Interventions sur "centrale"

86 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

C'est un amendement important, qui vise à interdire la prolongation de la durée de vie d'un réacteur nucléaire au-delà de quarante ans. Quand nos techniciens ont construit les réacteurs des centrales nucléaires, ils ont prévu une durée de vie de quarante ans, la sécurité étant garantie autant que possible pendant cette période. Or décider de prolonger de dix voire quinze ans, comme vous le faites, la durée de vie de ces réacteurs représente non seulement un danger pour nos concitoyens mais aussi un coût énorme. La Cour des comptes a estimé le coût du grand carénage à 100 milliards d'euros. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...equel notre politique énergétique doit reposer, les énergies renouvelables étant appelées à consolider cette stratégie. Je pense que vous serez d'accord avec moi pour considérer que nous devons avoir pour objectif de diminuer la part du carbone dans notre politique énergétique – car il s'agit bien d'en finir avec l'énergie fossile. C'est d'ailleurs pourquoi nous allons fermer les quatre dernières centrales à charbon en métropole. Nous allons donc transformer notre politique du socle nucléaire en politique de piliers, avec un pilier solide constitué par l'énergie nucléaire et un autre par les énergies renouvelables, qui vont monter en puissance, parallèlement à la disparition progressive des énergies fossiles. Le nucléaire est aussi une question générationnelle – je vois dans les tribunes du publ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy :

M. Lachaud considère qu'il serait irresponsable de prolonger la vie des centrales nucléaires. Mais l'irresponsabilité, ce serait plutôt de ne pas assurer l'approvisionnement des Français, et de tenir un discours dogmatique qui se traduirait par un risque de black-out !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy :

L'irresponsabilité, ce serait de ne pas assurer l'indépendance énergétique de la France et de dépendre d'autres pays en la matière. L'irresponsabilité principale, elle est donc là, dans le discours ! Il y aurait aussi une approche très cynique, consistant à fermer de façon dogmatique des centrales nucléaires que l'on pourrait peut-être prolonger, dans des conditions de sécurité à vérifier, en compensant avec le redémarrage de centrales thermiques en appoint. Regardez ce qui se passe aujourd'hui en Allemagne, et les débats qui s'y déroulent ! Nous, nous sommes cohérents. Nous avons été élus sur un programme présidentiel de rééquilibrage du mix énergétique. Les Français ont tranché en 2012...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Le Parlement ne sera pas évincé. Au contraire, il a été consulté sur ces ordonnances pas plus tard que la semaine dernière. Voici ce qu'il en découle : extension du champ d'accompagnement des salariés directement affectés, plus toute la chaîne de sous-traitance ainsi que les salariés du siège des centrales concernées ; reclassement en priorité dans le même bassin d'emplois ; mise en place de dispositifs de formation. En outre, un an après la publication de l'ordonnance, le Gouvernement viendra devant les parlementaires expliquer la mise en oeuvre de ladite ordonnance. Telles sont les avancées que nous avons obtenues en discutant la semaine dernière en commission. De mémoire, vous n'étiez pas prés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

..., non pas dans cinq ans, mais maintenant. Je pense notamment au « nouveau nucléaire ». Vous le savez très bien, si nous ne prenons pas une décision, dans les trois ans qui viennent, sur un éventuel nouveau programme nucléaire, nous ne serons pas capables de maintenir notre système de production énergétique à une échéance de vingt ans. Supposons que l'on veuille adapter le rythme de fermeture des centrales nucléaires à leur durée d'exploitation initialement programmée et réduire ainsi la part du nucléaire dans le mix électrique français – objectif que nous contestons. Si l'on veut que cette décroissance soit progressive et raisonnable, il faudra tout de même prendre, dans les trois prochaines années, la décision de lancer un nouveau programme nucléaire. Votre amendement ne permet pas de le faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

C'est aujourd'hui l'une des zones les plus instables de la planète, et donc nous ne bénéficions d'aucune sécurité d'approvisionnement. De ce point de vue, il n'est pas du tout réaliste de continuer à dépendre d'une telle source. Du point de vue de la sécurité tout court, y compris pour les centrales qui se trouvent sur notre territoire, il y a aussi un problème, comme l'ont montré de nombreuses actions des associations écologistes. Aujourd'hui, les centrales ne sont pas sécurisées comme elles devraient l'être. En particulier, les procédures et les processus de sous-traitance, entamés depuis de nombreuses années, fragilisent la sécurité des installations – je vous renvoie notamment aux actio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

