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Si nous sommes formellement en désaccord s'agissant de la place et du rôle du Parlement, ou encore sur nombre des modalités du confinement, il n'empêche – et nous n'avons cessé de le dire depuis début mai ! – que nous pouvons nous retrouver sur certains points.
... doit les défendre devant la représentation nationale ! Il ne s'agit pas seulement d'en faire le recensement, mais de les soumettre à la réflexion, de les triturer, de les décortiquer. L'amendement vise donc à rétablir la date du 31 janvier et à tirer les conséquences de l'application de la loi du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19. On ne peut pas accepter un nouveau confinement sorti du chapeau : il faut tirer les enseignements de ce qu'il s'est passé depuis six mois.
… tout doit être mis en oeuvre pour combattre le virus. Je ne souhaite donc pas que le régime juridique de l'état d'urgence soit altéré ou dégradé. La prolongation de trois mois de l'état d'urgence sanitaire est nécessaire, adaptée et proportionnée à la situation, et la limitation du confinement au 8 décembre beaucoup trop précipitée. Pour ces raisons, je souhaite que l'Assemblée nationale soutienne en nouvelle lecture le texte qu'elle avait elle-même adopté en première lecture et que la commission des lois a rétabli hier. Avis défavorable.
si du moins l'hémicycle retrouve un tout petit peu de sérénité, pour vous interroger humblement, une fois encore, monsieur le ministre de la santé. Vous avez avancé toute une série d'arguments pour justifier par la gravité de la situation sanitaire des décisions qui vont de la réserve du vote – tout à fait regrettable – à cette nouvelle prolongation de l'état d'urgence et au confinement.
Mais si ! C'est l'option retenue par le Sénat : vous feriez cesser le confinement le 8 décembre.