Interventions sur "chômage"

610 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Voici maintenant l'observation. J'ai la chance d'être l'élu d'un territoire économiquement dynamique dont le taux de chômage est de 6 %. Pourtant, certains de nos concitoyens qui y vivent connaissent des situations extraordinairement – et durablement – difficiles car ils sont individuellement privés d'accès à l'emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...ajustement. Voilà ce qui s'est toujours passé ! Voilà la vérité budgétaire ! Vous affirmez que les contrats aidés sont coûteux. Dans le département de la Loire où je suis élu, on en compte environ 5 000 dont 70 % attribués à des chômeurs de longue durée et 20 % à des bénéficiaires du RSA. Un contrat aidé coûte à l'État entre 6 000 et 12 000 euros ; un chômeur de longue durée coûte à l'Assurance chômage entre 15 000 et 20 000 euros, selon ATD Quart Monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

Notre plan est de relancer la formation professionnelle, car c'est uniquement ainsi que l'on parviendra à lutter contre le chômage. Cela étant, dans certaines zones rurales, à densité faible et où les populations sont très précarisées – c'est le cas chez moi – , où les collectivités locales et le secteur associatif n'ont que très peu de ressources, on a décidé de conserver des contrats aidés qui servent des objectifs sociaux, mais aussi territoriaux. Ce sont donc deux zones qui ont été ciblées, la ruralité et les territoires...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...'est pas médiocre, il dit qui nous sommes, quelle société nous voulons avoir, avec qui nous voulons la construire, qui nous considérons comme perdants, qui nous considérons comme gagnants. Vous avez fait un choix. Vous dites : « la croissance revient, ces gens-là auront des emplois durables ». Mais c'est Laurent Furst qui a raison : même dans les départements où l'emploi est revenu, où le taux de chômage est faible, il existe des personnes pour qui les emplois aidés sont un pied à l'étrier, la seule solution pour retrouver un emploi. Quels sont les emplois que vous voulez créer demain, pour qui ? Vous dites vouloir remplacer ces emplois aidés par de la formation. Mais quelle formation pour un senior de 58 ans, et pour quel emploi ? Quelle sera l'entreprise qui embauchera derrière ? Comment aura-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...ubaine ni opportunisme cynique mais bien des emplois supplémentaires, notamment dans le secteur non marchand. Les emplois aidés représentent de vrais emplois, pour de vrais gens, très souvent dans les secteurs où le marché ne répond pas aux besoins de la population, dans des territoires en grande difficulté pour la plupart. Alors que vous héritez d'une situation économique en amélioration, d'un chômage qui baisse depuis plus d'un an, vous choisissez d'organiser sans concertation, sans accompagnement, dans une logique strictement comptable et idéologique, le plus grand plan social de France. C'est pour ces centaines de milliers de femmes et d'hommes en emplois aidés, pour leurs familles, pour leur dignité et leur avenir professionnel, mais aussi pour l'ensemble des services qu'ils rendent au qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...leurs. L'expérimentation nationale va être amplifiée sous votre autorité, avec votre soutien certainement, dans les années qui viennent. Elle concerne quelques dizaines de milliers d'emplois. Elle vise à redonner une dignité à des travailleurs. Nous avons l'opportunité, pour des montants de crédits budgétaires réalistes, en économisant le report de charge inévitable sur le RSA et sur l'assurance chômage, de garantir cette dignité. Mais nous sommes en train de la massacrer. C'est absolument surréaliste !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Curieuse alliance, encore, de l'inefficacité, puisque vous portez tous – majorités de droite et de gauche depuis vingt ans – des politiques d'emploi qui ont été constamment inefficaces, qui ont porté le chômage à des niveaux sans cesse plus élevés sans jamais réussir à le faire reculer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Les structures d'insertion par l'activité économique permettent aujourd'hui à 140 000 personnes chaque mois d'être employées. Pour ces personnes éloignées de l'emploi et souvent disqualifiées aux yeux des employeurs par la durée de leur chômage et les problématiques sociales, ces structures restent un des seuls moyens d'accéder à court terme à l'emploi et d'enrayer la spirale de l'exclusion. D'après le Conseil d'orientation pour l'emploi, les personnes durablement éloignées du marché du travail sont aujourd'hui au nombre de 2,5 millions et, même si la reprise économique est là, elles sont trop éloignées de l'emploi pour en bénéficier. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Le projet de loi de finances pour 2018 prévoit de diminuer de 50 millions d'euros la subvention pour charges de service public attribuée à Pôle emploi. Cette baisse constitue, non seulement une violation de l'accord conclu entre l'État, Pôle emploi et les partenaires sociaux lors de la signature de l'accord tripartite sur l'assurance chômage, mais, alors que le taux de chômage est encore proche de 10 %, une amputation préjudiciable des moyens du service public de l'emploi. Elle intervient, en outre, à un moment où le Gouvernement s'apprête à entreprendre des négociations en vue d'élargir l'accès à l'assurance chômage aux démissionnaires et aux indépendants, ce que ces derniers ne demandent même pas. Comment le Gouvernement peut-il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

