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...omotion des opérateurs français que sont l'Institut de recherche pour le développement (IRD), le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), le Centre national de recherche scientifique (CNRS) et l'Institut Pasteur, des entreprises, des fondations et des établissements d'enseignement supérieur français. Vous l'avez rappelé, les Instituts Pasteur en Afrique, dont certains sont centenaires, sont l'exemple d'une coopération réussie, même si aujourd'hui on emploie le terme de partenariat, car ils sont durables. Ils ont permis de faire émerger une élite scientifique locale, ce qui a permis de renforcer toutes sortes de compétences sur le continent et donc permettre de s'orienter vers la résilience. La stratégie de la France s'inscrit dans la double logi...
Comme certains de mes collègues, j'ai été agréablement surpris par les chiffres qui nous montrent l'état de la pandémie en Afrique. La pandémie ne s'est pas développée comme on l'attendait, on annonçait une hécatombe et aujourd'hui on est à 3 500 décès sur l'ensemble de l'Afrique. Est-ce que ce n'est que le début ? Allons-nous avoir la même dynamique que l'Amérique latine qui avait très peu de cas mais où la pandémie s'est grandement propagée depuis ? Est-ce que les chiffres sont totalement fiables ? On a les chiffres issus ...
Je reviens également sur le problème de l'hydroxychloroquine. On a dit que l'incidence de l'épidémie était moindre en Afrique par rapport à ce qu'on pouvait craindre, ce qui est notamment lié à la jeunesse de la population sur le continent. Est-ce que le fait que la chloroquine soit largement prescrite dans le cadre de la lutte contre la malaria a une incidence ? On a vu quelques cas chez les enfants d'une maladie du cœur appelée maladie de Kawasaki, qui était lié justement à ce virus. Je vous rappelle que cette maladi...
Vous nous avez montré à quel point l'Institut Pasteur est utile, notamment dans le cadre des relations franco-sénégalaises. J'ai d'ailleurs une question assez directe à vous poser en tant que député des Français du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest et donc des Français vivant au Sénégal. Il y a eu, il y a quelques jours, une polémique tenue par des professeurs et des médecins sur une grande chaîne d'information française qui a depuis été condamnée de toutes parts et jusque dans les plus hautes sphères de l'État. Je voulais avoir votre réaction par rapport aux propos qui ont été tenus sur de potentiels essais de vaccins sur des po...
À travers votre discours, je vois trois points se dégager. Le premier, que notre commission porte depuis longtemps, est qu'un changement de paradigme entre l'Europe et l'Afrique ainsi qu'entre l'Afrique et l'Europe est nécessaire. La mise en place d'un vrai partenariat est cruciale et constitue la vraie solution pour avancer ensemble car nous avons un destin commun. Nous avons également besoin de véritables échanges de bonnes pratiques. Ce qu'on appelle le benchmarking est extrêmement important et nous ne le faisons pas suffisamment, même en Europe. Cela nécessit...
...s mondiales, nous devrons certainement prendre en compte de nouvelles priorités. Notre commission aimerait bien vous entendre sur les conséquences que, selon vous, cette crise a entrainées. En particulier, est-ce qu'il y a des changements dans votre action sur le terrain ? Comment avez-vous réorganisé l'assistance technique que vous apportez aux pays les plus vulnérables ? Je pense évidemment à l'Afrique, à l'Afrique du Nord, à la Libye mais aussi au Moyen-Orient et plus particulièrement au Liban qui est un pays auquel nous sommes très attachés et qui est aujourd'hui dans une situation extrêmement préoccupante.
