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...rler de l'OMS. S'il y a une véritable opportunité de réforme, quelles sont les réformes qui vous paraissent les plus susceptibles d'être mises en œuvre, parce qu'elles seraient les plus urgentes et les plus nécessaires ? Par ailleurs, est-ce que vous pensez que Taïwan va pouvoir redevenir membre observateur de l'OMS ? Vous l'avez dit, c'est la politique qui est entrée dans l'enceinte de l'OMS. La Chine ne veut plus de Taïwan à l'OMS, pour des raisons que tout le monde connaît. Or, je pense que Taïwan a été, tout de même, assez exemplaire, comme la Corée du Sud, vous l'avez dit, dans sa lutte contre ce virus. L'absence de Taïwan, en tant qu'observateur, comme il l'était avant, est un problème sur lequel on pourrait vous entendre. Enfin, vous avez dit que la Chine avait été beaucoup plus transpar...
... de 7 milliards d'euros, lancée en Europe. On peut voir sur la page d'accueil de l'OMS, et j'en ai été très surpris, qu'elle commence par « faire un don », et donc que l'appel aux dons privés est très fort. Et quand on voit la liste des contributeurs, la présidente en parlait tout à l'heure, la fondation Gates est en deuxième position et le Rotary International finance encore beaucoup plus que la Chine. Cette coexistence entre les fonds et financements privés et le rôle et les financements des États pose question. Je crois qu'il y a à la fois une source d'espoir en se disant qu'il y a une possibilité de trouver des financements nouveaux et à la fois évidemment un questionnement sur cette coexistence entre fonds publics et fonds privés. Qu'est-ce que vous pourriez nous en dire ?
... vis-à-vis de notre commission des affaires étrangères de venir régulièrement avant chaque réunion du Conseil. Je forme le voeu que l'expression portée par la commission sur ces questions trouve écho dans le cadre des réunions du Conseil consacrées aux affaires commerciales. Je passerai rapidement sur l'actualité. J'aborderai en premier lieu l'épidémie de coronavirus qui semble se stabiliser en Chine mais qui, en revanche, se propage dans le reste du monde. Monsieur le secrétaire d'État, nous souhaitons vous entendre sur les conséquences envisagées de cette crise sanitaire sur l'économie chinoise, sur les échanges mondiaux de manière plus large, étant entendu que la place de la Chine dans les chaînes de valeur des entreprises européennes est extrêmement importante. Vous nous ferez part égale...
...ous permettra de trouver un vaccin. La souveraineté ne peut s'exercer qu'avec le concours de la puissance nécessaire. Personne n'est fort quand il est seul. La crise à laquelle nous faisons face doit, au contraire, nous inciter à réfléchir à une mondialisation plus maîtrisée, plus régulée, moins dirigée par la seule logique de marché et sans rapports de dépendance, en particulier vis-à-vis de la Chine. Cela implique de retrouver, notamment pour nos secteurs manufacturiers, les compétences, les talents, les savoir-faire qui se sont délocalisés. Je voudrais saluer, ici, l'initiative de Sanofi, qui a décidé de rapatrier dans l'Union européenne une usine de fabrication de principes actifs médicamenteux. Cela implique de consolider nos secteurs stratégiques qui sont aussi concernés par cette dépen...
...litique que l'on pourrait appeler sociale, en tout cas de compensation plus efficace, d'accompagnement ou de reconversion pour équilibrer l'ouverture commerciale qui détruit un certain nombre d'emplois et, de plus, nous engage dans une dépendance dangereuse. Nous évoquions encore ce matin en commission la problématique des produits médicamenteux. Ma seconde question concerne les États-Unis et la Chine qui ont signé un accord en début d'année, lequel inclut des mesures visant à faciliter l'identification et les sanctions contre le vol de la propriété intellectuelle, la contrefaçon et le piratage par divers moyens, notamment la prise de sanctions plus lourdes. Selon une estimation de l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle, la contrefaçon coûte chaque année 60 milliards ...
Dans un rapport publié ce lundi 2 mars, l'OCDE revient sur les conséquences économiques de l'épidémie de coronavirus sur l'activité et revoit ses prévisions de croissance pour 2020 nettement à la baisse. La Chine, d'où est parti ce virus, est devenue, ces dernières années, l'usine du monde et les différentes mesures engagées jusqu'ici pour endiguer la propagation du virus – quarantaines, restriction des déplacements, contrôles accrus – ont perturbé les chaînes d'approvisionnement à travers le globe. Cet épisode viral nous aura au moins ouvert les yeux sur la dépendance que l'Europe a contractée auprès de...
