directeur général adjoint de la Banque de France, et à M. Guillaume Chabert, chef du service des affaires multilatérales et du développement de la direction générale du Trésor. Un nouvel accord de coopération entre la France et les États membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a été signé le 21 décembre 2019. Cet accord comporte des mesures très importantes, telles que la fin de la centralisation au Trésor français des réserves de change de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) ainsi que le retrait de la France des instances de gouvernance. Afin de mieux comprendre le calendrier de cette réforme et de mieux en saisir les enjeux et les consé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

En tant que rapporteur spécial des crédits de l'aide publique au développement, j'ai rencontré les responsables de la Banque centrale de l'Ouest africain. Je souhaiterais vous faire part de certains sentiments très explicitement exprimés à cette occasion. Historiquement, ces responsables constatent l'intérêt majeur du franc CFA dans leur développement économique, que ce soit pour la stabilité, la convertibilité ou la réalisation de cette zone de libre-échange de l'Ouest africain. La preuve en est qu'aucun pays ne l'a quittée. La Guinée-Bissau, qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé :

...nt de la République concernant la sortie du franc CFA. Au delà de l'aspect purement technique, cette décision forte est aussi symbolique. Elle marque une véritable rupture avec une certaine logique de la Françafrique. Cette réforme historique, qui engage la fin du franc CFA, est une bonne chose. Le Nigéria a demandé un report de la transformation du franc CFA en eco, au motif que les autres pays africains n'ont pas atteint les critères de convergence pour adopter cette monnaie. La situation économique du Nigéria n'est pas comparable à celle des autres pays africains, ce qui peut expliquer sa réticence. En raison notamment de son poids économique, le Nigéria paraît être le leader naturel pour piloter cette monnaie unique, élargie à l'ensemble de la CEDEAO. Mais est-ce vraiment judicieux, étant don...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Le 18 décembre 2019, en réponse à une question au gouvernement du député Serge Letchimy, du Groupe socialiste et apparentés, concernant l'avenir du franc CFA, M. Bruno Le Maire a déclaré : « Ce n'est pas à nous d'en décider. C'est aux Etats africains et à eux seulement ». Pourtant, le 21 décembre 2019, Emmanuel Macron a déclaré qu'il avait engagé la réforme du franc CFA. Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme sur l'ensemble de la zone franc ? En outre, si le franc CFA a incontestablement permis d'apporter une stabilité financière au sein de la zone franc, il est clair qu'il obère également la compétitivité prix à l'export d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

Concernant le bilan de la coopération monétaire, vous avez déclaré que cela fonctionnait. Néanmoins, le franc CFA n'a-t-il pas pu constituer une contrainte pour nos partenaires africains ? La suppression du franc CFA permettra-t-elle de fournir aux États d'Afrique de l'Ouest davantage de liquidités ? Et inversement, la fin du franc CFA pourrait-elle fragiliser la capacité de certains États à faire face à leurs engagements ? Quels sont les enjeux, pour la France, de la perspective d'une monnaie unique dans la CEDEAO ? Concernant le dépôt de réserves, quelle est la rémunération ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

...un, il faut que cette sortie annoncée se passe au mieux. C'est d'ailleurs comme cela que je comprends la garantie accordée gratuitement par la France. De ce point de vue, je souhaiterais vous poser quelques questions techniques. Depuis la création du franc CFA, combien de fois a-t-on utilisé cette garantie ? Pouvons-nous évaluer combien le dépôt des réserves, que la France va redonner aux États africains, a coûté et combien cela a rapporté à l'État français ? Il s'agit aussi d'un des grands fantasmes populaires : nous nous ferions de l'argent sur le dos des Africains. Concernant la monnaie, nous ne frappons plus le franc français depuis quelques années. Allons-nous frapper l'eco ? J'ai bien compris qu'il n'y avait pas encore eu de commandes. Mais notre industrie monétaire frappe encore la monna...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Comme l'a souligné M. Bruno Cabrillac, cette question de la transformation du franc CFA en eco n'est évidemment pas simplement technique ; elle est aussi éminemment politique. Le franc CFA est un acronyme qui désignait d'abord les colonies françaises d'Afrique, puis les communautés françaises d'Afrique et enfin la « communauté financière africaine ». Mais, au delà des acronymes, cela indique en réalité une persistance d'une politique monétaire néocoloniale, avec l'obligation pour ces pays de déposer 50 % de leurs réserves de change au Trésor français et une fixation sur le franc puis l'euro, qui sont des devises trop fortes au vu des faibles capacités productives des économies africaines. Cette économie a ainsi été artificiellement surév...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

... faire un état des lieux de leur évolution et de la place de la France parmi elles ? Il me semble que les banques BNP Paribas et la Société Générale sont les principaux acteurs. Ont-elles actuellement une place identique ? Ou y a-t-il eu une évolution ? La BCEAO joue-t-elle également un rôle dans l'évolution de ces banques de proximité ? Concernant les levées de fonds qu'effectuent les start-ups africaines, pourriez-vous nous indiquer quelle monnaie est utilisée pour les effectuer ? Et y a-t-il eu une évolution, comme la progression des levées de fonds en dollars ? Enfin, le Congo a connu une période de troubles à la fin de l'année. Elle a conduit à une confusion politique et financière, puisque les réserves de change ont été limitées à une semaine. La coopération bilatérale a-t-elle joué un rôl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