...ubler le nombre de postes ouverts complémentaires en 2018, c'est-à-dire d'abonder les crédits correspondants de 30 millions. Les entreprises du secteur de l'insertion par l'action économique sont demandeuses. Elles ont la capacité de répondre. En outre, la mesure éviterait des dépenses sociales, puisque les crédits constitueraient une dépense publique plus active que le versement de l'allocation chômage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

... en main-d'oeuvre. J'ajoute que seules ces maisons parviennent à réunir tous les acteurs, de la préfecture aux professionnels de l'emploi, autour de la table pour construire des solutions sur mesure. Dans nos territoires, notamment ruraux, qui sont les plus éloignés de l'emploi, cela peut être capital. Il est paradoxal que le Gouvernement, au moment où il prétend remporter la bataille contre le chômage, supprime l'un des principaux outils de lutte contre l'inadéquation des compétences aux besoins des territoires et contre le chômage au niveau local. Cette suppression fait l'unanimité contre elle : les maires, les acteurs locaux et les professionnels concernés y sont opposés. Par cet amendement, je vous donne une chance de rattraper votre erreur. À vous de la saisir !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Même sujet, mêmes arguments, même contre-arguments, évidemment. Nous maintenons cet amendement, même si nous connaissons tous le chevauchement de compétences qui peut exister entre les maisons de l'emploi et Pôle emploi. Les 126 maisons de l'emploi forment un réseau important dans la lutte contre le chômage. Elles connaissent les besoins des entreprises et les mobilités professionnelles. Elles permettent de donner de l'emploi à des gens qui, sans elles, n'en trouveraient pas. On sait que de nombreuses personnes sont passées par ces maisons. En Corse, 7 400 personnes ont été accueillies dans les quatre structures, et 40 % ont bénéficié de leur service. Le présent amendement vise à abonder les moyens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...s de réel retour à l'emploi. L'amendement tend ainsi à transférer 20 millions de l'action 01 du programme 102 « Amélioration de l'efficacité du service public de l'emploi » vers l'action 02 « Amélioration des dispositifs en faveur de l'emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail ». Le financement versé aux structures IAE serait ainsi compensé, pour deux tiers, par des allocations chômage qui ne seraient plus versées, le troisième tiers, à hauteur de 10 millions, provenant de l'action 16 « Personnels mettant en oeuvre les politiques d'amélioration de la qualité de l'emploi et des relations de travail » du programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail ». J'espère que cette demande, somme toute assez minime mais qui bénéficierait vraimen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

...llement, notamment dans les entreprises adaptées. Or un quart de ces entreprises, qui accueillent plus de 80 % d'adultes handicapés, vont, à cause de ce dispositif et de la baisse de 22 % des crédits, se trouver en négatif l'année prochaine, c'est-à-dire dès 2018. Elles risquent donc de fermer, ce qui signifie que des personnes handicapées qui ont aujourd'hui un emploi risquent de se retrouver au chômage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...ons d'euros, sur un budget de 15 milliards d'euros. Savez-vous qu'un travailleur handicapé qui retrouve un emploi dans une entreprise adaptée représente une économie moyenne de 10 000 euros pour la collectivité ? Les personnes handicapées sont discriminées sur le marché du travail, c'est un fait : alors qu'elles représentent 12 % de la population active, elles sont deux fois plus frappées par le chômage que les personnes valides. Notre amendement vise donc à rétablir ces 8 millions d'euros afin de continuer à accompagner dignement les personnes handicapées dans leur insertion professionnelle. Elles ne demandent pas que l'on s'apitoie sur leur sort ; elles veulent simplement qu'on les considère comme des individus égaux aux autres, dans le monde du travail comme partout ailleurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...50 millions d'économies sur le budget du service public de l'emploi. Cela est sans doute dû à la situation particulièrement réjouissante du marché de l'emploi, boosté par les ordonnances Travail. Évidemment, il n'en est rien. Pôle emploi devra demain accompagner toujours plus de Français, en incluant bientôt les indépendants et les démissionnaires dans les bénéficiaires potentiels de l'assurance chômage. La baisse annoncée des cotisations sociales, dont 10 % servent à financer Pôle emploi, impactera la bonne conduite de ses missions. Cela explique sans doute, comme le pointait la Cour des comptes dans un rapport, que Pôle emploi recoure de plus en plus systématiquement à la sous-traitance, sans que l'efficacité en matière de coûts et de retour à l'emploi soit prouvée. Cette volonté d'affaiblir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...et en celui de ma co-rapporteur, Marie-Christine Verdier-Jouclas, qui elle-même le défendra en séance, la semaine prochaine. L'enjeu de la politique de l'emploi engagée par notre gouvernement et notre majorité se résume en quelques chiffres simples : La France doit créer, en termes réels, un million d'emplois sur la durée du quinquennat pour ramener, comme nous nous y sommes engagés, le taux de chômage de 10 % à 7,5 % de la population active, et si possible moins. Aujourd'hui, notre pays compte 5 millions d'actifs de faible qualification, exposés en première ligne au chômage et à la précarité : cette population subissait un taux de chômage de 17,9 % en 2016, contre 5,7 % pour les personnes ayant un diplôme Bac + 2 et plus. Sept ans après la fin de ses études, un jeune sur trois n'a connu qu'u...