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...portantes sur les emplois du temps des professeurs, ainsi qu'à la modification de la procédure d'orientation des élèves, en revenant notamment sur le dernier mot laissé aux familles en la matière. Nous pensons que la réelle innovation que ce texte pourrait apporter concerne la liberté pédagogique, permettant aux professeurs, formés aux différentes écoles, de pouvoir adapter leur enseignement aux classes et aux élèves. Il est fondamental que le ministère de l'éducation nationale réaffirme la confiance qu'il place dans ses professeurs, des fonctionnaires de grande qualité, qui sont en mesure de déterminer mieux que quiconque les méthodes susceptibles de donner de bons résultats avec leurs élèves. Leur connaissance du terrain en fait des experts avertis sur lesquels le ministère doit s'appuyer dav...
...é : une famille qui porterait plainte au tribunal administratif parce que son enfant n'a pas accès à une langue régionale serait donc déboutée. Le droit à une langue régionale ne nous est pas reconnu, c'est une possibilité que l'administration offre si elle le peut. Par ailleurs, ce n'est pas une légende : oui, malheureusement, un certain nombre d'enfants ont été battus parce qu'ils parlaient en classe, et même dans la cour de l'école, la langue qu'ils n'auraient pas dû utiliser. On devait alors se passer « la vache », ou le sabot… Le français était alors aussi utilisé comme moyen de tri social : ceux qui étaient les meilleurs en français avaient accès à l'administration, aux bons postes, et pas les autres. Cela a eu pour conséquence de persuader durablement les gens de leur infériorité, ce qu...
Mon amendement modifie l'article L. 212-8 du code de l'éducation, en prévoyant un quatrième cas de dérogation : dans le cas où n'existe pas de proposition d'enseignement de la langue régionale dans l'école de la commune, il deviendrait possible d'être scolarisé dans l'école de la commune d'à côté sans que cette commune, dont le maire a fait l'effort d'avoir une classe bilingue, soit obligée de payer pour les enfants d'à côté. Si le maire de la commune d'origine ne veut plus avoir à payer, qu'il crée une classe bilingue, ce n'est pas très compliqué ! Mais je précise que cette possibilité ne serait ouverte que pour les écoles publiques.
S'agissant de cet amendement, en tant qu'ancien maire, je me souviens de toutes les questions qui se posaient à nous concernant les classes bilingues : ceux qui en avaient, ceux qui n'en avaient pas… C'était toujours des négociations difficiles, en particulier au sein de l'amicale des maires, afin de se mettre d'accord sur le financement. La loi NOTRe, en 2015, a représenté une réelle avancée, j'en conviens tout à fait. Reste que les deux communes, la commune d'accueil et la commune de résidence, doivent toujours trouver un accord....
Cet amendement vise à permettre, à titre expérimental, à certains établissements d'ouvrir des classes pour accueillir des jeunes adolescents en situation de handicap cognitif ou mental. En effet, ces élèves ont l'âge d'être dans le second degré, mais leur handicap nécessite dans leur scolarité des adaptations importantes qui appellent très souvent un enseignement pluridisciplinaire, avec un accompagnement médico-social. En institut médico-éducatif, la scolarité n'est pas à temps plein et mène s...
...mune d'accueil et la commune de résidence. À défaut d'accord, le représentant de l'État dans le département réunit les maires de ces communes afin de permettre la résolution du différend en matière de participation financière, dans l'intérêt de la scolarisation des enfants concernés. » Si ce dispositif permet à la commune de résidence de participer financièrement à la scolarisation d'un élève en classe bilingue dans une autre commune, il ne contraint pas les maires à verser ledit forfait. La participation financière de la part de la commune de résidence n'est donc pas effective. Dans la pratique, les maires des communes d'accueil sont régulièrement amenés à refuser des inscriptions en classes bilingues en raison du non-versement du forfait scolaire par la commune de résidence. Nous proposons ...
