Interventions sur "alimentaire"

1024 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...natives ? Aucun budget public ne pourra remplacer cette absence de négociation loyale, telle que nous l'avions espérée lors de la loi Sapin 2 puis, à nouveau, lors de la loi EGALIM. Quand viendra l'évaluation ? En deuxième lieu, nous avions milité, avec Guillaume Garot et le groupe socialiste, pour une nourriture de qualité pour tous. Nous allons déposer des amendements visant à donner aux plans alimentaires territoriaux une mission en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Herth :

...n place de l'épargne de précaution, qui va remplacer la DPI et la DPA. Vous avez la suppression de cinq taxes. Ce qui manque aujourd'hui, c'est un discours. Or ce discours est important, parce que les agriculteurs qui ne sont pas engagés dans des filières exceptionnelles, qui font de l'agriculture normale et basique – celle dont les produits sont transformés par la coopérative ou l'industrie agroalimentaire privée, mais celle aussi qui compose l'essentiel de ce que les Français consomment – , ont également besoin qu'on leur parle et qu'on entende leurs inquiétudes. À propos du troisième sujet, qui concerne les phytosanitaires, je prends le relais de Dominique Potier pour me réjouir, à mon tour, que le Plan Écophyto ait pu survivre et même être amplifié au fil des gouvernements et des majorités. Je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...al est profond : il est dans le logiciel libre-échangiste que l'Union européenne est la dernière zone politique au monde à oser défendre Nous vivons sur un continent dont le rêve le plus abouti est de ressembler à une passoire où les cours agricoles voltigent au rythme des marchés mondiaux. Or l'agriculture n'est pas un secteur banal et subsidiaire : il y va de la survie humaine, du point de vue alimentaire, bien sûr, mais aussi écologique. Tous les grands producteurs fixent pour les produits agricoles des prix intérieurs qui sont déconnectés des marchés. Mais en Europe, nous continuons à signer des traités de libre-échange désastreux, à l'instar du CETA, l'accord économique et commercial global avec le Canada, que vous avez soutenu et approuvé, afin de mettre sur le marché européen des poissons tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...s baisses budgétaires sur l'ensemble des administrations et des services, qui sont déjà à l'os alors qu'ils doivent accompagner les agriculteurs dans leurs démarches, contrôler la qualité sanitaire et environnementale ainsi que les conditions sociales de production. Votre affichage politique, c'est préservation de l'environnement, transition vers l'agro-écologie, protection sanitaire et sécurité alimentaire ; votre budget réel, c'est perte de moyens humains pour accompagner les agriculteurs, bref, c'est laisser faire le marché. Ce double langage est particulièrement inquiétant, surtout dans le contexte de la course folle vers la libéralisation des échanges agricoles, avec la dizaine d'accords de libre-échange en cours de finalisation ou de négociation. Pourtant, en cinq ans, les importations des pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Bernard Sempastous :

Monsieur le président, monsieur le ministre, madame et messieurs les rapporteurs, chers collègues, depuis seize mois, nous nous sommes engagés avec ardeur dans la transformation de notre modèle agricole et alimentaire. Je crois que nous pouvons être fiers des nombreux chantiers que nous avons ouverts. D'abord, l'adoption du projet de loi EGALIM constitue une avancée importante pour l'agriculture française. La relance de la création de valeur permettra aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail. Ensuite, plusieurs mesures ont été prises en vue d'assurer un revenu décent à nos agriculteurs : ainsi, l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...ogramme que les crédits de paiement. Vous justifiez, monsieur le ministre, cette baisse par la suppression du CICE, mais, après calcul, il s'avère qu'il manque encore 280 millions d'euros. Il y a donc bien une diminution globale de l'engagement de l'État en faveur de nos paysans, tout particulièrement pour ce qui concerne le programme 149, « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture », qui perd 504 millions d'euros, alors qu'il concerne des dispositifs structurants. Autre inquiétude : la baisse des crédits destinés aux opérateurs d'État, Institut français du cheval et de l'équitation – IFCE – , Institut national de l'origine et de la qualité – INAO – et surtout Agence de services et de paiement. Cette dernière joue pourtant un r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...oir accepté d'expérimenter la proposition de mon collègue Nicolas Turquois quant à la déclaration des congés pour les saisonniers agricoles. Cette expérimentation permettra sans doute, sur la base des retours d'expérience, d'améliorer encore le revenu des agriculteurs, en cohérence avec les objectifs de la loi EGALIM. La deuxième priorité de cette loi demeure la recherche d'une meilleure qualité alimentaire. À ce titre, je salue bien entendu les fonds alloués au plan « Ambition bio », lesquels permettront notamment d'atteindre une cible de 15 % de surface agricole utile dédiée à l'agriculture biologique en 2022. À ce sujet, l'adoption en commission des finances d'un amendement du rapporteur Jean-Baptiste Moreau permettra de soutenir l'agroécologie en promouvant les méthodes alternatives à l'utilisat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Verdier-Jouclas :

