Interventions sur "classe"

482 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Personne ici ne prétend que le simple affichage dans une classe du drapeau français, du drapeau européen et de l'hymne national suffira à ce que nous adhérions tous aux valeurs de la République : nous savons bien que c'est un travail de chaque jour que nous aurons à accomplir. Cependant, permettre cet affichage au sein de chacune de nos classes ne pourra que faire du bien à notre République. Quand on voit qu'aujourd'hui encore, les arbres plantés en hommage à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

Madame la présidente, nous discutons actuellement d'un point extrêmement important du texte, puisqu'il s'agit de savoir si nous allons exposer les drapeaux français et européen, ainsi que le texte de l'hymne national, dans chaque classe. Dans ces conditions, il me paraît tout à fait anormal que nous n'ayons pas la possibilité d'expliquer notre vote. Nous sommes tous attachés aux symboles que j'ai évoqués et, dès lors, il ne faut pas que l'on puisse interpréter les différents votes sur la mesure proposée comme des indices censés indiquer qui serait plus ou moins attaché à la République et à ses symboles. Ce n'est donc pas normal ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

Je trouve regrettable que, sur une initiative de notre collègue, qui souhaitait aboutir à un texte commun, on se retrouve dans une situation paradoxale, puisque nous avons été empêchés de nous exprimer sur un sujet aussi important – je dis bien « empêchés », puisque nous n'avons pu prendre la parole avant le vote ! Au moment de décider si, dans chaque classe, on va afficher le drapeau français, le drapeau européen, la Déclaration des droits de l'homme, les textes fondateurs et les paroles de l'hymne national, il est tout de même essentiel de pouvoir expliquer pourquoi on vote pour ou contre une telle mesure. Le débat me semble d'autant plus surréaliste que notre groupe a, en son temps, fait en sorte que soient affichées dans les écoles la Déclaratio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Je ne reviendrai pas sur l'incident, sauf pour dire que l'on nous a empêchés de nous exprimer dans le temps imparti. Les droits de l'opposition ont été bafoués. Nous débattons de la présence des drapeaux dans les classes. Pour moi, l'école de la République s'inscrit dans la philosophie des Lumières, l'universalisme, le respect d'autrui, indépendamment de son origine ou de sa nationalité. Les valeurs enseignées à l'école s'inspirent de notre devise, « Liberté-Égalité-Fraternité ». Notre devise, M. le ministre l'a justement rappelé, est inscrite au fronton de toutes les écoles publiques, les drapeaux flottent deva...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

... EPLEI seront détachés de la carte scolaire et constitueront un enseignement à part pour un nombre restreint d'enfants triés sur le volet. L'ambition affichée est de recruter les enfants sur leur niveau de langue, mais il semble surtout que ces EPLEI seront réservés aux élèves qui, dès leur plus jeune âge, maîtrisent déjà deux langues par le fait qu'ils sont nés dans une famille d'expatriés ou de classe supérieure. Alors que nous avons du mal à constater les résultats de la refonte de la carte d'éducation prioritaire, il me semble voir se dessiner une éducation nationale à deux vitesses, et donc une rupture d'égalité. Mais peut-être M. le ministre pourrait-il nous en dire plus sur le travail en cours sur les zones d'éducation prioritaire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFannette Charvier, rapporteure :

