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...mentations récentes en matière scolaire et de handicap, le cap a été fixé non par le législateur, mais par le pouvoir réglementaire et en vérité par les ministres eux-mêmes. Il y a donc là une démarche que je trouve très intéressante et qui permet aux législateurs que nous sommes de reprendre un rôle que nous avons un peu perdu depuis quelque temps. L'amendement a un seul défaut : il prévoit des classes. Pour ma part, je parlerais plutôt d'unités puisque le défi n'est pas seulement de créer des classes pour sourds, malentendants, autistes ou génies, etc., mais des espaces dans lesquels ces enfants-là peuvent trouver la voie de la scolarité ordinaire. À l'exception de ce problème de vocabulaire, je trouve cet amendement intéressant, et j'y suis plutôt favorable.
...pris fin le 22 septembre et je pense que nous n'avons pas à rougir de cette réforme. J'ai retenu quelques données que je considère comme des indices de progrès indéniables : 30 000 places supplémentaires dans l'enseignement supérieur à la rentrée 2018, dont 3 500 dans la filière des métiers du sport ; 21 % de boursiers supplémentaires admis dans l'enseignement supérieur, et 110 % en plus dans les classes préparatoires d'Île-de-France ; 23 % de bacheliers professionnels supplémentaires admis en section de technicien supérieur (STS) ; 10 % de candidats en plus inscrits en dehors de leur académie de résidence. Bien entendu, des difficultés sont apparues au cours du processus ; ainsi, l'étirement du calendrier a été mal vécu par de nombreux jeunes et leurs familles comme par les établissements. On ...
Je me félicite de constater que de plus nombreux boursiers peuvent accéder aux classes préparatoires. Il serait formidable que l'on puisse favoriser l'égalité des chances grâce à cet outil, au sujet duquel je n'ai entendu que des appréciations positives dans ma circonscription, un cas mis à part. Un bachelier s'est en effet trouvé sans formation : il voyait son rang progresser régulièrement mais, au dernier moment, quand il a voulu s'inscrire, la formation qu'il souhaitait suivre ...
Une note interministérielle diffusée fin septembre a annoncé qu'à partir de 2019 les candidats aux instituts de formation aux soins infirmiers (IFSI) seront sélectionnés sur dossier, en passant par la plateforme Parcoursup. Cette annonce de la suppression du concours d'entrée dans les IFSI perturbe évidemment les classes préparatoires au concours, auxquelles de nombreux étudiants ont recours. Sont-elles vouées à disparaître ? Selon les estimations de la Fédération nationale de l'enseignement privé (FNEP), ce serait le cas d'une classe préparatoire sur deux à la suite de la suppression de ce concours.
Je vous remercie pour ce premier bilan de Parcoursup, dont nous nous réjouissons. L'orientation vers l'enseignement supérieur se prépare dès la classe de seconde, et la réforme du baccalauréat en cours nous en montre bien l'intérêt. Dans quelques semaines, des élèves de seconde formuleront leurs voeux d'enseignements de spécialité, mais ils ne connaissent pas encore bien ces spécialités, non plus d'ailleurs que leurs parents ni les professeurs eux-mêmes. L'enseignement supérieur pourrait-il formuler des attendus clairs dès le mois de janvier, p...
...ndications portent notamment sur la réforme du lycée et l'accès à Parcoursup. La situation est tendue et le sentiment général d'injustice exprimé par les lycéens est en partie dû à votre politique de restriction d'accès à l'université. La nouvelle formule du baccalauréat, combinée à Parcoursup, aura pour conséquence d'obliger les lycéens à faire des choix stratégiques pour leur orientation dès la classe de seconde. Ces choix, qui auront une incidence sur la suite de leurs études, sont dénoncés par les syndicats comme difficiles et trop précoces pour des jeunes de quinze ans. La conférence des doyens des facultés de médecine réunie à l'université Paris Descartes vient d'annoncer que « l'enseignement de spécialité sciences de la vie et de la Terre (SVT) sera incontournable dès 2021 dans les attend...
...i ils sont retenus ou pourquoi ils ne le sont pas. La suppression de la hiérarchisation des voeux a saturé le système, si bien que, comme vous avez dû le reconnaître, les files d'attente et des délais d'affectation se sont allongés. Enfin, alors que les filières sélectives ont connu un fort engouement, avec une demande en augmentation de 26 % pour les IUT, de 15 % pour les STS et de 12 % pour les classes préparatoires, elles ont, pour la première fois depuis plus d'une décennie, connu de grandes difficultés de recrutement ; comment expliquez-vous cette situation paradoxale ? Il y a un décalage réel entre votre discours et la perception sur le terrain.