...e, sachant que ces traités, d'une manière partielle, peuvent également être mis en application avant qu'ils soient étudiés par nos parlements, ce qui pose un problème d'éthique ? Ma seconde question fait suite à l'intervention de Mme Genetet qui a évoqué la nécessité d'une mondialisation plus maîtrisée. J'interviendrai plus précisément sur la relocalisation d'entreprises françaises implantées en Chine. Connaissant le marché chinois et la manière de faire de nos amis chinois, peut-on raisonnablement penser que la Chine laissera faire cette relocalisation, sachant que la Chine est également le premier client du monde de nombre de pays ? Nous sommes dans un cadre de négociation. Pensez-vous que la Chine se laissera faire et acceptera de perdre des entreprises ?
...'Europe qui risque de faire les frais de cette tournure des évènements. Elle risque d'être le théâtre d'une nouvelle confrontation entre Russie et États-Unis, avec des missiles à courte ou moyenne portée, alors que ces deux pays reprennent le développement de types d'armement équivalents. Nous constatons également une réorientation géopolitique des États-Unis plutôt vers l'Asie, notamment vers la Chine. Tout récemment encore, le ministre des Affaires étrangères, M. Le Drian, regrettait à l'ONU, à Genève, la systématisation de ces rapports de force au détriment du droit international et du désarmement. Au vu de ces multiples faits, j'aimerais vous poser deux questions : comment évaluez-vous concrètement la menace d'un retour de missiles à courte ou moyenne portée en Europe ? Deuxièmement, quels...
...la maîtrise des armements, avec le renouvellement du traité New Start et l'élaboration d'instruments nouveaux, suite à l'effondrement du traité FNI. Face à la régionalisation des conflits et à la militarisation croissante des puissances régionales, dans sa dimension nucléaire, pourriez-vous nous éclairer sur des éventuelles négociations amorcées pour intégrer ces nouveaux acteurs comme la Chine, l'Inde ou le Pakistan dans des traités de dénucléarisation actuels ou à venir ?
...au crédit d'impôt recherche mis en place en 2008 –, le retour sur investissement est très décevant, puisque la part de la R&D des entreprises privées n'a augmenté que de 0,11 % entre 2000 et 2017. On peut donc s'interroger sur la pertinence des moyens mis en place par la France pour atteindre l'objectif de Lisbonne, au moment même où la course à l'innovation est lancée entre les États-Unis et la Chine. Quelle est votre analyse ?
...r le ministre, en vous écoutant, on a le sentiment que la France développe une stratégie cohérente et ambitieuse, visant à assurer l'indépendance – terme qui me paraît juridiquement plus exact que celui de souveraineté – de l'Union européenne, de ses peuples, de ses États et de ses économies face à des menaces et à des rivalités extrêmement puissantes, incarnées notamment par les États-Unis et la Chine. Mais pourquoi sommes-nous si seuls ? Ce n'est pas nouveau. En son temps, le général de Gaulle proclamait la nécessité de cette indépendance, alors que nous étions très dépendants des États-Unis pour notre sécurité. Désormais, les États-Unis apparaissent comme des rivaux, mais nous sommes toujours aussi seuls. Sur quels leviers pouvons-nous jouer afin de créer les solidarités synergiques qui nou...
...quième des échanges commerciaux de la France hors Union européenne et le Maghreb est la première zone d'échanges, avec 27 milliards d'euros en 2015, contre 19 milliards avec les pays du Golfe, par exemple. Pourtant, les parts de marché de la France diminuent d'année en année : elles sont passées de 35 % au début des années 1990 à 15 % au début des années 2010, alors que de nouveaux pays, comme la Chine, la Turquie ou les pays du Golfe, s'impliquent davantage. Comment la France peut-elle renforcer son positionnement historique au Maghreb ? Où en est-on du projet de poursuite de la LGV dans le sud du Maroc ? Comment la France peut-elle accompagner au mieux la diaspora, bien souvent binationale, dans son désir de participer au développement économique du Maghreb, et par ricochet au rayonnement d...
