Interventions sur "chine"

359 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Vos interventions sont éclairantes, mais angoissantes. Le monde d'après semble être pire que le monde d'avant. Lorsque nous sommes dépendants économiquement, nous sommes impuissants diplomatiquement. La France et l'Union européenne sont-elles assez souveraines pour négocier avec la Chine ? Avons-nous les moyens de nos ambitions sur le plan politique, diplomatique, industriel et sanitaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

Vous parlez d'activisme, je parle d'entrisme dans le système international et à l'OMS. Pensez-vous que la présence importante de la Chine dans l'OMS a pu créer un biais, supposé ou réel, au début de la pandémie dans la relation entre cet État et cette organisation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

Si l'Europe mettait en acte sa volonté d'indépendance, de souveraineté, d'autonomie stratégique, une part de régionalisation, quel serait l'impact pour la Chine ? Si on changeait de paradigme pour la production, et si une partie de la production mondiale se retrouvait à des échelons plus régionaux, quelle serait la réaction de la Chine ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

Je vous remercie vivement, M. François Godement et Mme Alice Ekman. Sur le plan géostratégique je voudrais juste dire un mot, il est évident que l'Europe est forte, qu'elle peut l'être, à condition qu'elle le décide. L'idée d'une Europe forte est intéressante pour la Chine pour rééquilibrer sa relation avec les Etats-Unis, mais elle ne peut pas s'empêcher de jouer pays contre pays à l'intérieur de l'Union européenne, ce qui est dramatique. Cela fait très longtemps que je le dis, j'avais fait un rapport au Parlement européen sur cette question il y a dix ans, «  Chine Union européenne : l'échange inégal » et je pourrais le re-signer aujourd'hui. Si nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas, présidente :

...cacité de ces réactions. Et avez-vous également établi une typologie des différents rôles qui ont été confiés aux Armées pour aider à combattre le virus dans les différents pays du monde ? Le deuxième débat qui nous intéresse au plus haut point concerne les bouleversements géopolitiques, ou dit plus trivialement, votre analyse sur les perdants et les gagnants de cette crise. Il semblerait que la Chine, qui fut géographiquement à l'origine de la crise, en ait paradoxalement profité pour chercher à renforcer son influence internationale, se mettant en scène pour apparaître à tort ou à raison comme le pays qui a été à même de maîtriser relativement rapidement la crise au niveau national et comme celui en capacité aujourd'hui de venir en aide aux pays qui en auraient besoin. Ce renforcement de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Durant la pandémie, la Chine a avancé ses pions vers les îles Paracels. Quelles mesures sont envisagées pour garantir la souveraineté de leurs habitants ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Notre autonomie stratégique passe-t-elle par une maîtrise des médicaments, notamment vis-à-vis de la Chine et des États-Unis ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

La crise a mis en relief l'agressivité de la politique extérieure de la Chine. Les recommandations stratégiques se focalisent sur des menaces nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques (NRBC), auxquelles la Chine n'est pas associée, tandis que la revue stratégique de 2017 recommandait un dialogue « stratégique, lucide et exigeant » avec ce pays. Ne devons-nous pas inclure l'exigence de transparence dans nos relations bilatérales avec lui ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

... audition va nous permettre de réfléchir ensemble et d'échanger sur l'impact que va avoir la pandémie sur le monde et sur son équilibre futur. En 2019, vous aviez publié L'affolement du monde que j'avais lu et que je recommande. C'était un titre prémonitoire. Déjà, dans ce livre, vous nous décriviez la transformation des rapports de force internationaux, avec une montée en puissance de la Chine, une forme de repli américain et une fragmentation de l'Europe. Vous l'avez écrit il y a quelques semaines, cette crise est la première d'un « monde post-américain ». Vous nous direz ce que cela signifie, ce que cela veut dire pour vous. Pour chacun des grands acteurs, les États, les organisations régionales, les organisations internationales, les géants du numérique, vous nous direz quels seront...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSira Sylla :

Je voudrais revenir sur la crise du multilatéralisme qui a notamment été accélérée par les décisions de Donald Trump : retrait de l'accord de Paris, de l'accord sur le nucléaire iranien, de l'UNESCO et annonce récemment d'arrêt des versements à l'OMS. À l'opposé, la Chine investit beaucoup dans le multilatéralisme. Elle occupe plusieurs postes stratégiques et fait reposer une partie de sa puissance sur son importance au sein de plusieurs organisations onusiennes. À titre d'illustration, huitième contributeur de l'OMS, la Chine est aussi à la tête de quatre institutions spécialisées, dont la FAO. Je me pose la question de savoir sur quelles bases de coopération fai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin :

. Merci pour la profondeur et la pertinence de vos propos monsieur Gomart. En vous écoutant, nous avons l'impression en quelque sorte que les État-continents que sont aujourd'hui la Chine, la Russie et les États-Unis se livrent une bataille pour se saisir de l'hégémonie sur le monde avec la transition d'une ère basée sur le pétrole vers une ère des données. Nous avons l'impression que cela se fait sur le dos de l'Europe, parce qu'aucun des États que je viens de citer ne veut voir une Europe unifiée. Je crois que c'est un point important. Enfin, nous autres Européens, nous ne donno...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