La création des établissements publics locaux d'enseignement international vise à renforcer l'attractivité du territoire français dans le contexte particulier du Brexit. Mais elle permettra aussi d'élever le niveau général en langues étrangères, à l'instar des classes bilingues et des sections binationales, internationales et européennes. Je partage l'impératif de mixité sociale ; comme je l'avais dit lors de la discussion générale la semaine dernière, l'EPLEI constitue une opportunité qui ne se limite pas aux seuls enfants d'expatriés de retour en France ou aux enfants de ressortissants étrangers que la mobilité professionnelle amènerait à résider sur le so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...nes rurales que le bilinguisme est le plus développé. Permettre à un certain nombre de jeunes issus des zones rurales d'aller au lycée à Strasbourg et de poursuivre leurs études dans un cursus d'excellence procède d'une réelle continuité pédagogique. Ce faisant, c'est l'ensemble du système éducatif qui est tiré vers le haut. Tout le monde est d'accord aujourd'hui pour reconnaître l'efficacité des classes bilangues et européennes : aller plus loin en mettant en place un véritable maillage territorial d'établissements de ce type revient à généraliser de bonnes pratiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Cela va à rebours des expériences menées ces dernières années, notamment sur les classes européennes. Je connais peu de principaux de collèges qui n'aient pas renoncé à placer dans une même classe ceux qui sont en classe européenne : ils préfèrent les répartir dans des classes différentes de manière à créer de la mixité au sein des classes mêmes. S'agissant des zones d'implantation, Lille est évoquée, je vais parler de Courbevoie qui est dans mon département. Ce sont deux zones par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

Cet amendement a pour objet d'inciter à déconcentrer des sections de l'EPLEI dans un établissement public d'enseignement de la commune, afin de favoriser la mixité des profils d'élèves au sein des différents établissements de la ville. Cet amendement part d'une expérience concrète de terrain : l'intégration de classes de section internationales dans des classes d'établissements plus classiques a permis une élévation du niveau général de l'établissement d'accueil tout en favorisant l'ouverture à tous les élèves.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Cet amendement propose, à titre expérimental, d'encourager la mise en commun des moyens par la création de regroupements scolaires. Tout le monde connaît les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) qui fonctionnent avec des écoles juxtaposées, chacune conservant son directeur. Cette possibilité est utilisée par des communes qui veulent éviter des fermetures de classe. Dans ces cas, les regroupements s'effectuent à géométrie variable. Dans le regroupement scolaire proposé ici, il n'y aurait qu'une seule école – éventuellement sur plusieurs sites – avec un seul directeur et un même projet. Le directeur pourrait avoir une décharge selon la règle actuelle. Même dans le cas où le regroupement engendrerait une réduction du nombre de classes, les mêmes moyens humai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...du comme le territoire au sein duquel les interactions économiques, les relations entre collectivités, le réseau de transport sont d'ores et déjà bien établis. Ces structures permettront de faciliter le parcours et le suivi individuel des élèves de la petite section à la troisième. Elles permettront surtout à de très petites écoles – la moitié des 45 000 écoles de France comptent moins de quatre classes – d'atteindre une taille critique rendant possibles certains projets pédagogiques ainsi que des collaborations entre enseignants de cycles différents. Cet amendement met en oeuvre une des préconisations de la mission flash sur les directeurs d'école, présentée par Valérie Bazin-Malgras et moi-même à notre commission. Les tâches qui incombent aux directeurs d'école, sans aide administrative et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

