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...ptères me sont chers. Je vous interrogerai d'abord sur les conséquences de la mobilisation des hélicoptères dans la lutte contre l'épidémie de COVID-19 : y a-t-il eu un impact sur la disponibilité des hélicoptères en OPEX ? Ensuite, à plus long terme, s'agissant du MCO et de la rationalisation des flottes, pensez-vous que le transfert des hélicoptères Caracal de l'armée de terre vers l'armée de l'air pourra être effectué et, le cas échéant, en préservant les intérêts opérationnels de chacune des armées ?
Bravo aux rapporteurs pour leur travail pointu et intéressant. Merci, d'abord, d'avoir souligné le rôle des hélicoptères pendant la crise sanitaire ainsi que celui des hélicoptères de la marine, dont vous avez rappelé l'insertion dans le dispositif d'action de l'État en mer, sous la responsabilité des préfets maritimes, et le lien avec les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage. Je reviens sur le théâtre sahélien et le rôle des hélicoptères de transport lourd. Entre janvier et mars 2020, les cinq hélicoptères lourds...
... évoqué l'escadron bilatéral de C130-J d'Évreux, qui m'est tout aussi cher qu'à elle. J'ai eu l'occasion d'en parler longuement dans le cadre de précédents rapports. Alors qu'en est-il d'un escadron inversé d'hélicoptères de transport lourd et plus largement, de cette question du HTL ? Il s'agit d'un sujet qui nous tient à cœur et je vais tenter de vous répondre, ainsi qu'à M. Larsonneur, aussi clairement et brièvement que possible. Notre conviction est qu'il faut en finir avec ce serpent de mer car nous tournons en rond et perdons un temps précieux. M. Larsonneur l'a rappelé, le besoin est réel et avéré. Du reste, il a publiquement été exprimé par le commandement des opérations spéciales. Sur le théâtre sahélien, nous bénéficions aujourd'hui de la mise à disposition d'appareils par nos allié...
En réponse à Fabien Lainé, l'opération Résilience, a mis en lumière la polyvalence des hélicoptères et la réactivité des armées – nous en avons parlé – mais il n'y a pas eu d'impact sur les OPEX. S'agissant du transfert des Caracal vers l'armée de l'air, je tiens à rappeler que celui-ci est conditionné par la commande, au profit de l'ALAT, d'autant d'hélicoptères NH 90 Caïman pour ne pas handicaper les capacités de l'armée de terre.
Monsieur Bazin, avec Christophe Lejeune, nous avions évoqué l'an dernier, dans le cadre de notre mission sur l'action de l'État en l'air, la question des hélicoptères de service public et de la cohérence de leurs missions et de leur implantation. Les hélicoptères de la gendarmerie, les Dragons de la sécurité civile ou les « blancs » des SAMU participent bien sûr tous à des missions de sécurité civile et intérieure sur le territoire national. Ces hélicoptères ne disposent toutefois pas des mêmes capacités – je pense ainsi au treuil...
Messieurs les rapporteurs, merci pour votre rapport précis et dense, malgré le temps imparti. Je voudrais revenir sur un reportage diffusé samedi à 13 h 15 sur France Télévisions, qui traite de l'évacuation d'un équipage d'hélicoptères dont l'appareil s'est écrasé au Sahel, en plein milieu d'une mission. Quelles leçons faut-il en retirer ? Ce reportage m'a d'ailleurs rappelé un autre documentaire que j'avais vu sur les soldats américains ayant participé à l'opération ayant conduit à la neutralisation d'Oussama Ben Laden. Pour rappel, un des trois hélicoptères s'était écrasé et sur l'ensemble des hommes présents, près de la moitié avait vécu un accident d'hélicoptère. Les crash d'hélicoptères apparaissent donc fréquents. Auriez-vous des chiffres sur les appareils abîmés ou détruits depui...
