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Comme cela a été rappelé, le confinement est aujourd'hui une mesure nécessaire et indispensable pour l'ensemble de la population. En revanche, l'incohérence des mesures prises concernant la fermeture des petits commerces ou des commerces « non essentiels » interpelle. Comment comprendre que le Gouvernement ait choisi de sacrifier les petits commerces, que ce soient les bars, les restaurants, les salons de coiffure ou les librairies, to...
...ste et non équitable pour l'ensemble des commerces. Nous ne gérerons pas la crise sanitaire et économique en opposant les catégories de commerces. L'unité est plus que jamais essentielle, et la loi doit être la même pour tous. Dès lors que les commerces dits « non essentiels » respectent strictement les mesures sanitaires, ils doivent pouvoir, comme les autres, exercer leur activité pendant le reconfinement. Le Gouvernement doit donc réviser sa position ; la survie des commerces de proximité en dépend.
...mes aussi nombreux ce soir, c'est parce que nous sommes mobilisés pour vous dire nos craintes quant à l'avenir de nos petits commerces. Le Gouvernement nous a entendus ; il a réagi à l'injustice de leur situation en proposant que les grandes surfaces ne puissent plus commercialiser d'articles vendus dans les commerces faisant l'objet d'une fermeture administrative. Ainsi, non contents de subir le confinement, les Français vont vivre une nouvelle forme de rationnement. Néanmoins, le commerce en ligne pourra, lui, continuer à vendre des articles « non essentiels ». Au lieu d'apporter une solution au problème du petit commerce, votre décision ne fait qu'allonger la liste des victimes d'une situation inéquitable, qui tend à renforcer les géants du commerce en ligne. Il semblerait pourtant que le risque ...
… et à d'autres e-commerçants dont nous avons sans doute en partie besoin – je ne refuse pas le progrès. Même si cela n'est pas votre volonté, à un moment où nous traversons une situation difficile et où nous avons besoin de protection sanitaire, économique et sociale, vous mettez à mal des pans entiers de notre économie, des gens qui sortaient à peine la tête de l'eau après le confinement. Par vos mesures, vous appuyez sur cette tête qui boit la tasse et qui, bientôt, rendra l'âme.
...s pendant la crise sanitaire, voici, hélas, la pénurie de vaccins contre la grippe ! Ce manque d'anticipation, décidément chronique, se répète malheureusement encore une fois ! Les Français ont été désignés par vous comme responsables de la seconde vague de la covid-19 pour ne pas avoir suffisamment appliqué les gestes barrières… Il est vrai que c'était plus facile que de reconnaître l'échec du déconfinement et votre incapacité à augmenter le nombre de lits de réanimation !
...proximité non essentiels, comme vous les appelez, a engendré un sentiment de profonde injustice. Ces commerçants de proximité veulent travailler et ils ne comprennent pas pourquoi vous les sanctionnez. Les Français peuvent travailler et emmener leurs enfants à l'école ; les industries tournent ; les grandes surfaces sont ouvertes et l'on a pu y voir des cohues la semaine dernière, à la veille du confinement ; les transports en commun continuent d'être bondés. En revanche, les petits commerces – comme les restaurants ou les cinémas – sont obligés de fermer. Contrairement à ce que j'ai pu entendre dans la bouche de certains membres de la majorité, il ne s'agit ici ni de polémiques inutiles ni de politique politicienne.
Lors de sa déclaration de politique générale, comme dans toutes ses allocutions télévisées ou ici devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre a fait de la concertation son mot d'ordre. Dans le cadre des mesures de déconfinement, de la lutte contre la reprise épidémique, on a expliqué que le couple préfet-maire était au coeur de la bataille que nous devions gagner contre le virus.
Comment pourriez-vous ne pas approuver cet amendement ? Je ne comprends pas. Évidemment, s'il y a un problème quelconque, le préfet peut refuser de rouvrir ou refermer. C'est exactement ce qui a été fait pour les marchés pendant toute la durée du confinement. Ce n'est pas du tout un amendement révolutionnaire ! Alors que 500 élèves déjeunent en même temps dans certaines cantines de collèges et de lycées, vous êtes en train d'expliquer à un petit commerçant qu'il ne peut pas recevoir un ou deux clients dans son échoppe. C'est incompréhensible ! Ils ne peuvent évidemment pas le comprendre, car cela soulève des questions de proportionnalité et d'équité...
En faisant le choix de fermer les commerces de proximité durant le deuxième confinement, le Gouvernement menace la pérennité de nombreuses boutiques essentielles au tissu économique des communes. Beaucoup de nos compatriotes seront mis au pied du mur par ce nouveau confinement. Beaucoup de nos compatriotes ne comprennent pas qu'il ait été décidé de fermer leurs commerces de proximité. Par conséquent, il convient de faire confiance aux maires pour évaluer les situations et décider ...
Cet amendement vise à permettre la réouverture des salons de coiffure dans des conditions strictes, garantissant une sécurité optimale aux clients. Avant même le reconfinement, la profession a adopté une attitude responsable afin d'éviter que trop de clients ne se trouvent en même temps dans le salon, en optant pour une prise de rendez-vous obligatoire. La coiffure est une activité qui se pratique avec un masque porté tant par le coiffeur que par le client. Où est alors le problème ? Chapeau bas à la corporation des coiffeurs, qui veut continuer à travailler plutôt qu...