... gouvernementale, en particulier le protocole ROBERT, et une surveillance indirecte qui relèverait des géants du numérique. Quels seraient, selon vous, les éléments de vigilance si « Stop covid » était déployé ? En outre, d'un point de vue européen, l'innovation du numérique passe par la maîtrise de l'intelligence artificielle nécessitant des investissements massifs que seuls les États-Unis et la Chine entreprennent. Comment la souveraineté numérique européenne peut-elle être renforcée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...ez également insisté sur le fait que nous avions moins célébré Tiananmen que la chute du mur de Berlin en 1989. Je voudrais attirer l'attention de tous mes collègues sur le fait qu'il y a eu un excellent documentaire sur Arte sur l'année 1989 qui met en valeur tout ce qui s'est passé dans cette année charnière. Au-delà de tout cela, j'avais une question plus précise à vous poser sur le rôle de la Chine dans cette diplomatie actuelle de la santé et sur le rôle qu'elle essaie de jouer, avec cette diplomatie de combat qu'elle est actuellement en train de mener. Vous l'avez évoqué, si cette diplomatie était payante, elle pourrait avoir pour conséquence de venir supplanter la Russie qui est actuellement plutôt enlisée en Syrie et isoler les européens dans cette région du Moyen-Orient. J'ai deux que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBuon Tan :

...u matériel chinois. Un risque technique dès lors que personne n'est capable d'assurer une sécurité à 100 % sur le plan matériel. Cela veut dire aussi que, si nous prenons demain du matériel Ericsson ou Sisco, nous avons également un risque. Est-ce que si nous faisons le choix de nos alliés, nous ne serons pas demain tributaires des États-Unis et dépendre finalement d'une autre puissance qu'est la Chine. Je voudrais votre avis là-dessus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

... ne serait rien et de la force sans le droit qui serait arbitraire – serait d'agir au niveau européen sur la régulation ? Il y a une discussion autour de Thierry Breton sur le digital service act pour s'attaquer au cœur des modèles d'affaire, que ce soit la viralité, l'interopérabilité, l'intégration verticale. Il peut y avoir un pont avec les Américains qui y ont aussi intérêt. Je mets la Chine de côté qui est à la fois le réseau et la régulation. Peut-être pouvons-nous peser à travers d'une régulation qui casserait cette apparente force. Nous n'aurions pas les outils industriels mais nous casserions une partie de la force. Y croyez-vous ? Je suis assez sensible à votre approche sur le traçage et autres, de mettre en avant la dignité face à l'efficacité qui n'est par ailleurs pas toujou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSonia Krimi :

J'ai envie de poser une question qui va un peu nous relier à notre relation Europe-États-Unis, Europe-Royaume-Uni, Europe-Russie, Europe-Afrique, Europe-Golfe, Europe-Chine. Nous avons tendance à nous comporter avec tous ces pays en disant que nous avons toujours raisons. Nous avons raison quand nous parlons avec la Chine, nous avons raison quand nous parlons avec tous ces partenaires-là. Il y a quelque chose qui me dérange dans cela. J'ai beaucoup travaillé sur les pays arabes et j'ai beaucoup travaillé sur la cassure de Sayyid Qutb dans les années 1920 et la créat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Quentin :

Trois ou quatre questions très rapides. Sur la Chine, est-ce que vous iriez jusqu'à dire qu'aujourd'hui la Chine est la vraie puissance impérialiste ? Pourquoi j'emploie ce terme ? Parce que tout impérialisme suscite un anti-impérialisme. Est-ce que le paradoxe serait que, malgré ses valeurs asiatiques, les plus grands adversaires de cet impérialisme chinois ne se trouveraient pas précisément dans le Nord-Est et le Sud-Est asiatique ? Je pense au J...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

...plus transparent et qu'effectivement, en cas de suspicion, il puisse y avoir des inspections, même si les États membres ne le demandent pas. Ce serait un changement de culture extrêmement important mais je pense que ce serait bénéfique, en tout cas sous réserve d'inventaire. Et rapidement, sur le financement, je voudrais rappeler que la fondation Gates pèse beaucoup, beaucoup plus, à l'OMS que la Chine. Je crois que cela mérite d'être dit. On l'oublie, mais la part obligatoire des États membres, c'est un peu moins de 20 %, et le reste, ce sont des contributeurs volontaires, États et acteurs privés. Les deux premiers contributeurs sont les États-Unis et la fondation Gates. Dans les contributions cumulées, on trouve la Chine seulement en seizième place. La France est le sixième contributeur au ti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Tabarot :

... évoqués, mesdames, ce matin rappellent à quel point c'est important, mais à quel point aussi l'OMS rencontre des difficultés dans son fonctionnement et mérite une autre gouvernance. Le fait que les États soient contributeurs, forcément, engage un certain nombre de choses. Il est sans doute difficile pour l'OMS de s'opposer à ses financeurs et c'est peut-être ce que l'OMS n'a pas su faire avec la Chine. L'histoire nous le dira. Le deuxième problème, c'est que l'OMS ne peut pas aller contre la souveraineté des États et qu'elle n'a pas de vrai pouvoir d'investigation. Vous l'avez évoqué, c'est un sujet très important d'où ma question : alors que beaucoup d'États souhaitent désormais une réforme de l'Organisation mondiale de la santé, pourrions-nous imaginer un nouveau modèle de financement qui la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBuon Tan :

...onc mondial, toutes les pistes qui ont été suivies par les différents gouvernements aujourd'hui semblent à peu près être les mêmes, avec un décalage dans le temps. Est-ce que, selon vous, il y a d'autres options possibles techniquement, médicalement, et qui n'ont pas été suivies par les États ? Ma deuxième question porte sur les chiffres annoncés. Une importante polémique est née sur le cas de la Chine. J'ai l'impression que, y compris chez nous, nous avons quelques difficultés à avoir des chiffres immédiatement. On constate toujours un petit décalage dans le temps. Chaque pays est organisé et géré différemment. Nous avons, par exemple, en France, commencé par montrer des chiffres dans les hôpitaux, mais pas dans les EHPAD, ni dans la société civile. Historiquement, quelle était la démarche sui...