Chers collègues, tout comme vous, je soutiens l'inclusion de nos jeunes en situation de handicap mais il arrive que certains jeunes ne parviennent pas à s'épanouir, à progresser, en classe ULIS alors qu'ils pourraient exprimer leurs compétences dans une structure intermédiaire qui ne soit pas un IME, d'autant plus que les places en IME sont comptées. Je soutiendrai cet amendement à titre personnel.
Les fermetures de classe nous concernent tous, notamment en zone rurale. Les écoles sont confrontées aux fermetures, certes, mais ce phénomène inquiétant menace également le secondaire. Nous ne sommes pas épargnés dans l'Oise puisque le collège Louise Michel de Saint-Just-en-Chaussée a dû fermer des classes. L'amendement no 10 tend à permettre de regrouper des établissements du premier degré avec des établissements du se...
...e. Car, pour certaines disciplines _ je pense à la gymnastique, par exemple, nous avons un pôle France gymnastique excellent à Saint-Étienne _, les carrières sont très courtes, mais elles commencent aussi très tôt pour ces jeunes filles et il faut que leur formation commence dès l'école élémentaire. La question posée par cet amendement est donc très simple : sera-t-il possible d'expérimenter des classes à horaires aménagés pour la pratique sportive en élémentaire ? Pouvez-vous aussi, monsieur le ministre, en profiter pour nous dire où en est l'engagement que vous avez pris en septembre 2017 de créer 1 000 sections sportives scolaires ou classes à horaires aménagés « sportif d'excellence » ? Je ne connais pas le calendrier, mais, deux années s'étant écoulées, j'aimerais savoir si vous avez progr...
... le choix des parents est ainsi balayé d'un revers de main. Vous avez justifié l'amendement, madame la rapporteure, en arguant qu'il convient notamment d'empêcher les parents de contourner la carte scolaire. C'est pourquoi je vous propose de réintroduire, pour les parents qui le souhaitent, la garantie d'un enseignement non expérimental, en précisant que c'est l'accès à un établissement ou à une classe ne pratiquant pas l'expérimentation qui est garanti, afin de lever vos craintes sur un contournement éventuel de la carte scolaire.
...lliers de vies pourraient être sauvées si un plus grand nombre de nos concitoyens étaient formés aux premiers secours. Savoir faire face à un arrêt cardiaque, à une hémorragie, à une perte de connaissance ou à une plaie grave permet de maximiser les chances de survie de la victime en attendant l'arrivée des secours. Jusqu'à présent, de courts modules de formation sont déjà proposés dans certaines classes, à l'école, au collège ou au lycée. Ces dispositifs restent toutefois insuffisants, car l'apprentissage des gestes de base des premiers secours nécessite des rappels réguliers afin de préserver les connaissances acquises. C'est pourquoi nous voulons rendre ces formations obligatoires, à titre expérimental, dans les académies qui le souhaiteraient.
Cet amendement vise à instaurer un nombre maximal d'enfants par classe. M. le ministre a souvent évoqué le défi démographique auquel est confronté notre pays : le trop faible nombre d'enfants scolarisés entraînerait des fermetures de classes. Dans ma circonscription, la réalité est tout autre. J'ai déjà évoqué l'école préélémentaire Palestine, où la fermeture d'une classe de petite section a été annoncée : cela provoquera une augmentation du nombre d'élèves dans le...
Notre amendement propose donc que soit pris en compte, lors de toute décision de fermeture ou d'ouverture de classe, un plafond de vingt élèves par classe dans les écoles préélémentaires, élémentaires…
S'il est vrai que les établissements scolaires sont des lieux de vie à part entière, alors ils doivent être conçus comme tels. La concentration attendue des élèves durant les heures de classe a nécessairement pour contrepartie la possibilité de se détendre en dehors de ces heures. L'expérimentation de ces salles peut y contribuer. Voilà ce que nous proposons pour améliorer l'attention des élèves ainsi que l'encadrement par les professeurs et par l'ensemble de la communauté éducative. Cela contribuerait à améliorer l'atmosphère dans les établissements.