Contrairement à ce qui s'est fait durant le premier confinement, les auto-écoles sont restées ouvertes – en n'étant cependant autorisées à faire qu'une seule chose : présenter les candidats à l'examen du permis de conduire, ce qui peut se comprendre si l'on se souvient du gros embouteillage – c'est le cas de le dire – provoqué par l'arrêt des examens, et des énormes difficultés que ce retard a entraînées pour toutes les personnes, jeunes ou moins jeunes, qui ...
Est-ce simplement parce que le groupe La République en marche est minoritaire ce soir et que vous n'êtes donc pas certain de pouvoir compter sur votre majorité ? Il est des moments dans cet hémicycle où le coeur de la République se met à battre réellement, et c'est le cas ce soir, parce que ce qui est en jeu, c'est toute une économie, c'est notre commerce, mis en péril par une opération de confinement qui a été un ratage complet
C'est cela qui empêche aujourd'hui, hélas, la compréhension et donc l'adhésion des Français. Monsieur le Premier ministre, en arrivant à votre poste, vous avez fait de la concertation et de la volonté de territorialisation votre marque de fabrique, mais on ne retrouve pas ces principes dans les décisions relatives au confinement. Je crains – et vous devriez craindre aussi – que nous ne soyons, actuellement, à la fois inefficaces sanitairement et destructeurs économiquement. Il est encore temps de s'adapter au terrain : cet après-midi, nous examinons un projet de loi qui permettrait notamment, suivant la proposition du Sénat, au couple maire-préfet d'aménager vos décisions en fonction du territoire.
Monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la relance, le reconfinement national décrété mercredi dernier a durement touché les PME françaises. J'espère que vous allez rapidement changer d'avis s'agissant des commerces de seconde nécessité. Cette crise nécessite des efforts considérables pour éviter des plans sociaux et des licenciements en cascade. J'aimerais également appeler de nouveau votre attention sur une entreprise de mon territoire dont la situation économi...
Le Président de la République a annoncé lors de son allocution du 28 octobre dernier qu'il y aurait une clause de revoyure – prévue dans dix jours maintenant. La porte n'est donc pas fermée, et tout dépendra de la réussite du confinement.
D'ici là, tout doit être mis en oeuvre pour faire reculer la propagation du virus en limitant au maximum les déplacements pendant ce confinement, car c'est bien de cela qu'il est question avec la fermeture des commerces de détail. Limiter les déplacements au strict minimum, c'est d'ailleurs la définition même d'un confinement. Le Premier ministre, dimanche soir, a été clair : la priorité est aujourd'hui sanitaire, compte tenu de cette seconde vague, qui nous submerge.
Le confinement ne doit donc souffrir d'aucune inflexion, sinon il ne pourra pas être efficace. Il nous faut tenir bon pour protéger les Français et sauver des vies. La période est difficile…
...par notre assemblée de ce projet de loi, la dégradation de la situation sanitaire a contraint le Gouvernement à élargir à la moitié du pays le couvre-feu qui était en vigueur lorsque nous avons débattu du texte en commission. Puis, face à l'insuffisance de cette mesure pour freiner les contaminations, le Président de la République a pris, le 28 octobre, la seule mesure qui s'imposait : un nouveau confinement de la population. Prétendre vouloir vaincre une bonne fois pour toutes cette épidémie serait péremptoire et, sans la perspective d'une mise au point prochaine d'un vaccin, j'estime que tout doit être mis en oeuvre pour améliorer rapidement la situation sanitaire, sortir au plus vite du confinement et, surtout, limiter au maximum le nombre de décès. La seule chose certaine à propos de ce virus, c...
...arté. Il y va de l'acceptabilité et de la visibilité des décisions prises. Les mesures que vous nous proposez sont-elles les bonnes ? Surtout, faites-vous preuve de la pédagogie nécessaire ? Hélas, il nous faut répondre « non », au moins pour partie. Nous avons l'impression qu'aucun enseignement n'a été tiré des événements que nous avons vécus au printemps dernier, de ces cinquante-cinq jours de confinement. Nous avons l'impression de repartir de zéro sur certains points. Nous assistons à une gestion dont le caractère chaotique est vraiment apparu vendredi dernier : traitement réservé aux commerces de proximité ; la Fnac ou certains rayons qui ouvrent puis qui n'ouvrent plus ; les centres équestres sur lesquels on se repose des questions, et j'en passe. Tout cela donne le sentiment que vous n'étiez...
...cher la tête, de valider cette prolongation, en comptant pour cela sur votre majorité complaisante. Une fois de plus, vous nous réunissez afin d'attiser la peur et de mettre à mal la stabilité de notre République. Si la situation sanitaire est préoccupante – nous n'avons jamais nié ni la détresse des personnes malades, ni celle de leurs proches – , la situation démocratique ne l'est pas moins. Le confinement mis en place le 17 mars 2020 ne l'a été sur le fondement d'aucun texte : il n'y avait aucune base juridique à la décision d'enfermer les Français, une mesure de restriction des libertés totalement inédite et reposant sur la seule peur du virus. Depuis le mois de mars, notre Parlement est contourné et dénigré. Après avoir légiféré dans l'urgence absolue, il est désormais réduit à une semi-activit...