Interventions sur "classe"

482 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois, présidente :

...uentin, vice-président de l'Union nationale des associations de parents d'enfants déficients auditifs (UNAPEDA). Je précise que Mme Appourchaux bénéficie pour notre réunion des services d'une interprète en langue des signes française (LSF). La situation des enfants sourds ou aveugles est naturellement au coeur des réflexions sur l'école inclusive. Ces enfants sont aujourd'hui accueillis dans des classes ordinaires, dans des ULIS, dans des établissements médico-sociaux, ainsi qu'au sein d'instituts spécifiques, les quatre instituts nationaux de jeunes sourds (INJS) et l'Institut national des jeunes aveugles (INJA). Votre expérience sera donc très utile à la commission d'enquête. Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, je vais vous demander de prêter le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois, présidente :

J'ai eu la chance de visiter, hier matin, une école qui utilise une pédagogie innovante, expérimentale, et qui serait l'école idéale pour les enfants avec TDAH, une école flexible et inclusive, avec des enseignants qui permettent à chaque enfant de trouver sa place dans la classe. Je souhaite que ces pédagogies se diffusent davantage. L'école que j'ai visitée est très suivie par le rectorat de Bordeaux : j'espère donc qu'elle fera beaucoup d'émules… Je voudrais évoquer un sujet qui n'a pas été abordé : celui de la Ritaline. Pouvez-vous nous en dire un mot ? Par ailleurs, les enfants ayant des TDAH peuvent également être sujets à d'autres troubles, comme la dysgraphie, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

J'ai enseigné seize ans dans une classe de collège : j'ai pu y voir la progression des diagnostics. Les dernières années, avant d'être élue députée, il n'était pas rare que j'aie, dans une classe de 26 ou 28 élèves, un élève dyslexique, une autre atteint de dyscalculie, un en situation de handicap et un avec TDAH. Ces progrès sont bienvenus, car je me souviens de la période antérieure : on avait parfois un élève de sixième qui passait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois, présidente :

Ce que vous venez de décrire ne se rapproche-t-il pas de ce que devrait être une ULIS, c'est-à-dire un dispositif qui permette l'inclusion mais aussi le retour dans la classe ? Si j'ai bien compris, les enseignants de l'école sont formés, les enfants sont présents dans les classes ordinaires, mais il existe en plus une classe, que vous appelez d'autorégulation, où ils peuvent retourner, aller se ressourcer, se réfugier, etc.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel, rapporteur :

Chez moi, l'UEEA a fait ça : les personnels ont formé les mômes et associé l'ensemble de l'équipe éducative, la ville a formé son personnel scolaire. Peut-être est-ce le cahier des charges qu'il faudrait préconiser pour les UEEA ? Les enfants font des allers-retours permanents avec la classe ordinaire, avec des temps de vie scolaire partagés – temps du midi, récré, etc. Il faut éviter que cette unité soit certes localisée dans l'école, mais en réalité reste séparée des autres classes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

... me sens particulièrement concernée par cette question en tant que députée du Val-d'Oise, Argenteuil accueillant l'école intégrée Danielle-Casanova. Je me suis par ailleurs rendue à l'école bilingue Jean-Jaurès de Ramonville. Vous avez, madame Sester, souligné la nécessité pour certains enfants de poursuivre leur parcours scolaire hors de l'éducation nationale, dans les INJS. Que pensez-vous des classes bilingues pour enfants sourds proposées dans le cadre d'un parcours intégré, comme à Argenteuil et Ramonville ? Ces classes sont plébiscitées par les familles. J'ai été très intéressée, madame Grousset, par vos propos sur la médecine scolaire. S'agissant des examens, la mise en place du nouveau baccalauréat 2021, qui fait une plus grande part au contrôle continu et prévoit des examens sur deux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel, rapporteur :

