Interventions sur "classe"

482 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

Monsieur le ministre, vous avez fait de l'école primaire une priorité et j'y souscris pleinement. Le dédoublement des cours préparatoires dans les zones d'éducation prioritaire renforcée est une très bonne initiative. Cela a bien fonctionné, et maintenant nous avons pu développer ce dispositif en zone d'éducation prioritaire. Dans le XVIIIe arrondissement de Paris, vingt-huit classes ont été dédoublées en 2018, et nous allons suivre de près les résultats. Avez-vous déjà des bilans précis de cette première année ? Peut-on mesurer scientifiquement les bienfaits du dédoublement des classes ? Les témoignages sont nombreux sur la réussite de cette réforme. Des enseignants et des parents d'élèves nous assurent que des enfants qui avaient au départ un moindre capital social et cul...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

... ces évaluations soient contextualisées, qu'elles prennent en compte les compétences extrascolaires des élèves, et que l'on diffuse l'autoévaluation, très peu pratiquée dans notre pays ; un certain nombre de critères qualitatifs enfin, comme le climat scolaire que vous avez évoqué tout à l'heure. Vous l'avez compris, l'évaluation que nous défendons n'est pas un outil de mise en concurrence ou de classement entre élèves et établissements. Nous ne voulons pas lier l'évaluation des élèves et l'évaluation de la qualité des enseignants – je pense au débat qui s'est engagé aujourd'hui sur la prime au mérite. Nous ne voulons pas non plus lier l'évaluation des élèves ou des enseignants avec l'allocation des moyens aux établissements en fonction des résultats. Nous proposons deux pistes importantes, qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

...e débat public en cette rentrée. On le sait, certains établissements sont évités, voire « ghettoïsés », en particulier dans les grandes villes, comme l'ont montré un certain nombre d'études récentes. Pour sortir de cette situation, depuis plusieurs années, des efforts importants ont été engagés dans ces établissements en matière d'offre scolaire, de manière à y attirer des enfants de familles de classe moyenne. Vous-même avez rétabli les classes bi-langues, le latin et le grec dans les collèges qui en ont le plus besoin. Mais cette politique de l'offre suffit-elle ? Dans certains collèges de Paris, il semble que tout a été tenté : on a investi des moyens considérables pour pouvoir proposer aux élèves et à leurs familles toutes les options possibles et imaginables ; pourtant, les résultats ne so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

Monsieur le ministre, le dédoublement des classes, c'est bien, les zones prioritaires, c'est parfait, et vous nous avez indiqué qu'il y avait de bons retours. Mais que pensez-vous faire pour les classes en ruralité où il y a parfois un, deux ou trois niveaux dans une même classe ? Avez-vous mené une réflexion à ce sujet ? Un de mes collègues vous a interrogé sur le Plan mercredi. Actuellement, les communes sont en train d'élaborer des projets ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...es langues qui s'enseignent de façon effectivement très moderne, dont je connais à titre personnel l'importance pour faire réussir des enfants parfois issus de milieux défavorisés. Je vais m'arrêter sur une situation qui perturbe certains parents à la rentrée scolaire. On sait que des problèmes de recrutement des professeurs, des problèmes de gestion des ressources humaines se posent ; certaines classes n'avaient pas d'enseignant à la rentrée. Ce phénomène se résorbe-t-il peu à peu ? Où en est-on ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Dumas :

Monsieur le ministre, je voulais m'associer à mes collègues qui ont salué l'ensemble des initiatives que vous avez prises depuis votre arrivée, du dédoublement des classes jusqu'à la revalorisation du latin et du grec. J'évoquerai rapidement, d'autres l'ont déjà fait, l'aménagement des rythmes de vie scolaire. L'objectif est tout de même de dispenser dans toutes les écoles des apprentissages différents. Après avoir fait le diagnostic que les activités périscolaires n'étaient pas partout d'une qualité optimale, vous avez souhaité redonner leur liberté aux communes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

Monsieur le ministre, vous avez engagé depuis 2017 le dédoublement des classes de CP et CE1 en réseau d'éducation prioritaire. Nous approuvons le principe, au nom de la lutte contre les inégalités sociales, de la mise en place de ces classes à douze élèves. Mais nous sommes beaucoup plus circonspects sur les moyens mis en oeuvre pour appliquer cette mesure, tant elle nous paraît se faire au détriment des élèves de toutes les autres classes, et plus particulièrement de cell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

