Interventions sur "cancer"

350 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas, rapporteure :

Cet amendement vise à demander au Gouvernement un rapport exhaustif sur la prise en charge de la douleur notamment dans les centre d'oncologie pédiatrique. Il s'agit d'une question centrale dans les problématiques de cancer, que les douleurs soient dues à la maladie elle-même et à son évolution ou aux effets directs ou secondaires du traitement que le patient reçoit. Puisque la parole m'est donnée, je répondrai à M. Lauzzana qui a présenté la position de son groupe sur l'article 4. Cher collègue, j'entends votre objection quant au fait que le sujet dont traite l'article 4 est de nature réglementaire et non législa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Nous saluons la volonté, dans cette proposition de loi, d'étendre aux jeunes de vingt et un ans et moins le délai réduit d'entrée en vigueur du droit à l'oubli en cas de cancer, mais nous souhaitons franchir un cap supplémentaire en étendant ce délai de cinq ans à l'ensemble des personnes concernées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas, rapporteure :

Vous proposez une nouvelle rédaction de l'article 5 pour appliquer immédiatement une des promesses de campagne du Président de la République, en généralisant le droit à l'oubli à cinq ans pour tous, alors que ma proposition se borne à améliorer la situation des jeunes anciens patients du cancer. Je vous suggère de vous en tenir à ma proposition. Il ne faut pas oublier que le droit à l'oubli est mis en oeuvre dans le cadre de la convention AERAS. Un changement de l'ampleur de celui que vous proposez mériterait des études d'impact beaucoup plus fines et une concertation avec l'ensemble des parties prenantes, pour être assuré de ne pas risquer un blocage du processus. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAudrey Dufeu :

...es législativement en 2007 et modifiées en 2015 avec l'introduction du droit à l'oubli, ces mesures n'ont pas fait l'objet d'une évaluation réelle depuis 2009. Si des statistiques sont présentées régulièrement, il convient désormais de publier un rapport plus détaillé sur l'accès au crédit et aux assurances des personnes présentant un problème grave de santé, notamment celles ayant souffert d'un cancer pédiatrique. Ce rapport permettra d'aller plus loin que de simples données statistiques, aussi précises soient-elles, et de procéder à une évaluation qualitative des besoins et des évolutions possibles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...st pas très responsable et nous n'envoyons pas le meilleur signal aux enseignants et aux étudiants. Mais il y a pire. Chacun connaît dans cette assemblée les raisons pour lesquelles nous devons prolonger la séance de ce soir. Il ne s'agit pas des crédits dédiés aux enseignants et aux étudiants, mais de la discussion de l'amendement no 988, adopté par la commission des finances, qui porte sur les cancers pédiatriques. La seule raison pour laquelle la majorité nous demande de siéger cette nuit, c'est qu'il y a un différend portant sur quelques millions d'euros à consacrer à la recherche contre les cancers des enfants et adolescents. Voilà la raison pour laquelle on nous pousse à rester ici cette nuit. La tentation existe toujours, pour repousser un amendement que l'on considère comme inquiétant...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélie de Montchalin, rapporteure spéciale :

...n pas 3 %, comme dans le reste du budget. Deuxième élément intéressant pour notre débat nocturne, les travaux de la mission d'évaluation et de contrôle, menée avec Daniel Hérin et Patrick Hetzel sur le financement de la recherche dans les universités, ont conclu à la nécessité d'une vision consolidée beaucoup plus claire des budgets engagés par les organismes et par les universités. Le sujet des cancers pédiatriques, sur lequel nous reviendrons dans ces débats, est un exemple assez illustratif de la grande diversité des financements sur des sujets sociétaux et transversaux. Le projet de construction d'un système d'information dit « SI Labo » participe de ce mouvement de consolidation ; il doit être étendu et soutenu. Je défendrai donc un amendement pour que votre ministre encourage d'ici 2022 l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

