Interventions sur "augmentation"

110 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

L'amendement que j'ai défendu, s'il concernait évidemment les retraités, visait principalement les personnes bénéficiaires de pensions d'invalidité. Il ne faut jamais oublier le décalage qu'il y aura entre l'augmentation de la contribution sociale généralisée, en janvier 2018, et le début du dégrèvement de la taxe d'habitation, qui ne commencera à être visible qu'à la fin de l'année 2018. Mais si, monsieur Darmanin !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Cela signifie qu'il y aura, dans les années à venir, un ajustement à la baisse des salaires et que les négociations salariales annuelles seront très contraintes, car de nombreux employeurs prétexteront que les salariés ont déjà eu leur augmentation du pouvoir d'achat. Si j'étais ironique, je dirais que vous avez inventé une forme de revenu universel – mais pour le pire, pas pour le meilleur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

Cette augmentation pose un double problème, de justice et de morale. En effet, il s'agit de personnes qui ont subi dans le même temps une atteinte physique, qui diminue leurs capacités, une atteinte à l'estime de soi, et une atteinte considérable à leurs revenus. Et c'est à elles qu'il sera demandé, par le biais de l'augmentation de la CSG, de contribuer à l'augmentation des revenus et du pouvoir d'achat des salari...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

L'augmentation de la CSG qui vise les pensionnés d'invalidité touche, comme celle qui vise les retraités, les plus fragiles et les plus faibles. C'est consternant, monsieur le ministre : comment peut-on vivre quand on perçoit entre 400 et 800 euros ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Saulignac :

Il peut y avoir des désaccords sur un certain nombre de solutions qui sont néanmoins toutes moralement acceptables, mais d'un point de vue moral, je le répète, je ne sais pas comment on peut assumer le fait de faire financer la protection sociale par des personnes en situation d'invalidité. C'est pourquoi notre amendement vise à les exclure de l'augmentation de la CSG en maintenant le taux actuel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Je vous rappelle enfin qu'il n'y aura pas d'augmentation de CSG pour celles et ceux qui n'en paient pas aujourd'hui. Par ailleurs, jusqu'à 1 400 euros de revenus mensuels, il n'y aura pas d'affectation de recette de CSG nouvelle. Enfin, les bénéficiaires d'une pension d'invalidité dont les revenus sont inférieurs ou égaux à 2 500 euros nets par personne et qui paient aujourd'hui une taxe habitation en seront exonérés. De ce fait, je le répète mais c'es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Je profite de la discussion de ces amendements pour poser une question à M. le ministre. Le Gouvernement s'est engagé à augmenter l'allocation aux adultes handicapés – AAH – pour atteindre 900 euros mensuels, si j'ai bien compris, à l'échéance de novembre 2019, c'est-à-dire dans deux ans. Cela représentera une augmentation de 10 à 11 %. Ces allocataires seront-ils touchés par l'augmentation de la CSG ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Je vous le demande parce que les associations de personnes handicapées s'inquiètent de savoir si elles sont dans la nasse ou non. Si vous me confirmez qu'elles seront épargnées par l'augmentation de la CSG, c'est une bonne réponse !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet, rapporteur pour avis de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Il avait pour seul but de nous faire réfléchir et de continuer à avancer. J'ai bien noté les propos que vous avez tenus tout à l'heure, monsieur le ministre – vous aviez d'ailleurs répondu la même chose, me semble-t-il, en commission au Sénat – et votre engagement à trouver un dispositif de réduction fiscale qui permette de compenser l'augmentation de CSG pour ces personnes. Je retire donc mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

...e de la CSG afin que 50 % d'entre eux, soit 1,7 million de retraités supplémentaires, ne soient pas pénalisés. Nous avons évidemment conscience des contraintes et des conditions dans lesquelles le Gouvernement a dû construire ce budget. Néanmoins, cet amendement constituerait un signal fort et surtout une réponse attendue par de nombreux retraités. Nous proposons de financer cette mesure par une augmentation de la taxe sur les boissons sucrées, dont l'effet est d'ailleurs double puisqu'elle poursuit également un objectif important de santé publique. L'amendement no 477 est un amendement de repli, qui tend à n'appliquer cette mesure que pour l'année 2018, dans l'attente de la montée en charge du dispositif sur la taxe d'habitation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