... une expérience passée avec le COM de l'AFD pour lequel cette intervention, à notre corps défendant, s'était plutôt produite en fin de contrat. Je sais que vous avez fait des efforts pour que nous puissions nous saisir du projet avant que le vote ne se fasse au sein du conseil d'administration et je vous en remercie. Parmi les objectifs contenus dans le COM, il est prévu de rendre prioritaires l'Afrique à hauteur de 50 % de vos actions et les pays en grande fragilité à hauteur de 35 %. Afin de mieux mesurer le chemin qui reste à parcourir, j'aimerais savoir à quel niveau nous en sommes aujourd'hui. À quel pourcentage Expertise France intervient-elle pour l'Afrique et pour les pays en grande fragilité ? Est-ce que nous sommes loin de ce compte-là ? Ou est-ce que, finalement, nous n'en sommes déjà...
. J'ai lu le bilan 2018-2019 d'Expertise France. J'ai pu constater qu'il y avait beaucoup d'actions, notamment en Afrique et en Afrique francophone. Il y a aussi un autre État francophile au sud du Caucase auquel je suis attaché et qui a bénéficié d'une assistance, je veux parler de l'Arménie où s'est tenu le dernier sommet de la francophonie en 2018. Il y a un accord avec l'Union européenne qui prévoit une aide financière en matière de bonne gouvernance. C'est un pays qui se démocratise depuis le printemps 2018. J'...
. L'Afrique va subir de plein fouet les conséquences économiques de la pandémie. Cela a déjà commencé. Nous avons vu l'arrêt du tourisme dans un certain nombre de pays. La division par deux des cours du pétrole. Le tout étant de savoir comment on peut atténuer les répercussions de la crise sanitaire d'un point de vue économique. Un certain nombre de leviers existe. Par exemple, le report des échéances de la ...
...beaucoup en période de confinement. On sait que ce sont les femmes qui accomplissent la majorité du travail non rémunéré et elles le font encore plus pendant le confinement, ce qui est évidemment un frein à l'accession à des responsabilités politiques ou professionnelles. Le projet que vous menez est le projet Euro social plus en Amérique latine. Il m'intéresserait de savoir ce que vous faites en Afrique où le sujet est également important.
...ps. D'abord, un point de situation sur ce qui est en train de se passer, sur ce qui peut se passer au regard de la crise sanitaire bien sûr dans les pays en développement. Je pense au continent africain en particulier, mais aussi à d'autres pays fragiles. Quel peut être l'impact de la crise sanitaire ? Nous savons qu'il y en aura un si la crise sanitaire flambe, ce qui n'est pas encore le cas en Afrique. Nous savons évidemment que, compte tenu de l'état de son système sanitaire, de l'impossibilité de confinement et d'autres facteurs comme les difficultés de garantir la pratique des gestes barrières et d'accès à l'eau, la pandémie peut y prendre des proportions importantes. Nous savons qu'au-delà de la crise sanitaire, va s'ouvrir une crise économique très lourde, donc une crise sociale extrême. ...
..., ce plan est-il ciblé exclusivement sur la santé ou d'autres actions entrent-elles en ligne de compte ? Quelle est la coordination avec les grands acteurs de santé mondiale ? Je pense aux agences internationales mais aussi aux acteurs locaux. Quelle place est accordée à la société civile ? Vous parliez de l'égalité hommes-femmes, quelle place est accordée aux associations de femmes, notamment en Afrique où l'on sait qu'elles sont l'une des clefs de réponse aux grands problèmes, du fait de leur organisation, de leur souplesse et de leur réactivité ? Enfin, quels contrôles entendez-vous mettre en place pour suivre au plus près ces actions d'urgence ?
. L'Afrique va subir de plein fouet les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19, la question fondamentale est de savoir comment les atténuer. Au-delà d'un moratoire sur la dette, la mobilisation financière de la communauté internationale sera cruciale pour éviter une catastrophe, avant même d'avoir été atteinte par l'épidémie l'Afrique a déjà subi un choc économique de plein fouet, avec la fuite ...
. Vous avez notamment évoqué l'aide apportée par l'AFD au secteur privé et aux investisseurs français en Afrique, mais je m'interroge plus particulièrement sur le soutien accordé par l'Agence au secteur privé africain qui représente l'avenir du continent afin que les Africains eux-mêmes puissent développer une industrie locale. Le développement, ce n'est pas uniquement les Français qui investissent là-bas. Quelle part apporte l'AFD en soutien au secteur privé endogène ? Par ailleurs, j'ai beaucoup de mal à ...