...de particuliers. La diminution du nombre d'assujettis à l'ISF a fortement diminué le nombre de donateurs. Or, la recherche doit s'intensifier sur le plan médical pour répondre à de nouveaux défis – le virus Ebola ou Zika, face auxquels nous sommes insuffisamment armés. Chacun est conscient également de la nécessité de renforcer les recherches pour lutter contre cette horreur que représentent les cancers pédiatriques. Avec Mme Laurence Dumont, je salue le travail réalisé par le centre de recherches de Caen pour développer de nouvelles radiothérapies. Ce centre doit disposer de moyens renforcés pour remplir sa mission. Nous vous encourageons par conséquent à améliorer ce budget qui nous paraît insuffisant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...s satisfaits de voir réaliser une évaluation de cette action 03 du programme 231. Concernant la partie recherche de cette mission, les crédits augmentent de 2,24 %. Il s'agit d'un effort budgétaire réel en faveur de la recherche et de l'innovation. Nous solliciterons toutefois toute votre attention, madame la ministre, sur les moyens alloués à la recherche médicale, plus particulièrement sur les cancers pédiatriques. L'article 78 du projet de loi de finances pour 2019 prévoit la transformation de l'aide à la recherche du premier emploi en nouvelle bourse « mobilité ». Elle concernera les élèves qui n'ont pas obtenu de place dans l'enseignement supérieur avec Parcoursup et ont fait appel auprès de leur rectorat. Cette aide est réservée aux futurs étudiants qui ont accepté la proposition d'étudi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Trastour-Isnart :

Cet amendement, auquel de nombreux collègues se sont associés, s'inscrit dans la continuité d'un amendement que j'avais présenté lors de l'examen de la première partie de ce PLF. Il s'agit de mieux lutter contre le cancer de l'enfant. En effet, nous avons le sentiment que la recherche peine à trouver des solutions pouvant améliorer les conditions de vie et les traitements des enfants atteints de cancers. Au total, 500 enfants sont emportés chaque année en France par cette terrible maladie. Ce bilan est insupportable. Pourtant, les spécialistes, les praticiens, les médecins sont absolument convaincus qu'avec des m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

Moi non plus, je ne sais pas si ce chiffre est le bon, mais je propose également d'attribuer 20 millions d'euros de crédits supplémentaires vers l'action « Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé », en vue d'un effort nécessaire, primordial, indispensable, ciblé sur la recherche contre les cancers pédiatriques. En matière de santé, la France peut s'enorgueillir d'offrir à ses concitoyens une médecine à la fois accessible et de qualité. Pourtant, force est de constater qu'un segment de notre société, à savoir les enfants atteints de cancers et de maladies incurables, ne bénéficie que faiblement de cette renommée et de ce savoir-faire. Comme Augustine, Eva, Mathis, je l'ai déjà dit, 2 550...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

...en maintenant nos amendements, qui vous permettent, en interministériel, d'obtenir ces crédits et d'apporter la clarté demandée par le président de la commission. Tout le monde doit entendre que, sur tous les bancs de cet hémicycle, il y a maintenant une union sacrée et que nous déposerons, année après année, les amendements nécessaires pour que faire ensemble reculer cette cochonnerie qu'est le cancer en général, et plus particulièrement le cancer des enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

À cette heure avancée de la nuit, nous abordons un sujet particulièrement sensible et douloureux, celui des cancers pédiatriques. C'est l'occasion de rappeler que le cancer est la première cause de décès par maladie des enfants et d'affirmer d'emblée, dans le prolongement d'Éric Woerth, que personne, ici, n'utilise à des fins politiques la souffrance des parents et des enfants. Je pense d'ailleurs que les familles qui nous regardent ou nous regarderont demain ne nous le pardonneraient pas. Nous avons cependa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Je tiens tout d'abord à vous remercier, madame la ministre, pour vos explications. Moi aussi, en mon âme et conscience, je voterai votre amendement. Nous le savons, c'est un débat transpartisan, qui suscite un consensus sur tous les bancs. Le cancer pédiatrique est une réalité douloureuse. Quoi de plus douloureux et injuste que la maladie, le cancer d'un enfant ? Rien, je crois, nous le disons haut et fort ce matin. On parle de 2 500 nouveaux cas de cancers chaque année, et de 500 enfants décédés. Le président de la commission des finances a aussi rappelé que certains enfants gardaient toute leur vie des séquelles de la maladie. Mais ce que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Il y a quelques jours, j'ai évoqué en commission des affaires sociales, devant la ministre des solidarités et de la santé, la nécessité de renforcer la lutte contre les cancers pédiatriques. Nous avons écouté avec attention sa longue réponse, parce que nous ne mettons en cause ni son engagement ni ses compétences dans ce domaine. Les chiffres nous interpellent : 25 000 enfants et adolescents par an diagnostiqués atteints d'un cancer ou d'une leucémie, près de 500 qui décèdent chaque année, soit vingt classes d'écoles. Ces chiffres ne reculent pas depuis quinze ans. No...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Enfin, il serait bon que le Gouvernement décide de faire le cancer de l'enfant grande cause nationale en 2019. J'ai déposé une proposition de loi en ce sens il y a quelques semaines. Cela montrerait l'engagement du Gouvernement et du Parlement dans la durée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélie de Montchalin, rapporteure spéciale :