Certains économistes africains plaident pour l'indexation de l'eco sur un panier comportant les principales devises mondiales, et non pas seulement l'euro. Ils souhaitent y ajouter le dollar et le yuan, car les États-Unis et la Chine font aussi partie des principaux partenaires économiques de l'Afrique. Bien entendu, cela peut paraître comme de la méfiance à l'égard de notre pays. Pourriez-vous nous donner un ordre de grandeu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas, présidente :

Mes chers collègues, notre cycle d'auditions sur le contexte géostratégique nous avait réunis, avant Noël, pour une première table ronde sur la conflictualité en Afrique, particulièrement dans la bande sahélo-saharienne (BSS). Nous poursuivons ce matin notre tour d'Afrique avec une table ronde consacrée à trois autres régions africaines : le golfe de Guinée, l'Afrique centrale et la Corne de l'Afrique. Pour discuter de la situation de ces régions, des intérêts qui sont les nôtres ainsi que des risques et des menaces qui pèsent, nous recevons aujourd'hui trois spécialistes de ces zones au sein de nos états-majors. Nous avons le grand plaisir de retrouver le colonel Loïc de l'état-major des armées, qui nous avait dressé, lors d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

...ons de kilomètres carrés, et l'on y trouve plus d'1,1 million de citoyens français, à La Réunion et à Mayotte. Cette zone, qui fait face à la Corne de l'Afrique, est, elle aussi, stratégique car elle comprend le canal du Mozambique, sujet lui aussi aux menaces que vous avez décrites : piraterie, pêche et prospection illégales, risques d'interdiction et de déni d'accès au canal lui-même. Les États africains riverains du canal ont bien entendu leur mot à dire ; c'est le cas du Mozambique lui-même, mais aussi de Madagascar, de l'île Maurice, de la Somalie, du Kenya, de la Tanzanie, de l'Afrique du Sud et de Djibouti. Nos intérêts dans l'océan Indien sont donc très importants mais également vulnérables face aux enjeux géopolitiques et stratégiques dont vous avez parlé à propos des autres zones. Pourri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

Je suis frappé par l'étendue de ces territoires, puisque d'ouest en est ils traversent tout le continent africain, du golfe de Guinée à la Corne de l'Afrique en passant par l'Afrique centrale. Alors que des plaintes s'expriment à propos de l'opération Barkhane, parce qu'elle se développe sur un territoire aussi grand que l'Europe, nous avons ici affaire à un territoire grand comme deux ou trois fois l'Europe. Est-ce encore une tâche à la mesure de la France que d'essayer de régler les problèmes d'un territoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Je ne suis guère optimiste quant au rôle que nous pourrons jouer à l'avenir en Afrique. Vous avez expliqué que la France éprouve des difficultés à y tenir le rôle qu'elle a joué pendant trente ou quarante ans, et que la Russie s'implante de plus en plus sur le continent africain en utilisant des méthodes bien connues – les mêmes méthodes que dans les pays de l'est de l'Europe, celles de la guerre hybride, pour ne pas parler de cyberattaques. Certes, la mission de formation de l'Union européenne au Mali (EUTM) est présidée par un général français, ce qui est une bonne nouvelle, susceptible de donner un regain à la puissance française. Vous avez également évoqué le sentim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

... par des gens qui ne nous veulent pas que du bien. Ne serait-il pas utile, pour contrer cette guerre de l'information, d'imaginer un dispositif réunissant les forces armées et les journalistes, afin de démonter les fausses affirmations et de produire une information permettant de mieux valoriser les efforts que fait la France ? En 2013, le processus de Yaoundé visait à rendre progressivement aux Africains le contrôle du golfe de Guinée. Où en sommes-nous aujourd'hui ? Il y a, dans le golfe, un pays qui dispose d'un large domaine maritime et qui, depuis 1998 a choisi le français comme langue officielle et est membre de l'OIF, je veux parler de la Guinée équatoriale. Nous avons inauguré là-bas, en juillet 2019, l'école navale de Tika. Tout cela ne fait-il pas de la Guinée équatoriale, un pays qui p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

La Chine est en train d'enserrer certains pays africains stratégiques dans un nœud coulant. Elle utilise pour ce faire l'arme économique. C'est ainsi qu'à Djibouti, le port est chinois, le train est chinois et le plus grand centre commercial du pays est chinois ; en outre, la Chine prête de l'argent à ces pays, pour mieux les endetter. Je m'interroge en revanche sur ce que la Russie fait en Afrique et quels y sont ses intérêts. On sait qu'elle a des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

... certain nombre de difficultés pour traduire les pirates interceptés en justice, l'architecture de Yaoundé comporte-t-elle un volet de coopération juridique, même si vous avez précisé que, dans le golfe de Guinée, il s'agissait surtout de lutter non contre la piraterie mais contre le brigandage, auquel s'applique le droit national ? Par ailleurs, quel est le véritable potentiel naval de ces pays africains – aux moyens limités –, sachant qu'une marine coûte cher, et une marine opérationnelle plus cher encore ?