Interventions sur "alimentaire"

1024 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...offert », c'est blanc bonnet et bonnet blanc ! Cela s'appelle la marge arrière. Ce qui compte, à la fin, c'est le résultat de l'entreprise. Nous, nous voulons comprendre comment les prix sont construits. Vous ne pouvez pas chiffrer le prix de la mise en avant, vous dites qu'il peut aller de zéro à l'infini. Mais notre propos, c'est précisément d'encadrer les choses, notamment dans le secteur agroalimentaire, pour éviter les dérives qui empêchent les entreprises de vendre leurs produits. Si un petit producteur de fromages de chèvre fermiers est obligé d'investir 100 euros pour vendre dix fromages, c'est comme s'il en offrait quatre pour cinq achetés. Dans la mesure où nous cherchons à encadrer les pratiques, votre réponse, qui consiste à nous dire que le prix de la mise en avant est compris entre zér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

... vous ai bien compris, vous seriez en réalité un distributeur. Selon vous, le choix de fixer le prix revient aux personnes qui passent par vos services pour vendre. Vous donnez l'impression d'oublier les règles de droit : étant celui qui met sur le marché, c'est vous qui êtes responsable en la matière. Pour ma part, ce ne sont pas sur les couches que je fais une fixation mais sur les produits agroalimentaires. Concernant le seuil de revente à perte, par exemple, la responsabilité incombe non au fournisseur qui vous demande de vendre mais à vous, même si vous semblez l'occulter. Par ailleurs, je ne raffole pas de certaines émissions télévisées mais l'une d'elles a évoqué la destruction de produits par Amazon. J'aimerais savoir comment cela se passe quand des produits agroalimentaires ne sont pas vend...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Leclabart :

L'alimentaire est un domaine d'activité dans lequel vous n'êtes pas très présents mais je ne peux croire que vous n'ayez pas très envie de l'investir. Il se trouve que certains distributeurs sont très désireux de travailler avec Amazon, à tel point que vous avez négocié et contractualisé avec Monoprix et d'autres. J'aimerais que vous nous expliquiez la théorie du dernier kilomètre. Comment voyez-vous le dével...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Leclabart :

Selon les distributeurs, le dernier kilomètre est celui qui coûte le plus cher pour livrer un produit chez le consommateur. Amazon, comme d'autres, représente donc une solution. Votre approche future du développement des produits alimentaires passe-t-elle par des accords avec la grande distribution française ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

Une question en marge, mais qui nous intéresse beaucoup car elle a trait aux territoires et à l'agroalimentaire : il a été annoncé à grand bruit que Jeff Bezos avait pris des actions dans Beyond Meat, une société spécialisée dans la production de substituts de viande et de viande in vitro, et qu'il s'apprêtait à utiliser les relais d'Amazon pour distribuer ces produits en Europe. Je vois que vous n'avez pas l'air au courant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Pour que l'on comprenne bien la répartition de votre chiffre d'affaires, pourriez-vous m'indiquer, d'une part, le montant des chiffres d'affaires réalisés respectivement en France et à l'international par le groupe Auchan Retail dans sa globalité et, d'autre part, le pourcentage du chiffre d'affaires dans le domaine agro-alimentaire qui est signé, au niveau des achats, en déflation, en « flat » et en inflation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Est-ce que cela vous parle si j'évoque des industriels de l'agroalimentaire réalisant la plus importante partie de leur chiffre d'affaires en France, adhérents parce qu'ils avaient besoin de services à l'international, mais dont les chiffres d'affaires avec Auchan, donc Patinvest, seraient très faibles dans l'activité services, et dont l'ensemble ou la moitié de ce chiffre d'affaires serait consommé par les taux d'accords ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Comment gérez-vous les pénalités logistiques dans vos contrats avec vos fournisseurs français ? Quelles sont vos pratiques dans ce domaine ? Quels sont les taux de services que vous demandez dans les secteurs alimentaire et non alimentaire ? Garantissez-vous à vos fournisseurs la transparence sur les raisons de l'application de ces pénalités ? Comment leur garantissez-vous le taux d'approvisionnement dans les rayons ? Comment un fournisseur peut-il s'assurer que vos rayons sont bien fournis avec ses produits ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCendra Motin :

Comment gérez-vous les pénalités logistiques dans les contrats vous liant à vos fournisseurs français ? Quelles sont vos pratiques dans ce domaine ? Quels taux de service demandez-vous dans les secteurs alimentaire et non alimentaire ? Pratiquez-vous la transparence avec vos fournisseurs sur les motifs des pénalités ? Comment leur garantissez-vous le taux d'approvisionnement dans les rayons ? Comment un fournisseur peut-il s'assurer que vos rayons sont bien garnis de ses produits ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Je voudrais que l'on comprenne la philosophie d'Auchan Retail. L'objectif d'Auchan est d'emmener des fleurons alimentaires français et internationaux à l'export. Pour cela, peut-on dire que vous leur fournissez des services qui vont vous permettre de faire du business, c'est-à-dire de gagner de l'argent sur votre coeur de métier, ou ces centrales de services sont-elles là aussi, en tant que telles, pour réaliser des bénéfices ? Autrement dit, votre but est-il de gagner beaucoup d'argent à l'exportation, sur votre co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

