Interventions sur "alsace"

724 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

À vouloir tracer trop de frontières autour de cette belle Alsace, on risque de faire oublier toutes les belles choses qui l'entourent. Quelqu'un qui habite en Belgique aura peut-être envie de passer par les Ardennes, puis par la Lorraine pour déguster une quiche, puis par les Vosges pour goûter la confiture de myrtilles, avant d'arriver chez vous. Demain, si les touristes ne s'arrêtent qu'en Alsace, ils ne pourront pas bénéficier de toutes les bonnes choses qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Straumann :

Vous faites erreur, madame la ministre, quand vous dites que la marque Alsace a été transférée à l'ADIRA. Ce n'est pas cette agence, mais une autre structure qui gère le tourisme. Nous y reviendrons. En outre, ce transfert est une délégation. Autant dire que, quand la collectivité souhaitera reprendre sa marque, elle pourra le faire. Si, pour l'heure, elle accepte de la louer, pendant la discussion, ne perdons pas de vue qu'elle peut la reprendre à tout instant pour l'insc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Straumann :

Les Vosges constituent en quelque sorte le poumon de la plaine d'Alsace, et les plus hauts sommets de ce massif se trouvent non dans le département des Vosges, mais en Alsace. Si j'ai toujours plaidé pour ce rapprochement, c'est qu'il existe un effet d'entraînement touristique qui fonctionne sur ce massif, mais qui ne s'étend pas jusqu'à Nancy ou Reims. Ce sont incontestablement des marchés différents.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

...encore exprimé sur le tourisme, je vais donc le faire en défendant cet amendement. Le nombre important de députés qui ont souhaité s'exprimer sur l'article montre que le développement touristique intéresse beaucoup de gens. La plupart des territoires disposent d'atouts dans ce domaine. Longtemps, les agences départementales du tourisme – ADT – ont assuré la promotion de leur territoire. Mais, en Alsace, nous sommes allés un peu plus vite que les autres, puisque les deux ADT du Haut-Rhin et du Bas-Rhin ont rapidement travaillé ensemble. Par la suite, quand elles ont fusionné, nous avons conservé le sigle ADT correspondant à une nouvelle appellation : Alsace destination tourisme. L'Alsace est aujourd'hui une destination prisée, identifiée par les professionnels du tourisme, les acteurs de l'écon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

L'objectif de l'amendement est simple et c'est un point sur lequel nous tenons à argumenter. Aux termes de la rédaction actuelle, la Collectivité européenne d'Alsace doit exécuter : elle anime et elle coordonne. Nous souhaitons qu'elle puisse décider. Mme la ministre nous répond : « Aujourd'hui, un accord existe. Circulez, il n'y a rien à voir. » Nous affirmons dans cet hémicycle – c'est notre rôle, en tant que parlementaires – que la Collectivité européenne d'Alsace n'a pas pour seule mission d'exécuter. Elle doit jouer un rôle de décision en définissant la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Nous ne sommes pas du tout satisfaits. L'Alsace avait créé la marque Alsace, qui me semble identitaire, au sens où elle constitue un identifiant et où elle nous appartient. Cette marque est notre image. Elle ne saurait appartenir à d'autres. On peut sans doute considérer qu'un accord a été passé. Mais, madame la ministre, nous sommes parlementaires. À ce titre, nous avons vocation à nous exprimer. Si les présidents des deux conseils départeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Mais nous ne sommes pas tenus par cet accord restrictif. Que diriez-vous, madame la ministre, si la marque France appartenait à la Belgique ou à l'Autriche ? Vous diriez que cette marque est identitaire. J'utilise le même argument à propos de l'Alsace. Je n'ai pas plaidé pour la reconnaissance en tant que tel du peuple alsacien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Je ne suis pas sur cette ligne. Mais je ne peux pas imaginer que, sur la marque, le statu quo puisse être maintenu, même à moyen terme. À mon sens, c'est une faute majeure, inacceptable, impardonnable, que de nous dire qu'on peut en rester là et que la marque Alsace ne sera pas la propriété des Alsaciens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Straumann :

Nous souhaitons un grand symbole. Vous avez accepté – et vous recourrez pour cela à la voie réglementaire – que nous puissions apposer sur les plaques d'immatriculation un symbole Alsace. Nous n'en avons pas encore discuté, mais il est probable que nous retiendrons le célèbre A coeur alsacien, de couleur rouge, qui symbolise l'Alsace, la maison alsacienne, la coiffe alsacienne… Imaginez-vous que la CEA dépende toujours, par exemple pour les plaques d'immatriculation, de la bonne volonté de la région Grand Est, et que ces éléments n'appartiennent pas à la collectivité concernée ? ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Nous avons dû accepter qu'aux termes de la loi NOTRe, le tourisme soit une compétence partagée entre les communes, les départements et les régions. Or concrètement, à quoi sert la marque Alsace, sinon à permettre à la région Grand Est de faire la promotion des autres territoires qu'elle regroupe ? Dans ces conditions, pourquoi ne pas transférer la propriété de la marque Alsace et du A coeur pour en permettre une animation et une exploitation en vue d'élaborer une vraie stratégie touristique de l'Alsace ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

