Interventions sur "alimentaire"

1024 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...atoire du Nutri-Score sur les emballages n'est pas possible en raison d'une réglementation européenne. À ce sujet, il n'est pas interdit de se rappeler pourquoi cela n'est pas autorisé : la pression des lobbies a atteint son but, des milliers, voire des millions d'euros ayant été dépensés pour torpiller ce dispositif au niveau européen. La solution que vous privilégiez, qui oblige les publicités alimentaires à mentionner le Nutri-Score, est une solution qui me semble acceptable et même incontestable au regard des enjeux : on ne peut pas faire moins. La commission a rendu un avis favorable et, à titre personnel, j'émets un avis très favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomès :

...qualité et de la fertilité de nos terres, des agriculteurs, bien sûr, qui la travaillent, plus respectueuse enfin des consommateurs qui en mangent les fruits. C'est une ardente obligation, une nécessité impérieuse. Nous convenons tous également que le rôle de l'agriculture est de nourrir les peuples de l'humanité et qu'elle doit, à ce titre, avoir un rendement suffisant pour répondre aux besoins alimentaires de la planète entière. Alors que les produits phytosanitaires, en général, et le glyphosate, en particulier, ont, jusqu'à présent, été au centre de l'équation, la priorité étant donnée aux rendements agricoles, nous changeons progressivement de paradigme, trop progressivement aux yeux de certains. J'insiste sur le fait que ce changement est progressif : car, n'en déplaise à ceux qui tirent leur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

En agriculture, la pratique de l'expérimentation est réelle, même si c'est aussi la nature qui décide. Est-il utile de rappeler que l'agriculture française évolue dans un environnement mondial qui lui permet d'écouler sa production ? Est-il utile de rappeler que notre balance commerciale agroalimentaire était excédentaire de 6,9 milliards d'euros en 2018 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lavergne :

Faut-il rappeler que des distorsions de concurrence avantagent déjà certains produits agroalimentaires importés ? Pour rester compétitive, l'agriculture française ne peut se payer le luxe d'être soumise à des règles de production à des années-lumière de ses concurrents. Laissez à l'agriculture le temps que lui donne la loi aujourd'hui ! Elle en a besoin pour s'organiser et poursuivre la révolution permanente qu'elle vit depuis trente ans et qui lui a permis de se hisser au premier rang des agric...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Le présent amendement propose de renforcer les dispositions de l'article 4 en interdisant l'affichage publicitaire en faveur de boissons avec ajout de sucre, de sel ou d'édulcorants de synthèse, de produits alimentaires manufacturés ainsi que de boissons alcoolisées dans un rayon de 500 mètres autour des établissements scolaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Vous proposez d'interdire l'affichage publicitaire en faveur de boissons contenant des sucres, du sel ou des édulcorants ajoutés, en faveur de produits alimentaires transformés et de boissons alcoolisées dans un rayon de 500 mètres autour des établissements scolaires. Comme le rappelle le Haut Conseil de la santé publique, la publicité pour les produits néfastes sur le plan nutritionnel, pour ne pas parler de l'alcool, inspire des comportements alimentaires délétères pour la santé. Je suis tout à fait favorable à votre proposition qui renforce les mesures ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine, rapporteure de la commission des affaires économiques :

Pour vous, monsieur le ministre, nous jouons petit bras en interdisant uniquement le glyphosate. Or vous savez que nous avons élaboré un projet agricole et alimentaire d'intérêt général, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

Cet amendement poursuit un double objectif : d'une part, il vise à rendre obligatoire le calcul du score nutritionnel par les fabricants et les distributeurs de denrées alimentaires ; d'autre part, il impose que les fabricants dont le produit obtiendrait un score de D ou E reversent une contribution à l'Agence nationale de santé publique à hauteur de 3 % ou 5 % de la marge dégagée selon le score obtenu. L'objectif est d'inciter les fabricants à proposer des produits de la meilleure qualité nutritionnelle possible. En revanche, cet amendement ne vise pas à rendre obligatoir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

L'article L. 312-17-3 du code de l'éducation dispose qu'une « information et une éducation à l'alimentation et à la lutte contre le gaspillage alimentaire [… ] sont dispensées dans les établissements d'enseignement scolaire ». Initialement limitée aux écoles, cette disposition a été étendue aux collèges et aux lycées, ce que la loi Egalim a confirmé. Pour le moment, les initiatives du ministère de l'éducation nationale restent trop modestes et trop inégales sur le territoire. Cet article pourrait remédier à cette situation puisqu'il dispose que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...t amendement propose une nouvelle rédaction de l'article afin d'introduire la notion d'obligation dans l'éducation à l'alimentation et à la nutrition envisagée. En effet, tel qu'il est rédigé, l'article L. 312-17-3 du code de l'éducation ne confère pas de caractère obligatoire à l'éducation à l'alimentation puisqu'il est précisé que l'éducation à l'alimentation et à la lutte contre le gaspillage alimentaire qu'il instaure sont « dispensées dans le cadre des enseignements ou du projet éducatif territorial mentionné à l'article L. 551-1 du présent code », c'est-à-dire dans le cadre des activités périscolaires. Il ne s'agit pas de dire que rien n'est fait dans le cadre ainsi défini mais, compte tenu de l'importance du sujet, de l'impératif d'acquérir de bonnes pratiques dès le plus jeune âge – nous l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

J'ai tendance à penser qu'aucun des deux n'apporte de réelle avancée par rapport à la situation actuelle. En l'état, l'article L. 312-17-3 du code de l'éducation mentionne en effet la lutte contre le gaspillage alimentaire, en cohérence avec les orientations du PNNS et avec celles du PNA, lesquelles déclinent en outre les thèmes mentionnés dans l'amendement, notamment l'activité sportive régulière. En outre, l'essentiel est de rendre obligatoire un tel enseignement. Tel était l'objet de l'amendement no 16 que j'ai défendu – en vain, malheureusement. En revanche, la définition du contenu précis de l'enseignement ne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet :

Il s'agit d'un amendement d'appel. La forte attente des consommateurs en matière d'alimentation plus sûre, plus saine et de qualité appelle à une évolution du secteur agroalimentaire, tant dans la conception des produits que dans les processus de transformation. Or on constate aujourd'hui un déficit de financement pour les projets qui permettraient à tous d'obtenir des avancées majeures, notamment dans le domaine de la nutrition-santé. Prenons le cas des additifs, présents dans les aliments industriels. Bien qu'autorisés, certains s'avèrent dangereux pour la santé, d'autant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

L'huile de palme est l'huile végétale la plus consommée au monde. Présente dans de très nombreux produits alimentaires de consommation courante, elle est privilégiée par les industriels pour son faible coût de production. L'usage de l'huile de palme pose aujourd'hui des problèmes environnementaux et sanitaires. Le présent amendement tend donc à créer, sur cette huile, une taxe additionnelle appelée à augmenter chaque année jusqu'en 2020. La taxation est ici préférée à l'interdiction car la culture artisanale, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

...its qui composent les menus et la façon dont ils sont cuisinés. Cet affichage prendrait la forme d'une grille d'icônes permettant à la clientèle de savoir ce qu'il y a dans l'assiette et d'identifier les plats qui ont été cuisinés sur place ou préparés, par exemple, à partir de produits biologiques. Un tel affichage présenterait de nombreux avantages : sensibiliser le public aux bonnes pratiques alimentaires ; éduquer au goût et à la santé ; inciter les cuisiniers à préparer des menus faits maison ; valoriser le travail de l'équipe de restauration qui se donnerait la peine d'éplucher des légumes au lieu d'ouvrir des boîtes ; lutter contre le gaspillage alimentaire ; dynamiser les circuits courts. Cet affichage est recommandé par les cuisiniers d'Euro-Toques France, d'Interbio, de Restau'Co et par l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

...nséquences concrètes dramatiques de la malnutrition et de la malbouffe, particulièrement l'obésité, sur les populations des collectivités d'outre-mer. L'amendement demande donc que, six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement en dresse un état des lieux par un rapport qui porterait notamment sur l'application de la loi du 3 juin 2013 visant à garantir la qualité de l'offre alimentaire en outre-mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBlandine Brocard :

...à la proposition de loi une tonalité plus positive que celle du terme de malbouffe – un peu plombant, si vous me permettez l'expression – et évoquer la dimension agréable du bien manger, dont M. Dharréville nous parlait tout à l'heure. Voilà pourquoi je propose d'intituler le texte « proposition de loi visant à améliorer la qualité nutritionnelle des aliments et à encourager les bonnes pratiques alimentaires ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...teurs, aux éducateurs, au Gouvernement et à l'État les outils d'une vraie politique de lutte contre la malbouffe. La version aseptisée qui en résulte correspond bien à ce titre général et plein de bonnes intentions : sans outils, sans garanties, sans contraintes. Or on ne peut se contenter de compter sur la bonne volonté : le bilan des dernières décennies montre que celle des industriels de l'agroalimentaire ne suffit pas, puisque les problèmes de santé publique continuent de se développer de manière exponentielle. De ce point de vue, le changement de titre est donc cohérent, mais le texte demeure très en deçà de ce qu'il aurait dû être. Il est bien regrettable que ce qu'il en reste ne soit que bonnes intentions, sans véritables moyens de s'attaquer au problème.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

... commission des finances, qui s'intéressait au contrôle sanitaire – Éric Alauzet m'avait alors suivi – , j'ai eu le courage d'aller au Havre ouvrir des containers contenant certains produits en provenance d'Europe. J'ai pu vérifier que, lorsqu'ils avaient franchi les portes de l'Union européenne, il n'était plus possible de rien faire. J'avais alors formulé des recommandations pour que la qualité alimentaire soit au rendez-vous. La perspective de cinq ans est tracée. M. le ministre a rappelé toutes les démarches qui ont été accomplies. Il est bon que nous puissions bénéficier d'un bilan d'étape, car il faut enfin sortir du glyphosate. Ne nous donnons pas bonne conscience en disant que notre combat sera terminé dans trois ans : nous savons tous, si nous sommes honnêtes et responsables, que nous ne po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Un mot pour faire le point, à l'issue de tous ces votes. Presque tous les articles de ce texte ont été supprimés ou vidés de leur sens, et je le regrette. L'article 1er, relatif aux additifs, visait à nous protéger de l'industrie de la chimie alimentaire. Je ne peux que constater que les multinationales continueront à faire leur beurre sur notre dos, si je puis m'exprimer ainsi. L'article 2 visait à faire baisser les taux de sel, sucre et acide gras trans. Je regrette que nous ne parvenions toujours pas à emprunter une trajectoire qui nous permettrait de nous conformer aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé. Il s'agit d'un ré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme, rapporteur de la commission des affaires sociales :

L'évolution de nos modes de vie au cours des dernières décennies a profondément marqué notre consommation alimentaire, et l'alimentation industrielle a peu à peu pris la place que nous lui avons laissée à mesure que nous réduisions le temps que nous consacrons à cuisiner, et même à manger. Ainsi, nous consommons désormais six fois plus de plats préparés qu'en 1960, et la part de l'alimentation dans le budget des ménages est passée de 35 % il y a cinquante ans à 20 % aujourd'hui, soit presque moitié moins. Nos m...