Interventions sur "alimentaire"

1024 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...e. En France, un enfant sur six est en surpoids ou obèse ; selon une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, les obèses sont quatre fois plus nombreux chez les enfants d'ouvriers que chez les enfants de cadres Il s'agit donc d'une urgence sociale autant que de santé publique. Plusieurs amendements visant à interdire les publicités pour les produits alimentaires trop gras, trop sucrés et trop salés à destination des enfants et à rendre obligatoire la présence du Nutri-Score dans les spots publicitaires visant les moins de 16 ans ont été proposés par différents groupes politiques lors de l'examen du projet de loi EGALIM. Ils ont malheureusement tous été refusés par la majorité. Ces amendements avaient suscité chez les dirigeants et dirigeantes de chaînes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Dans l'objectif essentiel de réussir la transition alimentaire, cet amendement vise à donner aux restaurants collectifs gérés par les collectivités les moyens de servir dans de bonnes conditions des produits locaux, biologiques ou sous signes de qualité. Il propose de réserver à 4 500 cantines scolaires publiques volontaires le bénéfice d'un fonds doté de 8 millions d'euros. On sait en effet qu'il y a de vraies injustices sociales dans le domaine de l'alime...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

...coles des petites communes s'engagent à atteindre 20 % de bio et 50 % de qualité dès 2021 », c'est-à-dire d'être plus ambitieux que la loi. Cet amendement me paraît répondre aux objections faites aux amendements précédents. Vous avez raison, monsieur le ministre, bien manger à la cantine ne coûte pas plus cher, puisque les 20 centimes par repas que l'on gagnerait en agissant contre le gaspillage alimentaire pourraient être réinvestis dans des denrées plus durables. Cependant, la mise en place d'un tel cercle vertueux nécessite des investissements initiaux de trois types : d'abord des investissements dans la formation, du personnel de cuisine notamment, les formations proposées par le Centre national de la fonction publique territoriale n'étant pas toujours disponibles ; deuxièmement le coût du diag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

Un appel à projets de ce type ne serait donc pas raisonnable ? L'ADEME, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, en a lancé un pour mille écoles en matière de gaspillage alimentaire, avec des aides forfaitaires. Je tiens ce dossier à disposition de la rapporteure spéciale. Je partage l'avis du ministre : l'investissement le plus important concerne la formation dans les brigades, mais il faudra bien la financer pour tous ! Dernier point : nous avons ciblé les écoles pour limiter les coûts mais, j'en suis d'accord, il faudrait aller beaucoup plus loin et viser l'ensemble de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Si nous voulons accélérer le mouvement vers l'agroécologie, il faut nous en donner les moyens. Les fermes DEPHY font un excellent travail dans nos campagnes : aidons-les et donnons-leur davantage de moyens. Passons de 2 000 à 3 000 fermes : voilà de l'argent très utilement investi pour la transition agricole et alimentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Tout d'abord, ce n'est pas le programme que vous visez qui soutient l'opérateur mais bien le 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture ». Rappelons par ailleurs que ce groupement d'intérêt public bénéficie déjà d'un triple effort au titre du projet de loi de finances pour 2019. Comme vous l'avez rappelé, le fonds de structuration « Avenir bio » bénéficiera d'un doublement progressif, de 4 à 8 millions d'euros. Après une augmentation de un ETPT en 2017, le schéma d'emplois de l'agenc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé, rapporteur :

... : les véhicules agricoles, les tracteurs, les bateaux…. À cet égard, des débouchés existent certainement. Un effort ne doit-il pas être fait pour clarifier les perspectives futures ? Une multitude d'énergies est nécessaire, qu'il faut sans doute spécialiser en fonction des véhicules. J'interroge également sur la quantification globale de la biomasse disponible produite sans réduire les surfaces alimentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Sarles :

Peut-être serait-il intéressant d'auditionner les constructeurs automobiles. Nous sommes également sensibles aux freins sociétaux. Suite aux propos de M. Duvergé, comment êtes-vous perçus aujourd'hui par la profession agricole plutôt tournée vers la production alimentaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé, rapporteur :

Sur le thème de la diversification de l'usage des betteraves, j'ai l'impression que vous allez à l'encontre du propos de Mme Corre. Vous dites que les quotas sucriers ayant été supprimés, l'éthanol est une façon pour les producteurs de se diversifier et d'accéder à d'autres débouchés. C'est dire que des surfaces qui étaient destinées à l'alimentaire deviendraient des surfaces productrices d'éthanol.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Mes chers collègues, nous recevons ce soir M. Stéphane Travert, ministre de l'agriculture et de l'alimentation, que je remercie d'avoir répondu à notre convocation à une heure un peu tardive. Monsieur le ministre, vous sortez à peine d'un long débat sur le projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable, dite loi EGALIM, et vous voilà devant nous pour clore en quelque sorte le cycle des auditions de la commission d'enquête avec cette quarantième audition Avec ma collègue Michèle Crouzet, rapporteure de la commission, nous nous sommes rendus à Parme au siège de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), ainsi qu'à Bruxelles pour échanger avec les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Je souhaite revenir sur l'un des derniers points que vous avez abordés, celui de la restauration collective, qui est effectivement un levier important, s'agissant tant du changement de nos habitudes alimentaires que de la production agricole. Nous avons pu identifier que c'était l'un des foyers de prédilection de l'alimentation ultra-transformée. Nous avons constaté en outre que, depuis 2015, le Groupe d'études des marchés en restauration collective et nutrition, le fameux GEMRCN, qui travaillait sous l'égide de Bercy, semble ne plus véritablement fonctionner. Pourquoi cette période de latence qui nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