...clusion des travaux de la mission d'évaluation et de contrôle, nous avions écrit qu'il y avait, au fond, un problème dans notre compréhension collective : nous ne sommes pas en mesure, aujourd'hui, de déterminer quelle somme d'argent du CNRS, de l'INSERM, des hôpitaux, des fonds européens, des familles, des fondations ou de l'INCa contribue à la recherche sur tel ou tel sujet, par exemple sur les cancers pédiatriques. La question de la consolidation – il sera intéressant d'y revenir lorsque nous examinerons les amendements suivants – est au coeur de la réflexion sur la recherche française aujourd'hui. La diversité de notre recherche est une chance, mais, sur un sujet de cette nature, c'est parfois une faiblesse. Je souhaite vous dire plusieurs choses à tous, mais aussi en réponse aux propos de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

... nous pouvons enregistrer. Cela dit, vous reprenez au fond la même argumentation que tous les ministres qui vous ont précédée : on ne sait jamais d'où viendront les éléments qui permettront de sauver les enfants. Viendront-ils de la recherche spécifiquement consacrée à la pédiatrie ou bien, de manière dérivée, d'autres recherches plus larges, portant sur l'ensemble des traitements des différents cancers ? C'est cette argumentation qui justifie, depuis tant d'années, que nous ne fassions rien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...i est, au fond, une manière de reconnaître que tout ce qui est dit depuis de longues années n'était pas complètement inutile : il était effectivement nécessaire de financer davantage. Vous dites cinq : moi je dis vingt, non seulement parce que c'est ce que disent les médecins et les associations, mais aussi en raison d'une comparaison simple, même si comparaison n'est pas raison. Il y a un plan cancer. Il y a aussi, désormais, un plan chorale. Savez-vous, madame la ministre, combien va coûter le plan chorale de M. Blanquer cette année ? Vingt millions d'euros ! Pour que nos enfants chantent, et c'est très bien qu'ils chantent, nous allons dépenser 20 millions d'euros. J'ai quatre enfants. Si je leur demande, une fois rentré chez moi, s'ils préfèrent chanter ou bien donner ces 20 millions aux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Si la question leur est posée, je pense qu'ils répondront, comme tous les enfants de France, qu'ils préfèrent que cet argent soit consacré aux enfants victimes du cancer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...sujet nous impose de mesurer nos propos et de faire preuve d'une certaine retenue, mais elle ne doit pas nous empêcher d'avoir un débat ni d'avancer des arguments différents ou de formuler des propositions différentes. Il y a trois semaines, dans cet hémicycle, j'ai interrogé Mme Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, sur la nécessité de créer un fonds dédié à la recherche sur les cancers pédiatriques. J'ai illustré mon propos en évoquant la petite Wonder Augustine, décédée trois jours auparavant dans ma région, les Hauts-de-France. Ma collègue Béatrice Descamps avait tenu les mêmes propos. La ministre m'avait répondu que la recherche fondamentale était « indispensable aux grands progrès de la médecine ». Elle a ajouté : « Et nous savons que, pour un certain nombre de cancers, c'...