C'est un amendement qui va détendre l'atmosphère ! L'Alsace partage avec ses voisins le massif vosgien. Une de nos plus grandes associations, le Club vosgien, a été créée sous la première période allemande. Nous rencontrons une difficulté concernant le balisage des sentiers internationaux qui traversent la région. Au balisage de type français s'oppose celui de style rhénan sur les sentiers internationaux. Pour arbitrer ce différend, nous proposons de conf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il est vrai que nous sommes tout-terrain ! Entre le chef de filat en matière de coopération transfrontalière et la compétence en matière de tourisme, qui inclut l'animation, la promotion et la coordination, la collectivité européenne d'Alsace devrait être à même de développer le tourisme vert. Par ailleurs, on pourrait développer toutes les formes de tourisme. À ce propos, j'ai été surpris de ne pas voir d'amendement sur l'oenotourisme. Il est peut-être encore temps d'en déposer un – je plaisante, naturellement ! Votre amendement me paraissant satisfait, j'en demande le retrait ; à défaut, l'avis serait défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

... de la randonnée pédestre essaie d'imposer ses normes et de contrer ce qui a été mis en place par des bénévoles du Club vosgien depuis plus d'un siècle. Cette association rayonne d'ailleurs dans une dizaine de départements autour du massif vosgien. Je vous invite à interroger le président de la Fédération du Club vosgien, qui a indiqué, devant la presse régionale, que la collectivité européenne d'Alsace, en cours de constitution, devait s'emparer sans tarder de ce sujet, faute de quoi nous perdrions le fruit de plus d'un siècle de travail des bénévoles sur l'ensemble de ce territoire. C'est un sujet très pratique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Le bon sens voudrait que l'on confie cette mission à la collectivité européenne d'Alsace.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Straumann :

Madame la ministre, j'avais posé une question au Gouvernement à ce sujet il y a quelques semaines, dont j'attends la réponse. L'État a confié à la Fédération française de la randonnée pédestre le monopole du choix des itinéraires et de la signalétique. Les décisions qu'elle a prises vont à l'encontre d'une signalétique qui existe depuis plus de 150 ans en Alsace. On menace même de ne plus référencer les itinéraires alsaciens, parce que nous ne respectons pas la signalétique imposée au niveau national. Or, je le répète, la signalétique alsacienne bénéficie d'une antériorité de plus d'un siècle et demi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Il est curieux qu'on ne soit pas capable d'accéder à ce genre de demandes, en particulier celles qui sont formulées par mes amis alsaciens. La collectivité européenne d'Alsace, par exemple, ne sera pas propriétaire de la marque Alsace, ce qui est un peu étrange. Dans un autre ordre d'idées, La Poste trouve que certains noms d'origine bretonne ne sont pas beaux et qu'il faut les traduire en français, telle la commune de Telgruc. On fait face à une absurdité à peu près totale. On veut réécrire ce qui a été fait par l'histoire. Je vais parler d'un sujet qui va énerver ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

Si tant est que de nouvelles facultés de pilotage de la politique touristique soient conférées à la collectivité européenne d'Alsace, cet amendement demande que celle-ci remette au Parlement un rapport sur les effets réels des mesures prises.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Cet amendement vise à ce que le Gouvernement confie à la collectivité européenne d'Alsace compétence en matière d'activités économiques de proximité, en déclinaison du schéma régional de développement économique, d'innovation et d'internationalisation. Il est en effet essentiel de traiter ces questions au plus près. Vous avez vous-même rappelé, madame la ministre, le rôle joué par l'ADIRA. Il faut que ce rôle soit pleinement assumé. Tel est l'objet du présent amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

M'étant longuement exprimé à la tribune cet après-midi sur le sujet, je présenterai brièvement les amendements. Nous avions auparavant deux fédérations départementales – du Haut-Rhin et du Bas-Rhin – et une fédération régionale alsacienne. Nous avions des sportifs champions d'Alsace, cela fonctionnait sans difficulté majeure. Puis la région Grand Est, création de l'État, a posé l'obligation de s'organiser à l'échelle de son territoire pour pouvoir toucher les subventions. Toutes les fédérations sportives, sous la pression de l'État, et accessoirement de la région, ont dû s'organiser à l'échelle du Grand Est. Or, je vous rappelle que c'est un territoire plus grand que les Pay...