...t, pour ne pas être redondante avec ma collègue je vais me contenter d'insister sur quelques points. J'y ai bien précisé qu'il fallait l'accord des collectivités de rattachement et du conseil d'administration du collège et des conseils d'écoles des groupes scolaires concernés. Je pense que cette structure peut vraiment être intéressante pour favoriser tous les échanges de pratiques, mais aussi de classes et de services. Elle doit permettre une autonomie accrue et renforcer l'innovation pédagogique, source de réussite scolaire, notamment dans l'éducation prioritaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...Cet amendement vise à créer un cas dérogatoire à l'obligation de participation financière d'une commune à la scolarisation d'enfants résidant sur son territoire lorsque leur inscription dans une autre commune est justifiée par des motifs tirés de contraintes liées à l'inscription dans un établissement scolaire public proposant un enseignement de la langue régionale. En effet, les inscriptions en classe bilingue ne sont pas considérées comme des cas dérogatoires, les maires des communes de résidence n'étant pas strictement tenus de participer aux frais de scolarité. Par le passé, les maires des communes d'accueil refusaient donc régulièrement les inscriptions en classe bilingue au motif que la commune de résidence de l'élève refusait de participer aux frais de scolarité. Depuis l'adoption d'une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Cet amendement vise à faire reconnaître les langues régionales et à instaurer une politique de préservation de celles-ci. Certes, leur inscription au patrimoine français est prévue à l'article 75-1 de la Constitution ; mais encore faut-il que ce patrimoine soit protégé. Or, aujourd'hui, je ne vois pas comment ces langues pourraient survivre au XXIe siècle ! L'Unesco classe toutes les langues de France, à l'exception du français et du basque, parmi les langues en grand danger d'extinction. En m'inspirant de l'exemple corse, je propose que, dans les collectivités qui en font la demande, sur tout ou partie de leur territoire, il soit possible aux élèves d'étudier la langue régionale. C'est une mesure de bon sens, qui ne pose pas de problème constitutionnel – je pourra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Il s'agit en fait de passer à une autre étape et d'augmenter le nombre de locuteurs. À supposer que la part de l'enseignement bilingue en Bretagne augmente de 7 % par an, ce qui pourrait paraître formidable, nous atteindrons le taux de 33 % d'une classe d'âge bilingue, soit la limite pour que la langue reste vivante, en 2118, autrement dit dans un siècle ! Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre cette date. Il faut aller beaucoup plus vite. C'est pour cela que l'amendement propose que les collectivités territoriales et l'État mènent une véritable politique de promotion des langues régionales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Madame la rapporteure, c'est mon prochain amendement qui sera l'équivalent de celui que je viens de présenter pour le public. Monsieur Hetzel, puisque les maires le font déjà pour les classes bilingues publiques, le parallèle me semble aller de soi. On ne peut pas promouvoir les langues régionales, si les communes ne prennent pas également en charge cet enseignement, à la mesure de leurs compétences.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

L'amendement vise à instaurer une consultation obligatoire des élus et de la communauté éducative dans le cadre d'une fermeture d'école. Il n'est pas normal de voir, dans certains cas, les parents, les professeurs ou les élus mis au pied du mur au dernier moment. Dans la petite commune d'Angicourt, dans ma circonscription, alors qu'une classe a été ouverte quelques jours avant la rentrée de septembre 2018, on vient d'apprendre qu'elle sera bientôt fermée. Cette classe n'aura été ouverte qu'une année scolaire. Une consultation aurait permis d'éviter une annonce brutale, d'autant que cela ne coûte rien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...comment restaurer la confiance alors que le jeune ne sera plus orienté selon son souhait, mais en fonction des formations disponibles ? Notre amendement tend à recentrer les expérimentations sur de réelles innovations et à réaffirmer la liberté pédagogique des enseignants, qui devraient être formés à l'ensemble des méthodes pédagogiques, ce qui leur permettrait ensuite de mieux s'adapter à leurs classes et leurs élèves.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang, rapporteure :

L'amendement de Mme Rilhac que nous avons effectivement adopté après l'article 6 répond, me semble-t-il, à l'objectif que vous poursuivez – permettre des regroupements de classes de collège et d'une ou plusieurs écoles afin de créer des écoles du socle commun. En conséquence, je vous demanderai de bien vouloir retirer vos amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang, rapporteure :

...us renvoie à l'article 48 de la loi sur la refondation de l'école de 2013 : « À titre expérimental, pour une durée maximale de trois ans, dans des académies et des conditions déterminées par le ministre chargé de l'éducation nationale, la procédure d'orientation prévue à l'article L. 331-8 du code de l'éducation peut être modifiée afin que, après avoir fait l'objet d'une proposition du conseil de classe et au terme d'une concertation approfondie avec l'équipe éducative, la décision d'orientation revienne aux responsables légaux de l'élève ou à celui-ci lorsqu'il est majeur. »