Je m'associe aux félicitations adressées aux rapporteurs par les précédents intervenants. Il s'agit là d'un rapport remarquable, réalisé en très peu de temps. Pour ma part, je crois qu'il ne faut pas se voiler la face. La plupart, voire toutes, les préconisations de nos collègues, vont se traduire par des dépenses budgétaires supplémentaires. C'est notamment le cas lorsque vous proposez de passer de huit à vingt le nombre d'hélicoptères Caracal à commander. D'après moi, il faudrait mettre les pieds dans le plat et expliquer, en introduction ou en conclusion de votre rapport, que les dépenses supplémentaires que nous proposons répondent à deux objectifs : d'abord, évidemment, augmenter les capacités de nos flottes d'...
Merci, Madame la présidente, pour la création de cette mission flash. Dans la continuité de ce que vient de dire Charles de la Verpillière, il me semble important de rappeler que la LPM prévoit effectivement une remontée en puissance capacitaire adaptée à un temps de paix, comme l'a dit devant nous le chef d'état-major des armées. Toutefois, des questions se posent au regard de la dégradation du climat international et de l'intensification de nos opérations extérieures. Un appareil peut être détruit en quelques minutes en opérations, alors que le temps de construction d'un nouvel hélicoptère est très long. En outre, les sites industriel...
Dans le cadre de mes précédents rapports budgétaires, j'avais attiré l'attention, dès 2018, sur la nécessité de remplacer au plus vite les hélicoptères légers de la marine compte tenu de l'âge avancé de certains d'entre eux, dont les Alouette III. Au printemps 2019, la ministre des Armées a annoncé avoir trouvé un accord avec Airbus pour accélérer les livraisons du programme HIL, rebaptisé Guépard. Pourtant, en 2020, j'avais souligné que le calen...
Merci pour ce rapport intéressant. En ce qui me concerne, je me pose des questions sur l'augmentation mécanique du coût à l'heure de vol des appareils, notamment depuis la mise en place des nouveaux contrats. Aujourd'hui, nous avons presque atteint 23 000 euros l'heure de vol de Caïman, alors qu'Airbus s'était engagé à ce qu'il ne faille compter que quatre heures de maintenance pour une heure de vol, et que nous en sommes à vingt heures. Si je partage la préoccupation de Charles de la Verpillière et de Philippe Michel-Kleisbauer de donner les moyens à Airbus de passer cette crise, je m'interroge sur la capacité de l'industriel d'expliquer ces engagements non tenus et ces dérives des coûts. J...
Tout d'abord, pour répondre à Fabien Gouttefarde, si je ne dispose pas de liste exhaustive des accidents survenus ces dernières années, je rappellerai que le haut niveau d'engagement des hélicoptères s'est traduit d'ailleurs par des pertes conséquentes sur le terrain : la collision d'un Tigre et d'un Cougar lors d'une opération de combat, le 25 novembre 2019, a causé la mort de treize militaires ; celle de deux Gazelle de l'École de l'aviation légère de l'armée de terre, le 2 février 2018, a causé la mort de cinq personnels ; un crash d'un Cougar lors d'une mission d'entraînement au nord de Tarbes, le 15 avril 2020, a fait 2 morts ; de même qu'un accident à Biscarosse lors d'un exercice de treuillage à partir d'un Caracal, 29 avril 2020. En outre, nous avons perdu une Gazelle en juin d...
...érence au plan de relance et à la nécessité de soutenir notre industrie par la défense. La commande de vingt Caracal plutôt que huit vise ainsi à soutenir l'industrie française, puisqu'il s'agit d'un appareil totalement français, dont le moteur est construit à Bordes et la cellule à Marignane. Au niveau européen, le plan de relance pourrait permettre de commander des hélicoptères Caïman supplémentaires ! S'agissant du coût, une gestion de bon père de famille me semble toujours préférable. En l'état, il est envisagé de procéder à la location d'appareils de douze Caracal d'occasion qui, pour la plupart, étaient auparavant employés sur les plateformes pétrolières et sont de générations différentes. Il faudrait donc les militariser, les moderniser, et les envoyer en grande visite au bout de cinq...