L'article 3 introduit un plafonnement des émissions de gaz à effet de serre pour les installations de production électrique à partir de combustibles fossiles situées en France métropolitaine. Son adoption devrait conduire à la fermeture des centrales thermiques fonctionnant au charbon, comme celles de Gardanne ou de Saint-Avold, chez ma collègue. Il s'agit vraiment de sujets de territoire. Parfois, la transition écologique porte préjudice au maintien de l'activité économique. C'est tout à fait le cas en la matière ; nous le vivons concrètement au quotidien et cela touche des personnes que nous connaissons depuis des années. Il nous faut don...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...transition écologique. Nous avons mis en place la fameuse « CleanTech Vallée ». Nous réinventons l'avenir d'un territoire pour les trente prochaines années. Cela n'a pas été facile mais, aujourd'hui, nous mettons en place des dispositifs intéressants et écologiques. M. Wulfranc parlait d'intermodalité ; elle fait partie des potentiels de développement économique. À la suite de la fermeture d'une centrale carbonée au fioul, nous avons décidé de faire du report multimodal, de mettre des camions sur des rails ! Tout est possible dès lors que tout le monde s'entend et rame à la même cadence, parce qu'au fond, confrontés à de telles situations, nous sommes tous dans le même bateau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Notre objectif est de ramener la part du nucléaire dans la production d'électricité à 30 % à l'horizon 2035. À cette date, où en sera l'Allemagne ? À 0 % de nucléaire, et elle sera quasiment en train de fermer ses dernières centrales à charbon. Demain, le mix énergétique de la France restera donc unique, nous resterons isolés. Je l'assume puisque c'est le sens de mon amendement, mais je constate qu'en 2035 nous serons encore le pays européen pour lequel la part du nucléaire dans la production électrique sera la plus élevée. La trajectoire que nous proposons n'est donc pas utopique. Nos voisins, les Suisses, les Allemands, pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-France Brunet :

Cet amendement a trait à l'accompagnement des salariés des centrales à charbon. Nous avons déjà bien échangé sur les quatre sites concernés. Sur le site de Cordemais, quelque 400 salariés sont touchés ainsi que près de mille emplois indirects. Le présent amendement vise à assortir l'accompagnement de ces salariés d'une obligation de reclassement sur un emploi équivalent. Si fermer les centrales à charbon est devenue une nécessité, il convient toutefois d'assurer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...carbonées – car il y a les bonnes énergies renouvelables et les mauvaises. D'après ce que j'ai entendu, notre collègue de la majorité votera pour notre amendement no 649, qui sera appelé ultérieurement. Il subordonne la baisse de la part du nucléaire au non-recours à des énergies fossiles, auxquelles on pourrait être tenté de faire appel en cas de baisse de la production globale. Si on ferme nos centrales nucléaires mais qu'on continue à utiliser les énergies carbonées, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Nous avons précisé, en commission, les mesures d'accompagnement dont bénéficieraient les salariés des centrales à charbon concernées par la fermeture au 1er janvier 2022. Cet amendement entend encadrer davantage le contenu de l'habilitation à légiférer par ordonnance afin de donner des garanties de visibilité aux salariés concernés. Donner confiance en l'avenir, c'est donner de la visibilité. C'est l'objet de cet amendement qui précise que les salariés seront reclassés en priorité au sein d'une entreprise...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...upe l'électricité ; deuxième version, on continue à faire fonctionner le parc nucléaire d'EDF dans un mode dégradé. " » Voulons-nous nous retrouver dans cette situation ? L'ASN a émis de nombreuses mises en garde, car elle ne souhaite pas prendre ses décisions sous la pression. Or elle prend des décisions courageuses : elle l'a montré au sujet des soudures de l'EPR de Flamanville ou encore de la centrale nucléaire du Tricastin. Mais, à chaque fois, une pression énorme a pesé sur ses épaules, ce qui ne devrait pas être le cas. Nos autorités de sûreté doivent pouvoir prendre leurs décisions en toute sérénité. Au vu de la part importante représentée par l'électricité dans notre mix énergétique, nous avons besoin de marges de manoeuvre. Je terminerai en rappelant que, la semaine dernière, la Commiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...défendant la motion de rejet préalable, que nous partagions l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre mais que nous divergions quant à la méthode. Nous pensons que nos décisions doivent avoir le maximum d'impact en matière de réduction d'émission de CO2 et le minimum en termes sociaux et financiers : c'est le coût de la tonne de CO2 évitée. De ce point de vue, la fermeture des centrales à charbon est la mesure la plus directe, sans externalité négative sur le réseau. Tout ce qui pourrait susciter des réserves dans cet article est l'horizon 2022 pour le statut des personnels. C'est une responsabilité que vous prenez, par ordonnance d'ailleurs. Pour toutes ces raisons, je vais voter pour cet article, en contraste avec les votes contre, notamment sur votre stratégie de dénucléar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...font le choix de reporter cet objectif de dix ans. Est-ce le meilleur choix pour la nation, le choix le plus responsable et le plus raisonnable ? Ma réponse est non, parce que notre système énergétique souffre d'une vulnérabilité due à sa trop forte dépendance à l'électricité nucléaire. On n'est pas à l'abri d'une décision de l'Autorité de sûreté nucléaire obligeant à fermer un certain nombre de centrales pour un risque générique, pour une durée plus ou moins prolongée. Et, outre les risques de sécurité, il y a des risques liés au changement climatique – je rappelle qu'en raison de la canicule actuelle, plusieurs centrales sont à l'arrêt le long du Rhône – et des risques causés par la production continue et insoutenable à terme de déchets nucléaires. Il faut donc un autre scénario que celui prop...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