Les sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) sont des structures spécifiques présentes au sein d'environ 1 500 collèges en France. Elles accueillent près de 85 000 élèves présentant des difficultés scolaires importantes qui se sont installées dans la durée. Je salue l'ambition que traduit le dédoublement des classes de CP et de CE1, car les élèves qui en bénéficieront n'entreront plus en SEGPA au collège au motif d'un manque de maîtrise des compétences de base. C'est une réponse forte, dont je vous remercie. Encadrés par des professeurs des écoles, très souvent titulaires d'un diplôme spécifique, et par des professeurs de lycées professionnels, ces jeunes âgés de 11 à 16 ans bénéficient d'un parcours perso...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé :

...errissage pour les enseignants nouvellement formés. On y trouve trop peu d'enseignants chevronnés. Ne pourrait-on pas expérimenter un fléchage de postes vacants, réservés à des enseignants chevronnés, qui conserveraient leur poste sur le plan administratif, et qui, au bout d'un an, pourraient éventuellement s'engager en contrepartie d'un accélérateur de carrière tel qu'un accès facilité à la hors classe ? Pouvez-vous par ailleurs nous indiquer les contours et la mise en application de la prime REP+ que vous avez évoquée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

...risomique et un enfant autiste. Manifestement, dans les deux cas, les moyens ne sont pas au rendez-vous, notamment en ce qui concerne les postes d'auxiliaires de vie scolaire (AVS). Au-delà de cette belle idée d'inclusion que nous défendons tous, l'esprit de la loi – une école qui doit s'adapter à tous les enfants – est-il véritablement applicable dans les faits ? S'agissant de l'homogénéité des classes, quelles actions adaptées peuvent être mises en place par votre ministère afin d'aider et de prendre en charge les enfants qui, malgré tous les efforts des enseignants, ne trouvent pas leur place dans un cursus normal ? Je connais l'exemple d'un jeune professeur des écoles dans la banlieue de Lyon, dont 25 % des élèves souffrent de handicaps ou de troubles graves du comportement. Le défi dans ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...angues anciennes, formatrices, identitaires, en lien avec la langue française, et j'ai cru que vous faisiez un plaidoyer pour les langues régionales ! La rentrée, concernant ces langues régionales, a eu lieu, et si l'on constate une amélioration de la situation les concernant, elle est largement inférieure aux besoins. Au rythme où nous allons, par exemple en Bretagne, nous aurons un tiers d'une classe d'âge en filière bilingue en 2118… Nous n'avons pas un siècle à attendre, évidemment, parce que contrairement aux langues anciennes, nous n'avons pas beaucoup de sections, ni 70 % ou 80 % des lycées et collèges en mesure d'offrir cette possibilité. Un certain nombre d'élèves brittophones de naissance ou en filière bilingue sont contraints d'intégrer un lycée classique pour des questions d'option...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

.... Il faudra, bien sûr, attendre la fin de la procédure en cours pour valider définitivement le concept, mais on peut déjà constater que le processus itératif fonctionne, que les objectifs de taux d'admission ont été atteints et même dépassés, que l'algorithme a été publié, conformément aux exigences de transparence, que le dispositif « meilleurs bacheliers » a été conforté, et que les conseils de classe se sont emparés de leurs nouvelles prérogatives, de même que les universitaires – je le vis en direct. Par ailleurs, les rumeurs sur les discriminations géographiques ne résistent pas à l'examen des faits. Cette réforme, dont les Cassandre prédisaient qu'elle serait impossible à mettre en oeuvre dans le temps, connaît donc une dynamique positive. Le seul bémol qui peut être pointé est que le dép...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

...e cadre national des diplômes, seul garant de l'égalité des chances. N'allons-nous pas vers une université à deux vitesses ? Sans moyens adéquats, la personnalisation que vous proposez est susceptible d'accroître fortement les inégalités. Les étudiants verront les portes de certaines formations se fermer ou s'ouvrir selon la réputation de leur établissement d'origine, qui est l'un des critères de classement. Comment avez-vous intégré la notion fondamentale d'égalité des chances dans votre schéma de rénovation de la licence ? Quelles seront les modalités concrètes de sa mise en oeuvre ? Plus encore, nous nous inquiétons de la façon dont vous voulez financer cette réforme, en particulier l'accompagnement personnalisé des étudiants. Comptez-vous augmenter le budget des universités, accroître les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