Enfin, il me semble important de préciser qu'au-delà de la réforme en tant que tel, il nous paraît important, au regard de l'expérience de la crise sanitaire, de disposer d'un stock stratégique suffisant de pièces de rechange pour renforcer la résilience des forces. D'autant que l'accroissement de l'intensité des affrontements peut laisser penser que les hélicoptères seront de plus en plus en tension.
Je vous remercie et vous félicite pour ce beau travail. Nous devons aux militaires qui ont perdu la vie lors d'accidents d'hélicoptères et à celles et ceux qui chaque jour la risquent au service de la France de disposer de moyens performants et toujours plus adaptés aux besoins opérationnels.
Nous accueillons M. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, en charge du tourisme. Le tourisme constitue l'un des principaux moteurs de l'activité économique des départements et collectivités d'outre-mer. Ce secteur représente 8 à 10 % du produit intérieur brut mais dans certains archipels, la part du tourisme local est beaucoup plus importante. Depuis la mi-mars, les activités touristiq...
Saint-Pierre-et-Miquelon a été touchée au niveau touristique au même titre que les autres collectivités ultramarines. Ainsi, l'inquiétude est grande pour les hôtels qui ne pourront pas bénéficier des touristes nord-américains prévus cet été. La situation de la compagnie aérienne locale Air Saint-Pierre est également préoccupante. Les vols ont été drastiquement réduits, avec un seul vol hebdomadaire vers le Canada. Malgré les aides perçues, la survie de la compagnie n'est pas assurée. Or, elle est essentielle pour notre territoire.
Nos compagnies aériennes ultramarines bénéficieront peut-être de Prêts garantis par l'État (PGE), mais n'y a-t-il pas un risque de distorsion de concurrence au vu des aides massives accordées à Air France ? Je vous alerte sur cette situation car à l'instar d'Air France, Air Tahiti Nui est une compagnie d'intérêt stratégique. En Polynésie, le tourisme représente en effet 15 % à 20 % du PIB. Il semblerait par ailleurs que l'ouverture du marché aérien à destination des États-Unis prévue ait été bloquée. Or, cette activité représente 40 % de notre marché. De même, nous n'avons pas d'autorisat...
...s éprouvent les pires difficultés à payer leurs salariés ; - le fret aérien reste faible, ce qui perturbe de nombreuses entreprises du BTP ; - la quatorzaine entre les Antilles et la Guyane limite les relations entre les entreprises des Antilles et leurs filiales guyanaises ; - il convient également de se pencher sur la répartition des cinq vols qui devraient être autorisés chaque semaine pour Air France et Air Caraïbes. Beaucoup de clients de cette dernière n'ont toujours pas pu être réacheminés vers l'hexagone.
Le tourisme guyanais traverse une crise profonde. Or, il pèse pour près de 12 % dans le PIB de la Guyane. Début juin, la perte de recettes touristiques était déjà estimée à 350 millions d'euros pour l'année 2020. De plus, les taux d'occupation des hôtels pour les vacances scolaires s'annoncent en deçà de 15 %. De surcroît, le pic de l'épidémie de Covid-19 n'est attendu que pour la troisième semaine de juillet. Si rien n'est fait pour aider le secteur à se relever, des milliers d'emplois seront supprimés alors que 20 % de la population active est déjà au chômage. Les professionnels demandent donc une année blanche, seule mesure à même de leur permettre de surmonter cette...
Monsieur le ministre, qu'en est-il de la quatorzaine entre les Antilles et la Guyane ? Je me permets d'insister car elle empêche des chefs d'entreprise des Antilles de contrôler leurs affaires en Guyane. J'ajoute que la Guyane ne semble pas être dans la concertation d'Atout France. Enfin, les vols d'Air Caraïbes restent insuffisants et de nombreux clients sont toujours bloqués en Guyane. Les autorisations de vol sont très compliquées à obtenir.