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...utes les mesures que nous avons engagées depuis deux ans maintenant, à tous les niveaux du système éducatif, pour permettre à tous les enfants, à tous nos jeunes, dans leur richesse et leur diversité, d'accéder aux savoirs et de s'approprier les valeurs de notre République. Monsieur le ministre, vous reviendrez sûrement sur certaines de ces mesures, notamment sur la poursuite du dédoublement des classes de CP et de CE1, ainsi que sur la mise en oeuvre de l'instruction obligatoire à 3 ans, qui constituent des avancées majeures de cette législature. Compte tenu de l'actualité récente, j'aimerais également vous entendre sur la sécurisation des établissements scolaires. Si l'école ne doit pas se transformer en bunker, il n'est pas acceptable que les personnels et les enfants puissent être exposés ...
Monsieur le ministre, j'indiquerai d'abord qu'en Dordogne, il y a 19 PIAL couvrant le territoire, 46 classes dédoublées de CPCE1 et même deux classes de grande section dédoublées, soit quatre au total, ce qui est assez intéressant. À l'issue du grand débat national, au titre des mesures annoncées en faveur du maintien des services publics en milieu rural, le Président Macron avait dit qu'il n'y aurait plus de fermetures d'écoles sans l'accord du maire. En Dordogne, le maire de Tursac s'est immédiateme...
Des classes surchargées en collège avec 100 000 élèves supplémentaires attendus dans le second degré sur la durée du quinquennat, des lycées affectés par deux réformes que vous avez mises en place avec un corps enseignant qui n'y adhérait pas forcément : la rentrée est difficile pour les personnels du second degré. En lycée général, avec la suppression des séries, système contesté depuis longtemps, concilie...
Monsieur le ministre, dans le cadre des auditions pour mon rapport relatif à l'exécution des crédits budgétaires de la mission Enseignement scolaire, j'ai pu constater que la classe « unité localisée pour l'inclusion scolaire » (ULIS) du collège Madame de Sévigné à Roubaix ne disposait pas de moyens spécifiques pour l'achat de matériel pédagogique adapté à la diversité des besoins et des troubles des élèves en situation de handicap. Aujourd'hui, l'essentiel des aménagements, des adaptations pédagogiques et des mesures de compensation mises en oeuvre se traduisent par des moy...
...stre, cette rentrée scolaire est placée sous le signe de la réussite, avec deux préoccupations majeures, l'élévation générale du niveau des élèves et l'égalité des chances. Aussi, quand je découvre que certains choix de l'éducation nationale se heurtent à ces deux ambitions, je reste dubitative. Par exemple, dans ma circonscription, au lycée de La Trinité, en juin dernier, neuf élèves inscrits en classe de première technologique ont été autorisés à redoubler, leur objectif étant de combler leurs lacunes et d'améliorer leurs notes en vue de leurs futurs voeux d'orientation sur Parcoursup. Trois jours après la rentrée scolaire, faute de place en première, ces neuf redoublants ont été inscrits d'office en classe de terminale STMG. À mon sens, il eût été plus simple de rouvrir la troisième classe de...
Monsieur le ministre, vous avez évoqué le dédoublement des classes. Disposez-vous déjà d'un bilan ? On entend ici et là, de la part de certains enseignants, souffler le chaud et le froid au sujet de ce dédoublement dans les quartiers dits difficiles. Ma seconde question concerne le manque d'expérience d'un certain nombre d'enseignants envoyés dans des zones d'éducation prioritaire. Il me semblerait préférable d'envoyer dans ces zones difficiles des enseignants...
...trophique même, qui éclaire sur les retombées de la politique nationale et sur les moyens affectés par votre ministère. Depuis hier matin, dans ma circonscription, au lycée André Malraux d'Allonnes, une ville de la périphérie du Mans, 100 % du personnel enseignant est en grève, les cours ont été annulés et les élèves renvoyés chez eux. Est en cause l'affectation d'un trente-sixième élève dans une classe de terminale SMTG. Les enseignants, qui souhaitent vous alerter et nous alerter sur la dégradation des conditions d'apprentissage pour les élèves comme sur la dégradation de leurs propres conditions de travail, demandent l'ouverture d'une classe ou, du moins, une division. En réponse, la directrice des services de l'éducation nationale, qui semble ne pas disposer d'une grande marge de manoeuvre, ...
Monsieur le ministre, ma question est relative à la prise en compte du dédoublement des classes dans les zones prioritaires dans le calcul des effectifs enseignants nécessaires dans les départements. Si nous sommes favorables à ce dédoublement pour certains territoires en difficulté, cela ne doit pas se traduire par une augmentation des effectifs d'élèves dans les autres classes, ailleurs sur le territoire. Or c'est un peu ce qui se produit en Savoie, où le dédoublement des classes représe...
...éens qui le souhaitent de suivre un enseignement exigeant dans cette matière tout en faisant en sorte que l'ensemble des élèves puissent continuer à faire des maths, je n'ignore pas les difficultés rencontrées par certains lycéens sur le terrain. En effet, plus de la moitié des élèves ont choisi l'enseignement de spécialités, ce qui laisse craindre une certaine hétérogénéité du niveau au sein des classes. Quant à l'enseignement du tronc commun, ce sont à la fois des professeurs de sciences physique, de SVT et de mathématiques qui en ont la charge. À mes yeux, c'est une excellente chose, puisque cela favorise l'interdisciplinarité, mais force est de constater que cela a pu soulever, çà et là, quelques problèmes. Quels premiers retours avez-vous eus concernant la mise en place de ces nouveaux ens...
