Interventions sur "candidat"

682 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

...cisions » ? Lors de la première table ronde consacrée à APB, nous avons vu non seulement que l'humain intervenait de nombreuses façons, mais aussi que certains des dysfonctionnements les plus graves étaient dus précisément à l'intervention humaine. Il a, par exemple, été mentionné que le fait que les classements effectués par les formations prennent en compte l'ordre de préférence indiqué par les candidats faisait suite à une demande de la CPU, qui a influé sur la DGESIP pour que cela soit intégré par les techniciens, malgré les réticences exprimées par ces derniers. L'humain est, en l'occurrence, intervenu pour aboutir à un résultat jugé, de l'avis général, comme mauvais. Lors de la table ronde précédente, l'algorithme APB est finalement le seul élément à n'avoir été critiqué par personne. Aucun ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Cet amendement prévoit que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques rend publics les dons ou prêts dont le montant est supérieur à 2 500 euros. Lorsqu'on accepte de donner ou de prêter de telles sommes à un parti politique ou à un candidat, on peut en tirer une certaine fierté. Il n'y a aucune raison de s'en cacher. La publicité participe à la transparence en permettant d'établir les liens avec certaines personnalités ou certains intérêts. Si la loi interdit les dons des personnes morales et limite ceux des personnes privées, c'est bien pour éviter la corruption. La publicité, pour des montants qui ne sont pas dérisoires, paraît l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Je ne comprends pas pourquoi faire un don pour une personne physique devrait automatiquement être assimilé à une tentative de corruption. Il me semble que c'est la liberté de chacun – liberté d'opinion et d'expression – de pouvoir soutenir le candidat ou le parti politique de son choix, sans être suspect de tentative de corruption. Je ne comprends pas le lien que vous établissez entre les deux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Si vous le permettez, monsieur le président, je présenterai ensemble les amendements nos 498 et 497. Ces amendements visent à inscrire dans la loi des règles établies par la jurisprudence. L'amendement no 497 prévoit d'interdire à un parti politique, en cas de manquement à ses obligations comptables, de financer un candidat. L'amendement no 498 prévoit le retrait de l'agrément en qualité d'association de financement d'un parti politique pour le même motif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

L'amendement vise à éviter ce que nous avons trop souvent observé pendant la campagne électorale en vue des élections législatives. Sur les panneaux électoraux occupés par La République en marche, où nous pensions voir 577 candidats différents, nous avons vu en fait 577 candidats identiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Au-delà de l'anecdote, qui a donné lieu à toutes sortes de détournements, parfois très drôles, sur les réseaux sociaux, ce sujet nous interroge. Dès lors qu'il est élu, le Président de la République est le président de tous les Français. À mon avis, le fait qu'il soit candidat dans 577 circonscriptions, s'il ne constitue pas à proprement parler une forme de trahison,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

est du moins le signe d'une distance à l'égard de sa fonction. L'amendement vise à éviter que, dans cinq ans, certains candidats n'éprouvent la tentation de récidiver.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Il s'agit d'un amendement de clarification tendant à faciliter, pour les électrices et les électeurs, la lisibilité politique. Beaucoup de candidats ont considéré que les élections présidentielle et législatives étaient quasiment la même chose, puisqu'on a vu sur des affiches ou des documents officiels leur photo voisiner avec celle du Président de la République. Voilà qui pose le problème de la lisibilité de l'action législative en tant que telle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il a estimé que de telles photos ne conféraient pas à la candidature un caractère officiel et qu'elles ne constituaient pas de manoeuvre de nature à altérer la sincérité du scrutin. Je partage cette appréciation. La commission émet un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

Nous avons été nombreux, lors des élections législatives, à nous afficher – je ne pense pas que les candidats de La République en marche aient été les seuls – aux côtés du leader de nos mouvements politique respectifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

En effet… Mais certains candidats de votre formation avaient été ministres. Pour des candidats qui ne sont pas connus publiquement, ce qui était notre cas, de telles affiches offrent le moyen d'être identifiés en un coup d'oeil par les électeurs et d'indiquer à quel parti politique ils s'apparentent. Je note d'ailleurs, en nous observant, qu'elles ont permis un renouvellement de l'Assemblée nationale, et une meilleure représenta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