...d'exemplarité, le budget du ministère de l'agriculture et de l'alimentation pour 2019 s'inscrit dans un contexte de réduction de la dépense publique tout en restant centré sur les missions essentielles de l'État et en définissant comme priorités la sécurité et la qualité sanitaires de l'alimentation. Vous venez de déclarer, monsieur le ministre, que vous souhaitez être le ministre de l'excellence alimentaire : nous nous en réjouissons. Ce budget poursuit quatre objectifs : le soutien à l'agriculture à travers la politique agricole commune ; le renforcement de la prévention et de la gestion des risques sanitaires ; la formation des jeunes, à travers les moyens consacrés à l'enseignement et à la recherche ; la transformation de l'agriculture, enfin, à travers l'innovation et l'investissement par le dé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...e côté, nous ne pouvons que prendre à Paul pour donner à Jacques, vous, du vôtre, si vous partagez les objectifs politiques que nous exposons, vous pouvez, en levant le gage, habiller l'un sans déshabiller l'autre. Enfin, je réfute l'argument qui renvoie ces choix à une politique régionale ou départementale. La montée de la qualité et le laboratoire vivant que constitue la RHD dans la transition alimentaire et dans la transition des territoires sont d'intérêt général. Cette évolution permettra d'abord de mieux nourrir les plus pauvres qui pourront accéder à une nourriture de qualité. Nous sommes tous sensibles à ce point, quels que soient les bancs sur lesquels nous siégeons. Il n'y a pas de monopole de la compassion sur un tel sujet ; personne ne souhaite que des gamins soient « condamnés » par leu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Nous partageons tous les objectifs fixés par la loi EGALIM : introduire plus de produits bio et locaux dans la restauration collective. L'amendement de Guillaume Garot va donc dans le bon sens puisqu'il permet de mieux accompagner les collectivités locales grâce à une sorte de fonds d'amorçage. Monsieur le ministre, pour construire un projet alimentaire territorial, il faut de la volonté, ce dont les élus locaux ne manquent pas, mais il faut également des finances, c'est-à-dire des investissements. Dans le cadre d'un tel projet, une collectivité locale doit s'occuper des filières qui sont aujourd'hui très mal organisées sur les territoires, en particulier sur le plan logistique. Elle doit former les personnels, et acheter de nouveaux matériels. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

En France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont jetées chaque année. Ce gaspillage alimentaire coûte cher : entre 12 et 20 milliards d'euros par an. L'objectif des pouvoirs publics pour l'année 2025 est de réduire de 50 % le gaspillage sur l'ensemble de la chaîne alimentaire. Je rappelle que la loi du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire, adoptée par cette assemblée à l'initiative de notre collège Guillaume Garot – que je vois opiner du chef – et de nos deu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Afin de conforter ces mesures, cet amendement vise à doter, à hauteur de 50 millions d'euros, un fonds de lutte contre le gaspillage alimentaire, pour financer des actions sur le terrain dans le cadre des projets alimentaires territoriaux – les fameux PAT, que nous avons déjà évoqués.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Je remercie M. Brun pour son exposé très didactique sur les avancées permises par la loi du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Depuis lors, nous avons encore progressé. Dans le cadre des états généraux de l'alimentation, nous avons fait de nouvelles propositions pour enrichir cette politique publique : je me réjouis que certaines de ces propositions aient été reprises dans le cadre de la loi adoptée le 2 octobre dernier. Toutefois, pour lutter contre le gaspillage alimentaire, il faut aussi soutenir les initiatives loc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois, rapporteur spécial :