Monsieur le ministre, après le dédoublement réussi des classes de CP puis de CE1 en REP + et REP, vous avez souhaité expérimenter le dédoublement des classes de grandes sections de maternelle dans les zones prioritaires dès cette rentrée 2019. Pouvez-vous d'abord nous indiquer combien de territoires sont concernés par cette expérimentation et quels critères ont été retenus ? Pouvez-vous ensuite nous préciser si cette mesure sera étendue à l'ensemble des mat...
Monsieur le ministre, je souhaiterais revenir sur votre volonté de poursuite des réformes de l'éducation prioritaire. Après la mise en place du dédoublement des classes de CP et de CE1 en REP et REP +, en fin d'année dernière, vous avez souhaité aller plus loin pour combattre les difficultés structurelles liées au zonage territorial. Vous l'avez dit vous-même, les moyens considérables consacrés par la France à son éducation prioritaire doivent être beaucoup plus efficaces dans le futur. Vous avez demandé un rapport sur ce sujet à Pierre Mathiot, qui avait condu...
Nous le savons, la justice sociale est l'un des piliers de la loi pour une école de la confiance. Nous savons aussi que toute l'action du ministère est tournée vers la justice territoriale. C'est le cas au travers du dédoublement des classes en REP et REP +, comme l'a rappelé mon collègue Pierre Henriet. Je m'intéresse à l'aspect ruralité. Vous avez mis en place, en juin 2018, le programme « Écoles numériques innovantes et ruralité », qui a permis à presque 4 000 communes de bénéficier d'un équipement numérique récent. Le fonds était doté de 20 millions d'euros, ce qui représente un véritable engagement du ministère. On sait, par e...
... Ce n'est peut-être pas du ressort de l'éducation nationale mais cela concerne tout de même la jeunesse. À ceux-là s'ajoutent les enfants de familles itinérantes plus difficiles à dénombrer. Nous savons que des conditions d'inscriptions deviennent discriminatoires à cause de l'impact de l'instabilité du lieu de vie. Le harcèlement raciste, notamment auprès des Roms, est une cause de décrochage en classe, sans parler de la grande précarité. Plutôt que de poser qu'une question, je ferai une proposition. Ne pourrait-on créer une mission d'information pour approfondir la connaissance du sujet à partir de données publiques fiables ? Qu'est-ce qui entrave l'accès à l'éducation de tous ces enfants ? À Toulouse, un réfugié syrien vivant en squat a obtenu le bac et est aujourd'hui en médecine. Tout n'es...
...'étais lundi dernier encore au lycée professionnel de Tain-l'Hermitage et au lycée professionnel industriel de Tournon-sur-Rhône où les enseignants m'ont dit que leur manque de temps pour travailler sur les fondamentaux avec leurs élèves représentait pour eux une difficulté majeure. Je conçois que l'on puisse parfois travailler en co-animation, mais faire ensemble des maths et de l'électricité en classe de CAP n'est pas facile. Si on veut garantir l'égalité des chances, nos jeunes de lycée professionnel méritent toute l'attention que vous dites leur porter. Je vous crois, mais je la leur porte aussi. Ma position n'est absolument pas celle de la critique systématique et il m'ennuierait beaucoup que vous le pensiez. Enfin, puisque vous souhaitez de faire de la musique le point central de la vie d...
...e recteur de la région académique Pays de la Loire est venu installer un PIAL dans le collège où j'enseignais avant mon élection. Les enseignants et les AESH lui ont dit que le travail d'équipe se fait bien, mais que les temps « informels » posent un problème : se réunir prend du temps, et ce temps n'est pas nécessairement formalisé. Les autres remarques portaient pour beaucoup sur l'effectif des classes. Il est difficile d'inclure un nouvel élève handicapé en plus dans des classes de vingt-neuf élèves au collège ou dans des sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) – qui comptent théoriquement quinze élèves mais, bien plus souvent, seize ou dix-sept ; les enseignants soulignent que malgré la présence des AESH, les moyens humains nécessaires à l'accompagnement des élèves so...
...uler à l'école la plus proche de leur domicile, ce qui n'est pas admis car elle est située dans le département limitrophe. La diversité des approches selon les MDPH suscite l'étonnement – comme si, pour un congé maternité, les délais ou les droits différaient selon que l'on travaille à Marseille ou à Paris. Enfin, je prendrai contact avec vos services au sujet de plusieurs dossiers d'accès à des classes externalisées, bloqués sans que l'on comprenne pourquoi puisque tout le monde est d'accord.
J'approuve votre « coup de gueule », madame la ministre : un enfant en situation de handicap accueilli dans une classe n'est pas un enfant « en plus ». Cela dit, en dédoublant les classes de CP et de CE1 en éducation prioritaire renforcée, le ministre a fait un lien entre effectif, vulnérabilité et réussite scolaire. Comment prendrez-vous en compte la vulnérabilité particulière, non pas des enfants « que l'on prend en plus » mais des enfants que l'école a vocation à accueillir dans les conditions optimales, au mo...
Lorsque d'autres collègues – je pense à Christophe Bouillon – ont travaillé avant nous sur ce sujet, vous aviez émis des idées intéressantes sur une adaptation des effectifs dans les classes où sont accueillis des enfants en situation de handicap et une adaptation des dotations horaires globales (DHG) dans le secondaire. J'aimerais que vous nous apportiez des éclairages complémentaires. J'entends les annonces du ministre et je pense qu'il faudrait mettre à l'actif de la commission d'enquête le fait que, chaque semaine, des déclarations nouvelles sont faites, ce qui est très positif...
Faites-vous allusion aux dispositifs de classes flexibles utilisées au Canada ?
J'ai visité une école qui, avec des effectifs très importants, arrive à accueillir des élèves en situation de handicap et à répondre à toutes les différences. Ils sont presque à 30 élèves par classe en moyenne.