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Cet amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à financer la création de maisons communes art et culture dans les régions. La demande émane de l'UFISC – l'Union fédérale d'intervention des structures culturelles. Dans sa diversité, le champ culturel a besoin d'outils de structuration dans les régions, pour définir des stratégies territoriales, instaurer des espaces de décision, et contribuer à la « coconstruction », comme on dit maintenant, des politiques culturelles. Contrairement aux ...
Les structures culturelles seront soutenues dans le cadre du plan de relance ; les tiers-lieux et les ateliers de fabrique artistique, qui réunissent de nombreux acteurs, bénéficieront ainsi d'une enveloppe de 30 millions d'euros, dans les secteurs du théâtre, de la danse et du cirque. Dans la crise que nous traversons, il vaut mieux donner la priorité au soutien aux structures et acteurs qui existent déjà – les artistes, les auteurs, les compagnies et les théâtres, labellisés ou non. Avis défavorable, à titre personne...
...a conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, celle de financer directement sur crédits budgétaires cet établissement public. Madame la ministre, dès votre arrivée au Gouvernement, vous avez cherché à éteindre – et vous avez eu raison – ce début de polémique, en indiquant clairement que le loyer de 213 000 euros des locaux de l'établissement public, situés dans la cité Martignac, à côté d'ici, serait pris en charge directement par le ministère. La doctrine du ministère est constante depuis toujours : tous les établissements publics culturels bénéficient d'une subvention pour charges de service public, à leur création – sauf peut-être celui de Chambord, parce qu'il dispose de recettes propres suffisantes. Il faut absolument montrer que le ministère assure le financ...
...vons besoin d'une transparence totale, si l'on ne veut pas décourager les donateurs. Nous avons auditionné, entre autres, le général Georgelin, et il est bien précisé que les salaires et le loyer d'un établissement public n'ont pas à être pris en compte par les donateurs. Sur cette question du loyer, il me semble que vous n'avez pas été assez précise. Au nom de quoi le loyer d'un bâtiment qui appartient à l'occurrence à Matignon, si mes informations sont bonnes, devrait-il être financé par des donateurs ? Soit l'État fait une croix sur ce loyer, soit le ministère de la culture le prend en charge. Quant à nos demandes relatives au patrimoine régional, elles n'ont absolument rien à voir avec ce dont nous discutons. Vous ne pouvez pas employer cet argument. Les choses doivent être clairement ...
En premier lieu, et je vous l'ai dit, le montant de 6,7 millions d'euros peut sans doute être réduit si nous limitons les financements au loyer et aux salaires, mais nous n'avons pas réussi à obtenir les données comptables de l'établissement. Ensuite, si nous avons créé, dans le cadre de la loi, une commission de suivi de l'utilisation de la souscription, à laquelle participent notamment le président de la commission des finances et celui de la commission des affaires culturelles, c'est précisément pour contrôler que les dons sont exclusivement utilisés pour financer les travaux de restauration prévus par la loi. Nous devons être très attentifs à conserver la confiance des donateurs, d'autant qu'à ce jour, seule une partie des promesses de dons faites par les en...
... millions d'euros la hausse du Fonds national pour l'emploi pérenne dans le spectacle – FONPEPS – , géré par le ministère de la culture. Ce fonds devait, à l'origine, être doté d'une enveloppe budgétaire de 90 millions d'euros qui n'a jamais été atteinte. La crise mettant en péril de nombreuses petites structures et de nombreux emplois, il apparaît nécessaire d'accroître les soutiens aux emplois artistiques, très fragilisés. Il conviendrait notamment de faire évoluer les critères d'accès au FONPEPS et de l'ouvrir notamment aux acteurs de l'art visuel, qui ont du mal à en bénéficier. Plus globalement, il faudrait simplifier les procédures et réduire les délais de paiement, pour préserver la trésorerie des associations ou des petites structures. Enfin, nous préconisons d'effectuer les contrôl...
Nous reconnaissons évidemment l'effort qui a été fait, mais je tiens à insister également sur le besoin de formation de ces professions. Il est important que ces artistes puissent continuer à innover, et l'on constate, à cet égard, un important manque de moyens – je pense en particulier au théâtre et aux scènes régionales.
Nous proposons une nouvelle répartition des crédits de la culture afin d'apporter un soutien à l'architecture et aux espaces protégés et, plus particulièrement à la revitalisation des centres anciens dans les petites villes, c'est-à-dire les villes de moins de 20 000 habitants, qui sont souvent en dessous des radars. Restaurer l'activité des centres-bourgs demande des actions fortes sur l'habitat, afin notamment de résorber la va...
...ramme action coeur de ville, notamment celles de Gien et de Romorantin, qui sont par ailleurs des sites patrimoniaux remarquables. La mise en valeur du patrimoine est doublement intéressante : du point de vue de la préservation du patrimoine bien sûr, mais aussi parce que l'attractivité des monuments concourt à la revitalisation des centres-villes. Ces dernières années, notamment au titre de ma participation à la commission de surveillance de la Caisse des dépôts j'ai pris contact à plusieurs reprises avec les responsables du programme action coeur de ville afin d'appeler leur attention sur la dimension patrimoniale de plusieurs sites : plus de la moitié des 222 opérations correspondent en effet à des sites patrimoniaux remarquables. D'ailleurs, dans le cadre des études financées par la Cai...