...emble que le décret et les arrêtés publiés au Journal officiel en juillet dernier ont acté l'exclusion des établissements privés hors contrat mais également de tout élève suivant une formation via le Centre national d'enseignement à distance (CNED) en créant des conditions calendaires spécifiques pour la prise en compte de leur contrôle continu, réduit à une unique évaluation en fin de l'année de classe terminale, alors qu'à cette date la procédure d'inscription à Parcoursup sera close. Pouvez-vous préciser ce qui est prévu pour les élèves qui ne suivent pas une scolarité dites traditionnelle ?
C'est d'ailleurs ce principe que nous avons défendu, dans le quinquennat précédent, en créant près de 60 000 postes. Or, en 2019, vous supprimez 2 650 postes dans l'enseignement secondaire alors que 40 000 élèves supplémentaires sont attendus ; vous ne créez que 1 800 postes dans le premier degré alors qu'il en faudrait 4 000 pour dédoubler les classes de CP et de CE1 ; vous supprimez 500 postes administratifs, sans parler du non-recrutement de personnels de vie scolaire, si indispensables à un climat scolaire apaisé. Vous nous expliquez, monsieur le ministre, que le quantitatif n'est rien au regard du qualitatif ; à ce niveau d'amputation, il vous faudra viser l'excellence. Il est vrai que le comité action publique 2022, dit CAP 22, est pass...
Vous justifiez toute votre politique par le dédoublement des classes de CP et de CE1 mais, de la bouche même des enseignants, ces créations de postes en primaire ne sont pas suffisantes. À la demande de davantage de personnels dans les écoles, vous répondez « portiques de sécurité ». À celle d'une revalorisation salariale des professeurs, vous répondez « heures supplémentaires ». Las, bien qu'ils en fassent déjà, les enseignants français sont tout de même les mo...
... prise en charge de l'enfant. Au total, ce sont 2,3 milliards d'euros par an qui sont mobilisés pour accompagner les enfants en situation de handicap. Dans un second temps, je souhaite aborder la question des écoles rurales. J'en profite pour saluer le travail accompli à ce propos par Mme Agnès Thill, rapporteure pour avis de la commission des affaires culturelles. Nous avons visité ensemble des classes comportant chacune plusieurs niveaux et nous avons été impressionnées par l'engagement des enseignants qui y travaillaient. Ils ont partagé avec nous leurs difficultés, bien sûr, mais aussi leurs motifs de satisfaction : une enseignante a ainsi souligné l'entraide et le coapprentissage entre élèves d'âges différents. Je ne cherche pas à nier les difficultés qui existent dans les écoles en milieu...
...x. Cette filière souffre d'un manque de visibilité auprès des parents et des élèves, alors même qu'elle permet des parcours diversifiés et souvent accomplis en alternance avec le milieu professionnel. La promotion active de l'apprentissage souhaitée par le Gouvernement participe à sa revalorisation. J'aimerais terminer mon propos en vous parlant de l'éducation prioritaire. À la rentrée 2019, les classes de CE1 en REP seront dédoublées, s'ajoutant aux classes de CP et de CE1 de REP+, et aux classes de CP de REP : 300 000 élèves vont bénéficier de l'extension de ce dispositif. J'anticipe les critiques de certains de mes collègues : non, nous ne sacrifions pas les écoles rurales pour les écoles en milieu urbain. Non, nous ne prenons pas des moyens aux écoles rurales pour réaliser les dédoublements...
Le Gouvernement a fait le choix courageux et ambitieux de permettre à des élèves qui vivent dans des quartiers défavorisés d'apprendre à lire dans des conditions particulièrement propices : une classe de douze élèves. Au cours de mes travaux, j'ai eu le privilège d'assister, dans ma circonscription de Wattrelos-Roubaix, à l'apprentissage d'un son dans une classe de CP à douze, avec des élèves à l'écoute et très participatifs. J'ai pu rencontrer des enseignants, qui m'ont fait part de leur grande satisfaction, …
...ation prioritaire. C'est dans ces premières années que beaucoup se joue pour les élèves. J'en viens donc directement au thème que j'ai choisi de traiter : celui de l'école dans les territoires ruraux. Je dois avouer que j'ai commencé ce travail avec quelques a priori et que je m'y suis fait un avis beaucoup plus nuancé. Ce thème est souvent présenté dans les médias sous l'angle des fermetures de classes et beaucoup de fantasmes entourent une réalité bien plus complexe et beaucoup moins sombre qu'il n'y paraît. L'espace rural est très varié et il n'existe pas un modèle-type d'école rurale. Certains départements ont privilégié le maintien de petites écoles avec des classes uniques – c'est souvent le cas en montagne, où les distances sont longues à parcourir. D'autres départements, comme la Haute...