... pour être soumis à un taux de 8,3 %. Je sais bien que nos amendements ne seront pas adoptés, mais j'ai une proposition à faire. Nous sommes en première lecture et vous voyez bien, monsieur le ministre, madame la ministre, qu'après trois heures de débat quasiment sur tous les bancs, sauf ceux de la majorité présidentielle, le sujet ne fait pas l'unanimité. Je propose donc de faire en sorte que l'augmentation de 1,7 point ne s'applique qu'au-delà de 1 600 ou 1 700 euros nets de retraite par mois, et de maintenir le taux de 6,6 % pour les personnes dont le revenu fiscal de référence se situe entre 14 375 et 16 320 ou 17 000 euros. Ce serait une vraie mesure de justice fiscale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...ent rejoint celui de Mme Dubié et fait écho à certaines des questions qui se sont posées pour savoir à quel montant il était acceptable de fixer le seuil d'application de la hausse de la CSG pour les retraités. Nous estimons qu'il n'est pas acceptable d'appliquer une hausse de la CSG à des revenus de 1 300 euros par mois, ou 1 390 euros selon qu'on a plus ou moins de 65 ans, ce qui revient à une augmentation de l'ordre de 250 à 300 euros par an. C'est d'autant moins acceptable que certaines personnes doivent payer une maison de retraite, qui coûte 2 000 ou 2 200 euros par mois, et plutôt 2 500 euros si elle est médicalisée, voire 3 000 en région parisienne. Avec cet amendement, nous proposons donc que la hausse de CSG ne s'applique qu'au-delà de 3 000 euros nets de revenu par mois. Nous considérons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Ce projet, c'est la réforme de la taxe d'habitation, c'est l'augmentation de la prime d'activité, c'est l'augmentation du minimum vieillesse et de l'allocation adulte handicapé, bref toutes ces réformes que nous finançons dans le budget de l'État et le budget de la Sécurité sociale et pour lesquelles il est indispensable que nous conservions un équilibre. Enfin, j'appelle votre attention sur un argument de forme, qui a son importance : nous examinons ici le budget de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Nous assistons depuis une vingtaine de minutes à un débat entre les différents groupes de la majorité présidentielle pour savoir à quel seuil doit se situer l'augmentation de 1,7 point de la CSG. Vous comprendrez que les Républicains ne participent pas à ce genre de débat, dès l'instant où nous n'avons qu'une position politique depuis le début : le refus de l'augmentation de la CSG pour tout le monde. C'est une question de principe. Toutes celles et tous ceux qui cherchent à modifier les seuils n'avaient qu'à voter la suppression de l'article 7 – voilà une solutio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je n'ai pas tout à fait le même sentiment que M. Door. Nous sommes évidemment en désaccord, c'est apparu assez nettement, sur la philosophie des propositions qui nous ont été faites. Nous nous sommes opposés à la suppression des cotisations salariales et à l'augmentation de la CSG. À ce stade de la discussion, nous voulons tout faire pour limiter au maximum les effets que nous jugeons négatifs des propositions que vous faites. Nous avons mis le doigt, avec d'autres, sur un problème ressenti assez largement dans cet hémicycle à propos de la situation des retraités. Tout ce qui pourrait être gagné pour élever le seuil à partir duquel commencera à s'appliquer cette...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Mignola :

Il aurait été possible dans ce cas de financer les 500 millions que coûte la proposition de ce soir et d'éviter au moins pendant un an aux retraités les plus modestes d'être frappés par l'augmentation de la CSG. Il se trouve que nous avons été battus sur l'ISF. C'est donc par esprit de cohérence et par esprit de loyauté envers la majorité à laquelle nous appartenons que nous voterons contre ces deux amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...risques en exécution ». L'article 6 rehausse le taux de progression des dépenses de l'année en cours à 2,1 %, ce qui marque d'ailleurs une rupture par rapport aux années récentes puisque, entre 2013 et 2016, l'objectif avait été graduellement ramené de 2,7 % à 1,75 %. Bien que relevé, l'ONDAM pour 2017 est en réalité sous-estimé. En effet, quand on corrige les différents biais de construction, l'augmentation prévue des dépenses dépasse 2,4 %. Si j'évoque ce sujet, c'est parce que la Cour des comptes souligne une forte tension sur la construction des ONDAM pour 2018 et les années suivantes, ainsi que la nécessité de fixer des objectifs de dépenses rigoureux. Madame et monsieur les ministres, quelle réponse apportez-vous à la recommandation de la Cour des comptes, qui propose de « formaliser [… ] un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... nombre de Français dans la rue. Il s'agit d'une chape destinée à peser sur les dépenses remboursées, comme si nous mettions un plomb sur la tête d'un enfant pour arrêter sa croissance. Depuis sa création, l'ONDAM a toujours été inférieur à la progression naturelle des dépenses de santé, et ce de façon de plus en plus marquée. Nous sommes passés d'une progression de 3 %, je crois, en 2010, à une augmentation de 2,3 % cette année. Nous avons donc atteint un niveau historiquement bas. Plus ça va, moins ça va ! L'ONDAM porte bien son nom : on dame !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

L'article 6 de ce projet de loi opère un débasage de l'ONDAM voté en 2017 en en rectifiant les sous-objectifs pour prendre en compte les augmentations de charges liées à la signature de la convention médicale de 2016. Ce rebasage est dommageable, car les augmentations de charges portent sur les seuls établissements de santé qui voient leurs dépenses diminuer au titre de l'ONDAM 2017. Surtout, il change les bases de calcul de l'ONDAM 2018, traité à l'article 54 et pour lequel, madame la ministre, vous affichez une augmentation de 2,3 %. Or, ce...