...e ne pas en mettre, c'est à double tranchant. Si nous n'en fixons pas une, vous être libres de négocier en permanence. Vu la qualité des personnes qui négocient chez vous, cela va engendrer une tension permanente. Si nous ne fixons pas de date, il peut être indiqué dans les contrats que les prix pourront évoluer en fonction de l'évolution des indicateurs de coût de revient, pour les produits agroalimentaires, de l'évolution du coût du pétrole pour le DPH, etc. Cela permettra de remettre des innovations en route. Aujourd'hui les industriels nous disent que cela revient à rouvrir la boîte à claques et à renégocier tout ce qui a été négocié le 28 février, et qu'ils vont attendre septembre ou octobre pour commencer à parler du nouveau produit. C'est ce qui se passe. J'entends bien votre demande de ne pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Nous avons évoqué avec d'autres distributeurs le fait d'avancer la période de négociations, mais aussi de la réduire. Elle va actuellement de la Toussaint au 28 février ; elle pourrait commencer à la Toussaint et se terminer au 31 décembre de l'année civile. Cela expliquerait un lien entre, notamment, tout ce qui concerne les denrées alimentaires et les périodes de récolte, qui ont lieu en ce moment. Pour les denrées alimentaires, cela pourrait être connecté avec la volonté du gouvernement d'avoir des indicateurs de production pour le maillon amont, c'est-à-dire les producteurs, les agriculteurs, les discussions avec les industriels. Ensuite, les industriels se tournent vers les enseignes de la distribution, négocient le plan stratégiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Nous sommes d'accord sur ces négociations en amont pour les denrées alimentaires, et ensuite on se tourne vers les distributeurs. Dans votre discours, vous apparaissez comme des acteurs raisonnables. La guerre des prix est pourtant une réalité. Un bon nombre d'interlocuteurs que nous avons auditionnés nous ont expliqué que la guerre des prix détruisait de la valeur. En fin de compte, cela va à l'encontre de ce qui est bénéfique pour le consommateur. Déjà, cela dénature sa r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

Vous êtes le seul à ne pas avoir commencé vos propos liminaires en disant : « Les industriels sont très gros, et avec Amazon nous allons tous mourir. » Je pense que le commerce en ligne du DPH ou des produits agroalimentaires a un avenir, surtout le DPH et un peu moins l'agroalimentaire. Beaucoup de personnes ont des habitudes d'achat en magasin, et tout le monde n'a pas le réseau internet ou simplement l'envie de commander en ligne. Surtout, il faudrait déporter tant de savoir-faire de la grande distribution à l'intérieur même d'un entrepôt Amazon que je n'imagine pas Amazon se développer seul aujourd'hui. Il est ob...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

En fin de compte, Amazon est pour l'instant le seul à pouvoir commercialiser, avec Cdiscount, du DPH ? Pour l'agroalimentaire, il passe par vous, pour la livraison rapide. Le DPH ou de gros produits comme l'eau et le lait sont les seuls que l'on peut trouver. Si l'on achète un kiwi sur Amazon, il vient de chez Casino ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur :

L'on nous parle toujours d'internet qui tue la grande distribution, mais les chiffres montrent qu'internet ne tue pas encore la grande distribution. Pouvez-vous nous donner des chiffres sur la répartition de l'achat de produits agroalimentaires sur internet ? Je n'arrive pas à les obtenir de la part de vos concurrents. Les Français cliquent sur un site internet : Leclerc Drive, Carrefour Drive, Auchan Drive, Cdiscount… Comment se répartit aujourd'hui cette masse d'argent issue des produits commandés par nos concitoyens ? Qui est leader ? J'ai l'impression qu'il y a un grand leader de l'achat sur internet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit, président :

Je ne comprends pas très bien. Cora adhère à Interdis et de ce fait confie à Carrefour la gestion, la négociation d'achat à 179 entreprises alimentaires et 30 non alimentaires. Provera est une centrale d'achat qui n'intervient pas dans les négociations d'Interdis. Vous ne parlez pas de vos plans d'affaires à Interdis lorsque Cora négocie avec les marques. Vous nous avez expliqué que Provera est le négociateur, la centrale qui négocie avec les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoland Lescure, président :

Mes chers collègues, nous sommes aujourd'hui réunis pour la présentation du rapport d'application de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (dite « Egalim ») six mois après sa promulgation. Messieurs les rapporteurs, vous avez la parole.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur :

Monsieur le président, mes chers collègues, nous présentons ce matin devant vous le rapport d'information sur l'application de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous. Le présent rapport est réalisé en application du premier alinéa de l'article 145-7 du Règlement de l'Assemblée nationale, aux termes duquel deux rapporteurs, dont le rapporteur de la loi – que j'ai l'honneur d'avoir été – et un autre rapporteur appartenant à un groupe d'opposition, mon collègue Jérôme Nury, très impliqué sur ce texte, doiv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury, rapporteur :

...pplicable aux coopératives, avec pour objectif d'améliorer la lisibilité et la transparence des informations données aux associés-coopérateurs, je vais y revenir ; – le code de commerce dans sa partie relative aux pratiques commerciales restrictives de concurrence et autres pratiques prohibées, afin de gagner en lisibilité notamment pour les dispositions propres aux produits agricoles et denrées alimentaires et de progresser en efficacité des procédures applicables à tous les secteurs. Sur ce sujet, l'ordonnance assouplissant les critères de mise en oeuvre de l'action en responsabilité pour prix abusivement bas était particulièrement attendue. Nous nous réjouissons que les indicateurs de coût et de prix au coeur de la nouvelle contractualisation soient également utilisés dans le code de commerce. Un...