...ces deux amendements en discussion commune. La première tient à l'importance du montant du transfert que vous proposez, d'autant qu'au-delà de l'intitulé du fonds que vous envisagez, vous donnez très peu d'explications quant à son objet et à son mode de fonctionnement. Deuxièmement, est-il réellement besoin de créer un outil budgétaire spécifique aussi important pour éviter le gâchis de produits alimentaires, alors que des campagnes de sensibilisation sont en cours, que d'utiles démarches ont été engagées, que des actions ont été lancées – y compris par vous-mêmes ? Chaque semaine, la presse se fait écho d'actions très positives entreprises soit par les collectivités locales, dans les écoles, soit par les entreprises, par exemple en pesant les déchets à la fin des repas. Par ailleurs, les grandes et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

Je ferai deux observations. Tout d'abord, nous sommes vraiment au début de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Je ne voudrais pas que l'on pense que nous sommes arrivés au bout du chemin grâce à la très bonne loi adoptée à l'initiative de notre collègue Guillaume Garot. Les actions déjà entreprises ne suffisent pas, au contraire ! Nous avons été pionniers, au niveau mondial, mais nous ne sommes qu'au début du combat. On peut se dire : 50 millions d'euros, n'est-ce pas trop pour cet enjeu ? Cela peut s'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...lois ainsi que par le ministre. Il ne faut pas considérer que ce fonds serait, pour reprendre le mot un peu facile de ce dernier, du gaspillage d'argent public. Au contraire ! Compte tenu des chiffres que vient de rappeler Matthieu Orphelin, il faut considérer ce fonds comme un investissement qui permettra de moins gaspiller, de moins jeter. C'est nécessaire pour réussir la transition écologique, alimentaire et agricole dont notre pays a besoin, monsieur le ministre. Sur le terrain, de quoi avons-nous besoin ? D'un camion, par exemple, pour transporter les invendus alimentaires d'une entreprise de l'alimentation ou d'une grande surface vers une association de solidarité. De réfrigérateurs, pour stocker les denrées, pour les conserver. De formations, par exemple pour le cuisinier ou pour le responsab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Il ne faut pas se leurrer, monsieur le ministre : la lutte contre le gaspillage alimentaire, c'est un peu le pot de terre et le pot de fer. Nous faisons face à des intérêts puissants, dotés des moyens de communication considérables, à commencer par la grande distribution, qui cherche avant tout à vendre. Dans ce contexte, il est évident qu'il y a beaucoup de gâchis. Nous avons besoin de moyens réels afin de lutter efficacement contre le gaspillage, car ce n'est pas uniquement une quest...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

...mettra aux exploitations de se tourner vers une agriculture plus saine, plus durable, que ce soit l'agriculture biologique ou à haute valeur environnementale. Pour que les agriculteurs s'engagent dans ce type de pratiques, il leur faut avoir un peu de visibilité sur leur marché. C'est l'objet de ce fonds, qui réunirait l'ensemble des acteurs concernés : la grande distribution, les industries agroalimentaires, les banques, d'autres acteurs de la filière et des investisseurs. L'État se porterait simplement garant du fonds, à hauteur de 30 millions d'euros. Cela permettrait de mobiliser environ 600 millions d'euros : pour 1 euro investi par l'État, 20 euros issus de fonds privés permettraient d'accompagner les agriculteurs dans la transition écologique – laquelle répond, par ailleurs, aux attentes des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Je suis très surpris de cette initiative. On nous affirme qu'il n'y a pas d'argent pour lutter contre le gaspillage alimentaire ni pour aider les collectivités locales à augmenter le recours aux produits locaux, bio ou de qualité dans les cantines, mais on trouverait sans difficulté 50 millions d'euros pour aider de grands groupes privés à passer des contrats avec des agriculteurs locaux, sans aucun critère de sélection et sans le moindre contrôle ! Ce ne serait pas faire une bonne utilisation de l'argent public. Si vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Cet amendement vise à débloquer des fonds pour développer les projets alimentaires territoriaux. Le programme 206 a pour objectif d'atteindre le nombre de 200 PAT en 2019 et 500 en 2020. L'objectif de 2018 a été revu à la baisse – 40 au lieu de 100. Pourtant, ces PAT jouent un rôle crucial dans le développement des circuits cours, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le soutien des producteurs locaux et l'amélioration de la qualité des repas en restauration col...