...res, les orchestres d'harmonie, les bagads bretons et autres structures musicales de ce type. Le 17 décembre 2019, l'Assemblée avait décidé la création d'un fonds de soutien en leur faveur, que votre prédécesseur, madame la ministre, s'était engagé à doter de 3 millions d'euros. Nous reprenions ainsi une des propositions de l'agenda rural, à l'élaboration duquel notre collègue Daniel Labaronne a participé, et dont Édouard Philippe a annoncé l'application le 25 septembre 2019. Lorsque le secrétaire d'État chargé de la ruralité est venu dans ma circonscription, le 24 septembre 2020, il a eu la chance de bénéficier d'un magnifique concert organisé spécialement pour sa venue et de se rendre compte de l'utilité de ces structures. Avec plus de 500 000 musiciens, les sociétés de musique sont popul...
Enfin, bien que certaines existent depuis parfois plus de 150 ans, elles n'ont rien d'obsolète et ne se contentent pas de retravailler des compositions anciennes ; elles mettent aussi en valeur la musique du septième art, celle d'Hans Zimmer, de John Williams ou d'Ennio Morricone, qui nous a malheureusement quittés l'été dernier.
Sur le fond, je partage votre souci de soutenir la culture dans les territoires et d'être attentifs aux équilibres territoriaux. Je sais aussi qu'un engagement avait été pris l'année dernière par le ministre de la culture. Mais entre-temps, la crise, qui frappe fortement la culture, est passée par là. La priorité n'est sans doute pas au soutien de structures qui, en raison du confinement, ont faiblement consommé leur...
Je précise que Joël Giraud s'est fortement mobilisé sur ce dossier. Comme je l'ai montré en citant les exemples de Narbonne, d'Aix ou de la Seine-Saint-Denis, ces sociétés musicales ne sont pas qu'un fait rural mais aussi un fait urbain, et partout elles favorisent le lien social. Elles ne sont pas spécialement fragiles, mais ce sont des structures populaires, composées de musiciens amateurs disposant de peu de moyens et qui, bien souvent, payent eux-mêmes leurs instruments. J'espère donc vraiment que ces 2 millions d'euros, au-delà du soutien aux fédérations, permettront de financer une action publique directe, dont vous pourrez vous pr...
Il propose une nouvelle répartition des crédits de la culture afin de mieux soutenir le patrimoine linguistique. Les langues régionales sont une partie intégrante de notre culture, de notre histoire et de notre patrimoine, comme l'indique l'article 75-1 de la Constitution. Elles contribuent à la vitalité de nos territoires en participant à la valorisation de nos traditions et favorisent la transmission d'une mémoire et d'une ...
… car si j'approuve vos propos, je constate que vous ne souscrivez pas aux demandes concrètes attachées à l'amendement, ce que je regrette. Nous avions là l'occasion de manifester un soutien à ce qui constitue un morceau de notre culture, très clairement identifié dans notre Constitution, à l'article 75-1. Je vous y renvoie, c'est un des aspects positifs de la réforme de 2008 voulue par le Président Sarkozy.
Vous l'avez rappelé, l'enseignement du créole est proposé dans la plupart des établissements scolaires des territoires d'outre-mer. L'ouverture en 2019 d'une agrégation de créole devrait conforter la place du créole à l'université. En outre, l'organisation à La Réunion, en octobre 2021, des états généraux du multilinguisme dans les outre-mer aura pour objectif de mettre en place une politique linguistique favorable à un multilinguisme équilibré.
En tant que membre de la commission des affaires culturelles, en tant que martiniquaise et vice-présidente de la délégation outre-mer, je souhaite rappeler que la valorisation des langues régionales est aussi la valorisation de la culture générale et qu'elle permet de lutter contre les discriminations. L'année dernière, j'ai présenté un rapport sur les discriminations en outre-mer, avec Cécile Rilhac et Josette Manin ; une de ses recommandations, la troisième, est le renfor...
...te-Dodu. Afin de sauvegarder et de préserver ces richesses culturelles, certains territoires d'outre-mer doivent avoir recours à des spécialistes extérieurs, parfois internationaux – provenant d'Afrique, d'Inde, de Chine… Mais faire appel à une expertise extérieure a un coût important et rend difficile la rénovation d'oeuvres, de bâtiments, et ce malgré l'ingéniosité dont font preuve certains départements, dont témoignent la mise en place des réseaux de professionnels du bâti à La Réunion par le biais des Entretiens du patrimoine de l'océan Indien ou la suppression des climatiseurs dans certains musées, rompant avec les normes appliquées dans l'Hexagone. Les particularités liées au caractère ultra-périphérique de ces territoires requièrent des dispositifs particuliers, plus coûteux. C'est l...
D'une manière générale, je ne suis pas favorable aux rapports. Je donnerai donc un avis défavorable, à titre personnel car l'amendement n'a pas été examiné par la commission. Mais en tant que rapporteur spécial, je suis très attentif à ce que l'outre-mer prenne toute sa part dans le programme 175, car il le mérite. À La Réunion, il y a 26 immeubles classés et 168 immeubles inscrits. Dans tous les domaines, qu'il s'agisse de la protection du patrimoine ou des fouilles archéologiques de l'Institut national de recherches archéologiques préventives, l'INRAP, des crédits considérables sont utilisés en outre-mer, et c'est une très bonne chose. En Guadeloupe, sous la précé...
Je tiens à remercier notre collègue Jean-Hugues Ratenon pour son précédent amendement : pour moi qui viens de la Polynésie française, le bilinguisme est également une évidence. Je crois, comme notre collègue, que sa promotion est nécessaire, notamment pour favoriser la cohésion sociale. En revanche, je ne soutiendrai pas l'amendement no 2571 , même si j'en comprends l'idée. Permettez-moi de partager avec vous l'expérience de la Polynésie, monsieur Ratenon, où de très beaux partenariats ont été développés. Il y a une dizaine d'années, nous avons restauré l'une des plus belles églises de Polynésie, la première construite dans notre territoire. Nous avons travaillé à ce projet de rénovation avec les Compagnons de France pendant plusieurs années. Ce type de partenariat est source d'enrichiss...