Les commissions d'accès à l'enseignement supérieur vont bientôt commencer à fonctionner. Une session de rattrapage est prévue pour les jeunes qui n'ont pas suivi la procédure ou qui n'ont pas obtenu l'affectation qui avait leur préférence. Ces derniers devront reformuler une dizaine de voeux. N'aurait-il pas été plus simple de conserver le classement initial de leurs voeux ? En outre, madame la ministre, pourriez-vous nous donner des précisions sur la mise en place des parcours d'accompagnements personnalisés ? Beaucoup a été dit sur ceux qui existent déjà. Qu'en est-il de ceux qui seront mis en place pour la nouvelle période ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...ité sur leurs résultats initiaux – hormis listes d'attente –, de faire leurs choix puis de libérer leurs autres voeux ? La situation actuelle est défavorable à tous les élèves, mais aussi aux établissements, car les élèves peuvent s'inscrire en dehors de Parcoursup tout en conservant, et donc en bloquant, une place dans Parcoursup. La presse se fait d'ailleurs l'écho de l'inquiétude de certaines classes préparatoires, dans lesquelles les confirmations d'inscription sont moins importantes que les années passées, car certains élèves préfèrent attendre et attendent toujours mieux. Ne pourrait-on pas les encourager à confirmer au moins un voeu plutôt que d'attendre une hypothétique avancée jusqu'au mois de septembre, à un moment où ils n'auront même pas le temps de trouver un logement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...t pas coutume. Je tenais à vous le signaler. Comme Agnès Thill, je vais revenir sur les propos du Président de la République hier, devant le Congrès. Notre lieu de naissance et l'établissement que l'on fréquente ont de l'influence – certainement trop d'influence – sur notre orientation. La pratique l'a montré – espérons qu'il s'agisse d'une pratique du passé –, il est plus facile d'accéder à une classe préparatoire quand on vient d'un établissement côté. Un 18 sur 20 de moyenne en terminale sera interprété différemment si l'on vient d'un établissement proche, mais moins bien côté. Dans quelle mesure Parcoursup le prend-il en compte ? Depuis 2013, un dispositif a été mis en place, qui réserve aux 10 % des meilleurs bacheliers de tout établissement scolaire un accès prioritaire à des parcours sél...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

Vous l'avez indiqué, à l'heure où nous parlons, les résultats de Parcoursup sont plutôt satisfaisants pour une première année : plus de 90 % des bacheliers en filière générale ont reçu au moins une proposition. L'honnêteté oblige cependant à reconnaître que, si les choses suivent normalement leur cours pour les universités, à ce stade, elles se présentent sans doute moins bien pour les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Vous nous l'avez dit, le système est perfectible et certains réglages seront effectués grâce aux comités de suivi. La semaine dernière, j'ai rencontré les proviseurs des lycées de ma circonscription qui gèrent des classes préparatoires. Ils m'ont confirmé ce que pointait un récent article du Parisien : l'an dernier, à la même période, 90 % des élèves ava...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

...tre exposé. Nous sommes nombreux à être convaincus que Parcoursup constitue une avancée indiscutable en matière d'orientation dans l'enseignement supérieur. Je suis membre d'une association de parents d'élèves et ai promis de vous rapporter les propos des parents du lycée où étudient mes enfants. Je vous en avais déjà parlé à l'occasion de notre rencontre. Je cite leurs remarques : « sur APB, le classement des voeux constituait un moment difficile pour les futurs étudiants et leurs familles, mais, avec Parcoursup, les longues files d'attente résultant de la non-hiérarchisation sont vraiment trop anxiogènes » ; « 30 % des lycéens sont arrivés au baccalauréat sans réponse définitive quant à leur affectation, cela semble beaucoup trop » ; « la durée de réponse – de sept jours – semble bien longue....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

Qu'il me soit permis, madame la ministre, de vous féliciter ainsi que vos équipes pour la mise en place rapide de Parcoursup. J'y associe aussi Jean-Michel Blanquer et l'ensemble des lycées qui ont permis aux élèves de terminale de bénéficier de deux professeurs principaux par classe. En outre, les premiers résultats de la mise en place de la plateforme Parcoursup sont très encourageants. L'académie de Créteil va créer des classes passerelles pour les jeunes issus des lycées professionnels qui n'ont pas obtenu d'affectation en BTS. Pourriez-vous nous apporter des informations sur ce dispositif ? Ces classes seront-elles implantées en université, et, à ce titre, feront-elles ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCathy Racon-Bouzon, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...ès de 90 % des douze à dix-sept ans possèdent un smartphone, soit quatre fois plus qu'il y a six ans. Les mobiles commencent à se diffuser parmi les élèves dès le primaire. La présence et l'utilisation de ces outils multifonctions dans les établissements scolaires ne sont pas sans conséquences. Elles affectent notamment les capacités d'attention, de concentration et de mémorisation des élèves en classe. Les cours dispensés par les enseignants se trouvent en permanence concurrencés par d'autres sources d'informations et d'activités, et les élèves se dispersent. De plus, la possession de smartphones peut être à l'origine de querelles, et donner lieu à des rackets et des vols. Ils offrent un accès à des contenus violents ou pornographiques et peuvent être utilisés pour filmer ou prendre des photos...