Interventions sur "cession"

169 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

Il va un peu dans le même sens que celui que notre collègue Pupponi vient de présenter puisqu'il s'agit toujours de favoriser le logement social, qui en a bien besoin au vu des derniers chiffres. Il vise à pérenniser le dispositif d'exonération d'impôt sur les plus-values constatées par les personnes physiques lors des cessions d'immeubles au profit soit d'organismes de logements sociaux, soit d'autres cessionnaires pourvu qu'ils s'engagent à réaliser des logements sociaux. En effet, ce dispositif, institué en 2005, bien que régulièrement reconduit, doit prendre fin au 31 décembre 2022. Cette absence de visibilité bloque un certain nombre d'opérations qui sont pourtant indispensables. Il est proposé par ailleurs de co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...and même démontré au cours de ce mandat, avec les ministres du logement, qu'on savait s'adapter en prorogeant les dispositifs d'exonération de plus-value quand il le fallait. L'amendement n° 1540 restreint l'exonération aux cas où le prix de vente est conforme à l'estimation des domaines. Je suis d'accord pour conditionner l'exonération à l'objectif du programme, mais pourquoi la restreindre aux cessions faites au prix du domaine ? J'avoue que cela m'échappe un peu. Si j'ai bien compris, Mme la ministre Pinel propose également d'étendre le bénéfice de l'exonération aux organismes HLM quand le bien cédé est affecté à une opération de logement social. Quoi qu'il en soit, je suis défavorable à tous ces amendements, qu'il s'agisse de restreindre ou d'élargir le dispositif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

... le prix du loyer est trop élevé, puisque les promoteurs ou les bailleurs sociaux ont acheté le foncier trop cher. Si vous ne comprenez pas qu'il ne faut pas que l'avantage fiscal favorise la spéculation foncière, tant pis pour vous : que voulez-vous que je vous dise ? S'agissant de mon second amendement, monsieur,le ministre, l'article 150 U du code général des impôts exonère les plus-values de cession de terrains destinés à la construction de logements sociaux. Nous proposons que dans les zones très tendues, là où il n'y a quasiment plus de foncier disponible, les plus-values tirées de la cession d'un immeuble, même s'il s'agit de foncier bâti, soient, elles aussi, exonérées du moment que l'objectif de logement social est atteint. Vous voulez limiter l'avantage au foncier, mais ce qui importe,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

La proposition de M. Pupponi de limiter l'exonération aux cessions dont le prix est conforme à l'estimation des domaines pour éviter la spéculation foncière me semble frappée au coin du bon sens. Cette estimation est incontestable et cette solution ne coûte rien à l'État.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Lorion :

Dans ce régime fiscal d'exonération de plus-value, une nette distinction est établie entre aménageurs et opérateurs. Or ce sont bien les aménageurs qui achètent aujourd'hui les terrains et non pas les bailleurs. Il sera donc difficile d'appliquer ce dispositif. L'article 150 U du code général des impôts exonère les particuliers d'impôt sur les plus-values pour les cessions de biens immobiliers réalisées au profit d'organismes de logement social jusqu'au 31 décembre 2022. Par notre amendement, nous souhaitons élargir la liste des bénéficiaires aux organismes de foncier solidaire en vue de la conclusion d'un bail réel solidaire. Cette extension permettra de construire plus de logements sociaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

La loi de finances pour 2021 a instauré l'an dernier un mécanisme d'abattement sur les plus-values pour accélérer l'attractivité et le déploiement des opérations de revitalisation de territoire (ORT) ou des grandes opérations d'urbanisme (GOU), par le biais d'un projet partenarial d'aménagement avec l'État. Cet avantage fiscal s'applique aux plus-values immobilières résultant de la cession de biens immobiliers bâtis ou de droits relatifs à ces mêmes biens situés pour tout ou partie de leur surface dans les périmètres d'une GOU ou d'une ORT. Les dispositions adoptées sont largement inspirées d'un dispositif similaire inscrit à l'article 28 de la loi de finances rectificative pour 2017, applicable dans les zones tendues, A bis et A notamment. Il a expiré l'an dernier faute d'avoir é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Il existe déjà un abattement de 305 euros par an sur le prix total des cessions, que votre amendement propose de multiplier par dix. Je ne peux qu'émettre un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

Cet amendement vise à supprimer la « niche Copé », un dispositif fiscal qui accorde aux entreprises une exonération, à hauteur de 88 %, d'impôt sur les sociétés pour les plus-values provenant de cession d'actifs. Alors que le taux de l'impôt sur les sociétés ne cesse de baisser, son assiette est en outre réduite par de nombreuses niches. La niche Copé en diminue les recettes d'environ 5 milliards d'euros. Du point de vue économique, il n'y a aucune raison pour que les cessions de titres, qui peuvent rapporter plusieurs millions d'euros de plus-values aux entreprises, soient exclues de l'impôt ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