Monsieur le ministre, vous avez parlé de la contractualisation avec les producteurs locaux. Un sujet important est souvent revenu dans le débat : les projets alimentaires territoriaux (PAT), qui permettent de retisser du lien local entre l'alimentation et l'agriculture, afin d'améliorer la qualité. À l'issue de nos auditions, je suis convaincu qu'ils sont un levier efficace, aujourd'hui bien peu soutenu. Alors que les rênes de la PAC vont revenir, en partie, entre les mains nationales, ne faudrait-il pas en profiter pour soutenir de façon plus conséquente ces pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet, rapporteure :

... En revanche, ils réclament, à l'instar d'autres malades chroniques, la transparence sur les éléments contenus dans les produits, dans la mesure où les industriels ajoutent parfois du sucre, du sel, du gras ou d'autres additifs, sans le mentionner. Ils souhaitent pouvoir acheter en toute connaissance de cause. Que prévoit le Gouvernement pour renforcer la transparence de l'étiquetage des produits alimentaires ? Si cet étiquetage serait très utile pour le client final, il le serait également au niveau des phases intermédiaires de transformation des produits. Un industriel peut en effet acheter des produits de base ou légèrement transformés, sans connaître entièrement leur composition, ce qui l'empêche, à terme, d'informer le client final. La transparence de l'étiquetage pourra-t-elle se faire à tous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

...jour, en rééducation, en psychiatrie, où ils peuvent passer des années enfermés, ou des personnes âgées en gériatrie ou dans les EHPAD. Les produits frais ont petit à petit été remplacés par des productions de deuxième, troisième, puis quatrième gamme. Les cuisines, qui employaient beaucoup de personnels, ont été fermées pour faire des économies de fonctionnement. Maintenant, l'approvisionnement alimentaire de ces structures est entièrement assuré par l'industrie et de grandes entreprises : Sodexo, Davigel, etc. Or celles-ci ne fournissent plus les établissements en produits frais, il s'agit souvent de surgelés ou de repas reconstitués. La qualité nutritionnelle et la qualité gustative sont souvent très contestables. Monsieur le ministre, quelle est selon vous la capacité budgétaire de ces établiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

On comprend aisément la cause de ce gaspillage alimentaire : j'ai vu des personnes âgées se laisser mourir de faim dans les EHPAD, car ce qu'on leur servait était déplorable – à tout point de vue. Pour réduire les budgets hospitaliers, on rogne essentiellement sur la logistique, notamment le prix du repas. Connaissant l'impact de la qualité nutritionnelle sur la santé, spécialement pour les personnes les plus fragilisées, je me demandais comment il étai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, président :

...pas dire toujours – à la remorque, qu'elle court derrière la recherche privée. Or, quelques années après une autorisation de mise sur le marché, on se rend souvent compte que l'innocuité déclarée dans les dossiers n'est pas si évidente que cela et qu'elle est même parfois remise en question. Ce n'est pas tant une question qu'une requête. Pour faire face à la puissance financière d'un secteur agroalimentaire qui réalise 180 milliards d'euros de chiffre d'affaires, nous devons avoir une recherche publique capable de faire le contrepoint aux études produites par les groupes, de les valider ou de les invalider. Quel est votre avis sur le sujet ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...osition sera interdite à compter du 1er janvier 2020 d'autres produits de même nature qui ne sont pas nécessaires et auxquels on peut trouver des substituts. Le plastique issu du pétrole finit, on le sait, dans les océans. Notre projet de loi traite bien de la santé. Ce n'est donc pas une lubie écologique : ce qui est en cause, c'est notre capacité à réduire l'impact des plastiques sur la chaîne alimentaire, car, comme chacun le sait, les plastiques issus du pétrole qui finissent dans les rivières ou les mers se décomposent, sont consommés par le microplancton ou les animaux marins et remontent la chaîne alimentaire jusqu'à nos propres enfants et petits-enfants. Même si c'est contraignant, la France a les moyens d'agir et d'être fer de lance en la matière, comme elle a pu l'être pour les sacs plast...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Martin :

... repas à usage unique, qui peuvent présenter un risque sanitaire important. En effet, les matières plastiques peuvent contenir des substances reconnues comme nocives pour la santé et présenter, dès lors, un risque majeur. En 2015, une étude de l'ANSES, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, a démontré que le risque de contamination du contenu alimentaire par le contenant plastique existait, et que la migration s'accroissait lors du réchauffement du contenant. Cet amendement vise à rétablir l'expérimentation prévue à l'article 11 ter dans sa rédaction issue du vote de l'Assemblée nationale en première lecture.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Limon :

...in. Selon moi, les amendements vont dans la bonne direction, mais il conviendrait effectivement de mener un travail un peu plus large, dans le cadre de l'économie circulaire, avec la filière et en lien avec la directive européenne « plastique », qui a été proposée par la Commission européenne et est actuellement examinée par la commission de l'environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Vous avez évoqué la migration de matière en cas de chaleur sur les plastiques, mais l'étude d'impact ne doit pas se limiter à ce seul sujet, « ethnocentré ». Je vous ai dit tout à l'heure ce qui était en train de se passer : le plastique met un siècle à se décomposer dans les océans et remonte la chaîne alimentaire par les micro ou les nanoparticules. Consultez les études scientifiques, lisez ce qu'il en est. Il y a un point que nous n'avons pas évoqué : les gaz à effet de serre. Il est désormais prouvé que les déchets qui ne sont pas captés, qui finissent en mer, sont également générateurs de gaz à effet de serre. Allons-nous attendre encore ? Si nous n'interdisons pas les produits mentionnés dans mon am...