... à l'enseignement scolaire soit le plus important de l'État. Vous avez fait le choix d'une action résolue pour la réussite des élèves, avec une priorité donnée au premier degré. Nous approuvons ce soutien nécessaire aux écoles maternelles et élémentaires, celles des apprentissages premiers, où s'ancrent les savoirs fondamentaux et où se cristallisent les difficultés scolaires. Le dédoublement des classes de CP et de CE1, les stages de réussite, les évaluations mises en place en début d'année sont à saluer. Concernant la prochaine mesure d'abaissement de l'âge obligatoire de scolarisation dès trois ans, que nous approuvons, vous savez combien votre collaboration avec les municipalités me paraît importante pour tendre vers l'égalité des chances ; il en va de même pour le plan mercredi ou la polit...
...et 2019 pour la mission « Enseignement scolaire » et la mission « Sport, jeunesse et vie associative » est dans la droite ligne du budget 2018. Vous continuez à détricoter l'école de la République et vous vous attaquez au tissu associatif français. Dans ce PLF, vous évoquez sans cesse une « école de la confiance », mais de quoi s'agit-il exactement ? Certes, dans le primaire, le dédoublement des classes de CP en REP et en REP+ permettra une meilleure prise en charge des élèves. Mais, dès l'enseignement secondaire, vous prévoyez d'affaiblir le service public de l'éducation nationale en supprimant 2 600 postes d'enseignants : cela conduira inévitablement à surcharger les classes de collèges et de lycées, ce dont vous avez d'ailleurs probablement conscience, puisque vous imposez en parallèle des h...
... est ainsi prévu de supprimer 2 650 emplois d'enseignants dans les collèges et les lycées publics, alors même que 32 000 élèves de plus sont attendus pour la prochaine rentrée. L'augmentation des effectifs est encore en marche : dans le public, 81 000 élèves supplémentaires sont attendus entre 2018 et 2022. Ainsi, aucune mesure sérieuse et durable n'est prévue quant à la question des effectifs de classe et alors même que notre pays était plutôt bien classé quant au nombre d'élèves par enseignant dans le secondaire. En suivant le cap 2022, les classes à trente en collège et à trente-cinq en lycée risquent de devenir la norme. De plus, le nombre d'enseignants contractuels recrutés sans formation augmente considérablement, ce qui ne garantit pas aux élèves le meilleur service public de l'éducation...
...comprennent pas les réductions de postes dans le secondaire, au moment où sont attendues de fortes hausses des effectifs les prochaines années – plus de 100 000 élèves d'ici à 2021. Vous justifiez ces réductions par la priorité accordée au primaire. On pourra observer que les postes créés, deux fois moins nombreux que ceux supprimés, suffiront à peine à couvrir les besoins nés du dédoublement des classes de CP et CE1 en zone d'éducation prioritaire. Je voudrais souligner quelques autres problèmes, et d'abord le harcèlement scolaire dont 700 000 élèves seraient plus ou moins victimes, l'usage des smartphones dans les établissements scolaires, indiscutable source d'inattention, et véhicule de films pornographiques ou violents. Sur ces deux phénomènes, il convient de soutenir la communauté éducati...
… alors même que 2 325 postes d'enseignants supplémentaires seront créés l'an prochain dans le premier degré, afin d'étendre le dédoublement des classes de CP et CE1 dans tous les réseaux d'éducation prioritaire ; et alors même qu'ailleurs sur le territoire le taux d'encadrement sera partout meilleur en 2019, y compris dans les départements ruraux. L'année 2019 sera marquée par la mise en place de l'instruction obligatoire à partir de trois ans. Il s'agit là d'une réforme de justice sociale, puisque les 25 000 enfants éloignés de l'école à troi...
...minutes pour évoquer deux missions fondamentales pour l'avenir de notre jeunesse, et donc de notre pays, c'est peu. Heureusement, plusieurs collègues ont déjà pu s'exprimer en commission : aussi vais-je concentrer mes propos sur quelques points essentiels. Je ne serai pas aussi dithyrambique que l'oratrice précédente, mais un budget en hausse, la priorité donnée au primaire, le développement des classes bilingues et bilangues européennes, du latin-grec, le dispositif « devoirs faits » ne peuvent que susciter notre approbation.