J'aurais mieux compris un amendement visant à interdire aux candidats de s'afficher avec un leader d'un autre parti politique sans son consentement. Quoi qu'il en soit, je refuse l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Madame la ministre, le sujet est beaucoup plus important qu'il peut paraître au premier abord. Premièrement, ces deux amendements traduisent un sentiment exprimé par nos concitoyens. Deuxièmement, lorsqu'un candidat élu devient Président de la République, il n'est plus le patron d'un mouvement, il n'est plus le dirigeant d'une formation politique, il n'est plus le leader d'un clan…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...e nous rappeler les pratiques qui avaient cours sous les présidences antérieures. Mais, mesdames et messieurs les députés de la majorité présidentielle, vous avez expliqué, pendant la campagne électorale, que vous souhaitiez de nouvelles pratiques : c'est très important et c'est le moment de les mettre en oeuvre. De plus, nous venons de vivre une campagne particulière. La date limite de dépôt des candidatures aux élections législatives était fixée au 19 mai. Or, le 18 mai, certains ne savaient pas qu'ils seraient candidats. Les candidatures ont été déposées au dernier moment.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

L'association de la photographie de chaque candidat à celle du futur Président de la République a permis l'élection de personnes qui n'ont parfois pas fait campagne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Avec cet amendement, qui me semble particulièrement hypocrite, vous insultez l'intelligence des électeurs. Comme l'a dit M. Balanant, si l'on se réfère aux documents de campagne de l'UMP, on constate qu'en 2007, les candidats aux législatives s'affichaient aux côtés de Nicolas Sarkozy, et c'était également le cas en 2002, avec Jacques Chirac.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à ce que la photographie du candidat soit associée à celle du président ou de la présidente de son parti politique. Lorsque nous nous présentons à une élection législative, nous défendons des idées, un courant de pensée, et personne n'a à s'immiscer dans la manière dont chaque parti entend mener sa campagne électorale. Nous avons le droit de faire figurer ce que bon nous semble sur nos affiches. C'est pourquoi nous voterons contre c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...es parce que, trop souvent, ces élections sont considérées comme une forme d'enregistrement des résultats de la présidentielle. Je pense qu'il faut aller jusqu'au bout de notre réflexion et organiser les élections législatives en même temps que l'élection présidentielle. Les électeurs percevront davantage, de la sorte, l'utilité de l'élection de leurs députés. L'association de la photographie du candidat à celle d'une autre personnalité, extérieure à la circonscription, me paraît également de nature à favoriser l'illisibilité et l'incohérence politiques. De fait, lorsqu'on se présente aux élections municipales, on ne fait pas figurer, sur son affiche, la photographie de son voisin ; on ne le fait pas davantage lorsqu'on est candidat à une élection territoriale. Les élections législatives réponde...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... ce sujet renvoie en réalité au rôle du Président de la République, et singulièrement à celui d'Emmanuel Macron. Ils relèvent qu'on ne se posait pas la même question au moment où régnait une forme de bipartisme dans notre pays. Je rappelle que l'amendement en discussion, et ceux qui l'ont précédé, n'évoquent pas la photographie du Président de la République, mais celle d'une autre personne que le candidat ou son suppléant. Si l'on vote votre amendement, toute personne tierce, tel qu'un responsable de parti, ne pourra apparaître sur l'affiche et la mention de son soutien ne sera pas permise. Toutefois, ce n'est pas de cela qu'il est question pour vous : vous visez le Président de la République. Donc je dénonce à mon tour une hypocrisie. De fait, cher collègue Abad, vous expliquez qu'il faut organi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Je ne suis pas du tout étonné que le Front national se soit opposé à ces amendements. En effet, monsieur Pajot, pour votre part, vous n'avez pas seulement la même photographie, mais le même programme pour tous les candidats. C'est comme pour les tee-shirts : one size fits all. Quant à vous, mes chers collègues de La France insoumise, vous avez à la fois raison et tort, vous aussi !