Par cet amendement, nous proposons que le Gouvernement mette en place dans les établissements, de manière expérimentale, des classes composées d'élèves de différents niveaux, avec des méthodes facilitant la coopération entre ces élèves. Plusieurs études tendent à démontrer qu'à moyens égaux, les classes multigrades favorisent les enfants qui y sont scolarisés, comparativement aux classes à niveau unique. Par ailleurs, les enquêtes menées auprès des enseignants en collège montrent que les classes multigrades favorisent l'inté...
...a formation des futurs citoyens à la lutte contre le sexisme ; cette volonté est très largement partagée. Il s'agit donc de traduire concrètement ces avancées par une journée banalisée au cours de laquelle des élèves seraient formés à la non-discrimination sexiste, raciste et homophobe. Il faut systématiser ce type de structures. Des initiatives en ce sens sont très souvent prises dans nombre de classes et d'écoles. Vous vous êtes rendu, monsieur le ministre, dans le 19e arrondissement, au lycée Hector Guimard, qui est très volontariste sur ces questions. Mais cette démarche repose trop souvent encore sur des initiatives et n'est pas systématisée. De notre point de vue, il faudrait que cela soit fait dans l'ensemble de l'éducation nationale, dès le plus jeune âge, que les enseignants aient les ...
...icle 24. Nous craignions en effet que ce ne soit pas possible et nous nous réjouissons de pouvoir finalement le faire. Le présent amendement concerne l'un des volets de la démocratie lycéenne : il tend à instaurer l'organisation de demi-journées banalisées obligatoires de formation des jeunes à la vie lycéenne. En effet, les élèves ne savent parfois même pas ce que signifie le rôle de délégué de classe, au moment même où le principe de représentativité est mis à mal. Nous souhaitons également que les élus du conseil de vie lycéenne _ CVL _ reçoivent une formation, ne serait-ce que pour comprendre le fonctionnement du budget du lycée _ bref : qu'ils soient formés à comprendre leur environnement. Je reviendrai sur les différents aspects de la vie lycéenne en fin de soirée ou cette nuit.
Nous souhaitons l'expérimentation de nouveaux rythmes scolaires qui prennent en considération les études concernant la chronobiologie de l'enfant. On pourrait ainsi instaurer des journées de classe qui ne commenceraient pas avant neuf heures, proposer une collation le matin et une pause méridienne plus longue, afin que le repas puisse être pris dans de meilleures conditions et marquer une vraie coupure dans la journée. Plusieurs études tendent à montrer que cela aurait des effets très bénéfiques sur les capacités de concentration et d'apprentissage des enfants. Une telle expérimentation con...
Nous n'avons pas la même lecture que vous du rapport de la Cour des comptes, monsieur le ministre. Je note au passage que nous avons des divergences avec ses préconisations, par exemple quand il demande des évaluations des élèves à chaque niveau de classe, à l'entrée et à la sortie, alors que nous proposons plutôt, quant à nous, des évaluations à la fin de chaque cycle pour mesurer notamment l'acquisition des savoirs fondamentaux et du socle commun de connaissances _ ce que le ministère est d'ailleurs plutôt en train de développer. Le conseil d'évaluation de l'école que vous êtes en train de créer s'apparente plus, comme la rapporteure l'a reconnu...
...e la taille finale de l'établissement. Le point essentiel, c'est que les directeurs d'école pourront bénéficier de l'appui des équipes administratives, mais également des équipes sanitaires et sociales et des équipes scolaires de ces nouveaux établissements. Nous voulons créer des réseaux qui favoriseront la concertation et le travail inter-degrés, sans qu'il s'agisse forcément de rassembler les classes sur un même lieu géographique. Notre but est que les directeurs d'école puissent exercer leurs missions pédagogiques, leur mission de suivi des élèves et de direction des équipes pédagogiques du primaire, comme leur mission de dialogue avec les parents. Un directeur pourra être chargé de classes dispersées dans plusieurs communes, comme cela existe déjà dans certains regroupements pédagogiques ...