..., pour ne citer que ceux dont les circonscriptions sont proches de ce territoire, ainsi que Valérie Gomez-Bassac, députée du Var. J'aimerais, monsieur le rapporteur, que quand on cite une députée, on cite aussi tous ceux qui sont concernés, car c'est un territoire dans son ensemble qui est impliqué. Je suis, quant à moi, le député de la circonscription, mais je suis le porte-voix de tous. Cette centrale dite de Provence, vous le savez très bien monsieur le ministre d'État, est prise depuis quinze ans dans des turbulences dues aux différents propriétaires : les Charbonnages de France, qui ont fermé la mine en 2003 en laissant des milliers de personnes sans emploi ; l'espagnol Endesa qui les a rachetés et pour qui le site de Gardanne est secondaire ; lui-même racheté par E. On, lequel a séparé ses...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

... de nouveaux moyens de production thermique. C'est un autre chemin, que je crois préférable pour de nombreuses raisons. Il s'inscrit évidemment encore plus fortement que le scénario du Gouvernement dans la réduction des consommations d'énergies, et nécessite donc encore davantage d'efforts, mais il nous pousse aussi à être économiquement plus rentables, par une fermeture plus rapide de plusieurs centrales nucléaires, évitant ainsi des surcoûts liés aux dépenses de sécurisation, de prolongement et autres. Le scénario Ampère est soutenu par beaucoup d'acteurs, notamment bien sûr les associations de Réseau Action Climat. C'est un scénario crédible et économiquement intéressant. C'est pourquoi mon amendement le pose en concurrence avec celui inscrit dans le projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

... amendement de Mme Pompili. Je vous avais également interrogé en commission à ce sujet, monsieur le ministre d'État, et vous m'aviez répondu à peu près la même chose. Je ne suis pas sûr que l'on s'entende bien sur le besoin. Nous ne sommes pas en train de mettre en question la sécurité de l'approvisionnement ou la sécurité nucléaire, mais de vous demander comment vous ferez face aux fermetures de centrale programmées. En tant que rapporteur pour avis du budget de la marine, j'ai appris que nous allions retirer du service un sous-marin nucléaire d'attaque qui n'est pourtant pas le plus âgé – il se trouve qu'il a « vieilli » plus vite que celui qui avait été construit quelques années avant lui. De même, les centrales nucléaires ont été construites par modèle, par type, par génération, et elles n'on...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Cet amendement, qui tend à modifier l'article L. 311-5-5 du code de l'énergie relatif au plafond d'autorisations d'exploiter des installations de production d'électricité nucléaire, vise trois objectifs : ne pas autoriser la construction de nouvelles centrales nucléaires en France ; ramener le plafond de capacité nucléaire autorisée de 63,2 à 52,2 gigawatts d'ici à 2030 ; donner à l'État la possibilité de prononcer l'abrogation des autorisations d'exploiter pour faire respecter ce plafond.