L'article 5, qui étend le régime d'exonération de l'impôt sur les plus-values réalisées en cas de cession d'entreprise, ouvre la voie à d'importants effets d'aubaine. Jusqu'à présent, cet avantage fiscal avait au moins pour intérêt de favoriser la reprise par les locataires-gérants, de sorte que les revenus du patrimoine n'étaient pas entièrement décorrélés de l'activité. Que l'entreprise soit la source d'activité du repreneur ne sera plus une condition : même si elle consiste en un capital produisan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

L'article 5 porte en réalité sur l'ensemble des PME – elles peuvent employer jusqu'à 250 personnes et réaliser un chiffre d'affaires de 50 millions d'euros. Le régime d'exonération en cas de cession, c'est-à-dire vente ou donation lors d'un départ à la retraite, n'est soumis à aucun critère de taille ou de chiffre d'affaires. C'est bien là le problème !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Il s'agit d'un amendement de repli, par lequel nous voulons restreindre les exonérations d'impôt sur les plus-values réalisées lors de la cession d'une entreprise aux seules cessions au profit du locataire-gérant ou des salariés de l'entreprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...e pour arrêter la valeur de la transmission en y intégrant l'ensemble des éléments cédés, y compris les stocks, et non plus seulement les éléments transmis servant d'assiette aux droits d'enregistrement mentionnés aux articles 719,720 ou 724 du code général des impôts ou des éléments similaires utilisés dans le cadre d'une exploitation agricole. Je propose de clarifier la rédaction en limitant la cession à l'actif immobilisé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...favoriser, entraîne un frottement fiscal. Le fait d'apporter l'entreprise individuelle à une société génère une plus-value, qui est reportable. Mais on reste, excusez-moi l'expression, « collé » à la valeur initiale du fonds. Or celui-ci peut se déprécier avec le temps et les crises. L'objet de ces amendements est de limiter la taxation de la plus-value à la valeur vénale du fonds au moment de la cession. On ne va pas pénaliser le porteur en le taxant sur 300 000 euros, la valeur initiale, alors que son fonds ne vaut plus que 100 000 euros !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Mattei :

...e donation d'entreprise individuelle. Je ne demande pas une exonération de la plus-value, je demande qu'il soit possible de prétendre à une réduction de l'imposition si la valeur vénale du fonds est inférieure à la valeur initiale. Comme il n'y a pas eu de mutation, l'État n'est pas perdant. C'est tout le débat entre le report et le sursis – régime où est prise en compte la valeur au moment de la cession.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Lorsque la plus-value est constatée, au moment de l'apport, l'apporteur n'encaisse aucune trésorerie. Ce qu'il encaisse, c'est la valeur du fond – éventuellement moindre – au moment de sa cession. Il n'est pas logique de le taxer sur une valeur qu'il n'a pas encaissée !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Mon amendement a été suggéré par l'Association pour le développement des actifs numériques. L'imposition des plus-values tirées par un particulier d'opérations de cessions d'actifs numériques varie selon qu'il s'agit d'une activité professionnelle ou d'une activité non-professionnelle, conformément à l'article 150 VH bis du code général des impôts. Cette distinction n'est pas définie de manière suffisamment claire par la législation, ce qui est source d'incertitude. L'amendement propose donc que les bénéfices qu'un particulier tire d'opérations sur des act...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Mon amendement propose d'offrir la possibilité d'imputer des moins-values sur les plus-values de cession d'actifs numériques et de permettre un report de ces moins-values jusqu'à la dixième année suivant la cession, comme pour les plus-values de cessions de valeurs mobilières.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth, président :

Cet amendement a pour objet d'inciter à réinvestir dans l'économie réelle les plus-values de cessions de crypto-actifs. Une large partie de ces plus-values ne sont pas réalisées car elles ne sont pas transformées en monnaie fiat et demeurent dans l'univers crypto. Je propose d'inciter à cette transformation en monnaie fiduciaire afin de financer l'économie réelle, en orientant limitativement les investissements vers le domaine culturel. Ce dernier constitue en effet un espace d'investiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Saint-Martin, rapporteur général :

Il faut s'assurer que la fiscalité des plus-values de cession de crypto-actifs est correcte et ne dépasse pas celle des plus-values de cession d'autres actifs. Nous avons répondu à cet objectif en adoptant précédemment les amendements clarifiant le régime fiscal des plus-values réalisées par des particuliers. Pour le reste, il existe déjà des dispositifs d'incitation fiscale à l'investissement dans certains secteurs, avec par exemple de l'IR-PME, les SOFIC...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

J'approuve la démonstration du rapporteur général. D'une part, il faut s'assurer d'une imposition à un niveau correct des plus-values de cession de crypto-actifs. D'autre part, il existe une multitude de dispositifs d'incitation fiscale pour investir, et il n'est pas nécessaire d'en créer de nouveaux.