... ailleurs, je suis pour ma part partisan d'un soutien aux PME, y compris celles appartenant à des Français installés à l'étranger. La seule fois où j'ai pu observer un recul de la corruption, sur une période de vingt ans à trente ans, c'est en Pologne où le réseau des PME locales et familiales a été le plus dynamique. L'important n'est pas qu'une PME soit française ou pas, – un Français qui va en Afrique et qui en tombe amoureux devient Africains aussi – ce qui compte c'est le maillage du territoire avec les acteurs économiques. Quels outils pouvez-vous développer pour venir en aide à ces PME notamment à travers Proparco ? Est-ce que cela pourrait sortir du cadre de vos objectifs stratégiques en tant qu'agence et devenir un canal d'aide de l'État et de l'AFD à destination des PME à l'étranger ?
. L'AFD est un des outils de rayonnement de la France à l'étranger, son rôle est essentiel en Afrique. Elle a notamment un rôle déterminant auprès des populations du Sahel souvent accablées par la misère, le changement climatique et la pression des groupes terroriste. L'AFD est une des clés économiques et sociales de la réussite de l'opération Barkhane : êtes-vous suffisamment associés et avons-nous l'assurance que les aides sont bien dirigées vers les bons objectifs ?
. Deux questions. Vous avez indiqué que certains programmes de l'AFD ne pourront pas avoir lieu. Quelles sont les premières orientations et pistes retenues pour réorienter ces programmes ? Quelle devrait être la nature des interventions de la Chine en Afrique après la crise ?
...is nous met devant la responsabilisation de chacun et de son adaptation à la situation. Certains acteurs africains ont pu juger la proposition d'annulation totale de la dette africaine trop prématurée, soulignant qu'une telle annulation pourrait par exemple compromettre l'accès à des financements futurs, notamment sur les marchés financiers. À l'occasion de votre entretien par le journal Jeune Afrique, vous disiez vous-même que les pays africains devront continuer à s'endetter pour répondre à leurs besoins, étant donné la faiblesse de leurs recettes fiscales. Quelle appréciation portez-vous sur cette situation et sur l'opportunité d'une annulation totale de la dette ?
...les concernant les prêts et les dons qui sont accordés, quels que soient les pays. Des modifications de l'organisation de vos services ont-elles été décidées dans le cadre de la crise que nous connaissons aujourd'hui ? J'aimerais également revenir très rapidement sur les propos de Nicole Le Peih. Sur le terrain, nous entendons beaucoup nos concitoyens critiquer notre démarche à l'égard des pays d'Afrique. J'entends – dans ma circonscription, mais j'imagine que c'est le cas chez beaucoup de mes collègues – qu'il faudrait d'abord s'occuper des personnes chez nous avant d'aider les pays d'Afrique. Je pense qu'il faudrait aussi, monsieur Rioux, communiquer d'une manière intelligente pour montrer que les prêts et les dons octroyés, ainsi que les programmes réalisés sur le terrain, sont utiles pour le ...
... dette des 76 pays pauvres dont 40 pays africains. La question de la réciprocité et de la contrepartie se pose. J'ai d'ailleurs adressé, avec plusieurs de mes collègues Les Républicains, un courrier au Premier ministre pour faire le point sur cette situation car je m'interroge sur la réciprocité de nos actions. Je ne vais pas revenir sur les conflits armés, sur les difficultés de plusieurs pays d'Afrique à faire valoir l'égalité entre les hommes et les femmes, les mariages précoces, la démographie galopante, ainsi que sur un certain nombre de choses particulièrement difficiles. Je voudrais insister sur deux points dont on a beaucoup parlé dans notre commission, madame la Présidente, et notamment dans le rapport budgétaire que vous m'aviez confié. La France fait toujours face à une crise migratoir...