...alendrier prévu ? Le 10 janvier dernier, la Banque mondiale a présenté ses perspectives économiques pour le continent africain, dont l'endettement doit attirer toute notre attention. Dans un contexte de ralentissement de la croissance internationale, quel est votre avis sur cet endettement et sur la bilatéralisation de l'aide au développement, qui se manifeste par des offensives de la part de la Chine, mais aussi de l'Inde, de la Turquie et des États-Unis ? Quel est l'avenir de la politique de prêts de la France dans ce contexte d'endettement croissant d'un certain nombre de pays africains ? Quel rôle envisagez-vous pour l'Agence française de développement, qui fonctionne en octroyant des prêts ?
Monsieur le ministre, vous avez parlé d'intelligence artificielle. Rappelons que les investissements dans les start-up s'élevaient à 15,2 milliards de dollars en 2017 au niveau mondial, dont environ la moitié étaient réalisés par la Chine et 32 % par les États-Unis. On devine ce qu'il reste, malheureusement, pour les autres pays du monde. Nous travaillons actuellement à une stratégie européenne, mais elle se heurte à la volonté de chaque pays d'être leader, nous le voyons avec le système de combat aérien du futur (SCAF), sur lequel Allemands et Français veulent avoir la mainmise. Pour contrer la volonté de chaque pays de tirer la...
...stater que cette région était en train de redevenir un espace de confrontation mondiale. Pour nous aider à comprendre les risques de conflictualité et les enjeux stratégiques liés à cette zone, nous avons le plaisir de recevoir aujourd'hui deux officiers : le colonel Michel de la direction générale des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), qui interviendra notamment sur la mer de Chine méridionale et l'Afghanistan, et le capitaine de vaisseau Pascal de l'état-major des armées, qui analysera plus spécifiquement les relations entre l'Inde et son voisinage. En mer de Chine méridionale, la militarisation des archipels par la Chine se fait au détriment du droit international, puisqu'elle remet en cause le principe de liberté de navigation maritime et aérienne. Les incidents entre l...
Pourriez-vous nous donner des éléments sur la politique de l'Inde à l'égard de ses voisins ? Président du groupe d'amitié parlementaire France-Sri Lanka, j'ai échangé avec l'ambassadeur et les autorités de ce pays, et il apparaît que la Chine s'investit de plus en plus sur cette île. Quel est votre point de vue à ce sujet ? À mon grand étonnement, mes interlocuteurs ont dit être particulièrement intéressés par l'expertise française dans le domaine de la défense, et souhaiteraient se rapprocher de nos armées pour développer des coopérations. Serait-ce conforme à la politique de notre pays dans la région ?
... le Pakistan ni l'Inde ne sont reconnus comme États dotés de l'arme nucléaire au sens du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, bien qu'ils en disposent tous deux et n'aient de cesse d'étoffer leurs arsenaux respectifs. Quel rôle peut jouer la France face à la montée des tensions entre l'Inde et le Pakistan et le risque nucléaire latent, puisque vous avez écarté un conflit avec la Chine, sans doute trop puissante. Comment la stratégie indopacifique permet-elle à la France d'agir ? Le nucléaire est-il pris en considération dans notre partenariat stratégique avec l'Inde, et comment ?
...sé de candidats. S'il n'y a pas d'opposition, il en est décidé ainsi. Nous abordons une nouvelle séance de notre cycle géostratégique commencé il y a trois semaines. Après l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et la Russie, nous allons nous intéresser à la question de la puissance chinoise. « Nous sommes conscients que l'influence croissante et les politiques internationales de la Chine présentent à la fois des opportunités et des défis. » Par cette phrase extraite de la déclaration de Londres du 4 décembre dernier, les dirigeants de l'OTAN reconnaissent pour la première fois la montée en puissance de la Chine comme un défi auquel il importe à l'Alliance de savoir répondre. Il est vrai que la Chine a profondément évolué ces dernières années. Théorisant et proposant au monde une...
Ma question est d'ordre capacitaire. Elle s'adressera peut-être davantage à M. Antoine Bondaz. Vous l'avez dit, le 1er octobre dernier, la grande parade a été l'occasion pour la Chine d'exposer ses avancées technologiques, de montrer ses fleurons en matière de drones, de high-tech, etc. Ma question concerne l'IA en lien avec la défense. Comment la Chine se positionne-t-elle par rapport à cela ? Lorsqu'on connaît l'attrait chinois pour l'IA dans ses composantes de contrôle des populations, notamment à travers son système de contrôle social, on comprend que philosophiquement, so...