Tous les documents que vous pourrez nous envoyer pour compléter vos contributions, déjà riches, contribueront utilement à la réflexion de notre commission d'enquête. Nous sommes preneurs, en particulier, d'éléments complémentaires sur les effectifs des classes qui accueillent des enfants en situation de handicap et sur le champ couvert par les instituts de jeunes sourds et de jeunes aveugles, dont nous avons compris qu'il fallait préserver la spécificité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...rique, en amont de la prise en charge d'élèves. Tous les élèves, en fait, ont un besoin particulier, qu'ils soient en situation de handicap ou non, et l'enseignant est donc préparé à avoir en face de lui cette diversité d'élèves. Comme professeur, j'avais vraiment besoin de réponses au plus près du terrain, adaptées à chaque enfant. La première chose que l'on se dit quand on voit un élève dans la classe, c'est : « Qu'est-ce que je vais pouvoir lui demander ? » Puis : « il y a des choses que je ne peux pas demander à cet élève, comment vais-je le prendre en charge ? » Si une élève est sourde, par exemple : « Quel instrument vais-je prendre pour l'aider et l'accompagner ? » On a besoin de travailler au cas par cas et je ne trouve pas que la formation théorique en amont soit très pertinente. On a b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Je soutiens votre demande de reconnaissance d'un niveau de formation différent suivant que les accompagnants s'occupent d'enfants en maternelle, en primaire, en collège, en lycée ou en classe préparatoire, car je pense qu'une classe de maternelle est effectivement très différente d'une classe préparatoire. Ma question concerne les statistiques dont vous dites manquer quant au temps que passent à l'école les élèves à besoin spécifique. Que souhaitez-vous que l'on puisse mesurer ? Et que pensez-vous de la scolarisation à temps partiel ? Vous disiez qu'il n'y avait que 900 formations d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

La formation initiale aujourd'hui dispensée aux enseignants vous paraît-elle suffisante ? Comment sensibiliser les enseignants, afin qu'au moment de la détection du handicap dans la classe, ils aient déjà un bagage ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel, rapporteur :

Dans nos auditions nationales de représentants d'organisation syndicales et d'associations de parents, la question des effectifs de classe lors de l'accueil d'un enfant en situation de handicap a été abordée, ce qui rejoint l'inquiétude des enseignants lorsqu'ils sont informés qu'ils devront accueillir un ou plusieurs enfants en situation de handicap. Qu'en est-il en Seine-Maritime ? Le mode de calcul des effectifs s'applique-t-il dans les classes sans enfant en situation de handicap de la même manière que dans les classes où il y e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel, rapporteur :

Quelle est votre vision sur les effectifs de classe qui accueillent des enfants en situation de handicap ? Est-ce qu'on applique la même règle de calcul dans les classes où il y a des enfants en situation de handicap que dans les classes où il n'y en a pas ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois, présidente :

...ur. Le décret du 2 avril 2009 permet passer des conventions entre les écoles et les établissements médico-sociaux. Pour ma part, je me souviens avoir mis en oeuvre une convention entre un collège et un institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP), pour permettre à des élèves d'ITEP d'être scolarisés sans peur. Grâce à un accompagnement médico-social, ces élèves pouvaient rester dans les classes sans faire d'éclat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

...ait de permettre la mise en oeuvre généralisée d'un projet d'accompagnement personnalisé afin d'éviter l'échec ou le décrochage scolaire de nombreux élèves souffrant d'un ou de plusieurs troubles « dys ». Malheureusement, cet amendement a été rejeté par la majorité. C'est bien dommage, car dans les écoles rurales l'accompagnement est bien plus compliqué pour les familles qu'à Paris, où il y a des classes adaptées dans de nombreux établissements – tant mieux pour ces classes et pour les enfants. Comme l'a dit M. Rabeh, les enfants des outre-mer ont aussi besoin d'être entendus, écoutés et accompagnés. Madame Groh, existe-t-il une formation initiale et continue pour les troubles « dys » ? Pour faciliter la rééducation, des professionnels de santé libéraux peuvent-ils entrer dans les écoles ? Si j...