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C'est une évidence. Ce sera le travail du JAP qui appréciera de manière très fine les capacités du détenu à faire des efforts et la façon dont il s'appropriera les outils de réinsertion. Votre amendement étant satisfait, avis défavorable.
Des centaines d'associations jouent un rôle majeur dans l'accompagnement des personnes détenues et participent pleinement à la préparation des parcours d'insertion et à la lutte contre la récidive. Les associations conventionnées telles que « Lire pour en sortir » ou encore « Sortir de prison, intégrer l'entreprise » accompagnent les détenus dans l'apprentissage et le renforcement des capacités de lecture ou encore dans la constitution d'un parcours d'insertion par l'emploi. De ce fait, e...
Je partage tout à fait votre propos, mais je pense que votre amendement est satisfait. Le SPIP doit recueillir un maximum d'éléments concernant le comportement du détenu en prison. Si ce dernier s'investit au sein d'une association, cela figurera dans le rapport du SPIP et sera pris en compte dans l'appréciation de la situation de l'individu qui sera faite par rapport aux remises de peine. Votre amendement est donc pleinement satisfait, mais vous avez raison d'insister sur le travail accompli par ces associations…
... permettant de répondre à cette préoccupation. Le risque de sortie sèche constituait une autre préoccupation. Dans la mesure où les réductions de peine acquises permettent d'avoir plus de prévisibilité sur la date de sortie, nous avions proposé un dispositif que vous nous aviez invités à retravailler en vue de la séance publique ; nous y voilà. L'amendement propose que les SPIP, en lien avec les détenus, présentent chaque année en amont de la CAP une évaluation des conditions de préparation de la sortie des détenus, lesquelles seront analysées par les JAP dans le cadre des décisions de réduction de peine. Ainsi, les JAP pourront prendre toutes les décisions adaptées pour mieux accompagner les sorties des détenus et, surtout, éviter les sorties sèches.
Avis très favorable. Je le disais tout à l'heure à MM. Gomès et Brindeau pour m'opposer à leurs amendements : comme vous venez de le dire, il faut une parfaite coopération entre tous les acteurs de la détention, qui apprécieront au mieux, et au fil de l'eau, les conditions à mettre en œuvre pour faciliter la sortie non sèche, donc la réinsertion des détenus. C'est un très bon amendement.
Vous comparez des choses qui ne sont pas comparables, en l'occurrence le fait de ne pas donner aux détenus des perspectives avec l'impossibilité de bénéficier d'une réduction de peine dans certains cas précis, qui ont été cités : lorsque les victimes sont des personnels de santé ou, comme M. le rapporteur vient de le dire, lorsqu'il s'agit de personnes qui remplissent des missions de service public et qui, je crois, méritent toute notre attention et notre protection.
L'heure n'est plus au débat sur les conditions de détention ; il a eu lieu ce matin. Je vous l'accorde, pour un détenu, ne pas avoir de perspective d'avenir est ennuyeux,…
…l'architecture générale de l'article 9. Je reconnais toutefois à Mme Ménard la cohérence de sa position. Notre collègue manie d'ailleurs tout autant que vous l'art de la rhétorique, monsieur le garde des sceaux, et les arguments que vous opposez à son amendement pourraient tout aussi bien être opposés à l'article lui-même. L'article 9 ne supprime pas, pour tous les détenus, la possibilité de bénéficier d'une réduction de peine – non plus d'ailleurs que l'amendement –, mais vous utilisez les mêmes arguments pour décréter des exceptions et un régime plus sévère lorsque les victimes appartiennent à certaines catégories professionnelles, alors que des exceptions existent déjà. En vérité, vous faites la course à l'échalote avec la droite et l'extrême droite. Il est in...
Il s'agit d'un amendement de coordination avec l'amendement visant à limiter les sorties sèches. Il permettra de mettre en œuvre des dispositifs de surveillance dans tous les cas de figure et de prévoir des mesures d'accompagnement des détenus.
Selon une disposition réglementaire du code de procédure pénale, en cas d'évasion, la part disponible du compte du détenu est versée d'office au profit des parties civiles et le reliquat est affecté au Trésor. Aux termes d'une autre disposition réglementaire, un détenu évadé depuis plus de trois ans voit les objets qu'il a laissés – bijoux, valeurs non pécuniaires, vêtements et effets personnels – être remis à l'administration des domaines, tandis que ses valeurs pécuniaires sont versées au Trésor. Par le présent ...
L'amendement n° 92 vise à rendre incompressibles les peines de prison définitivement prononcées pour des actes de terrorisme ; le n° 93 tend à limiter la possibilité pour le juge de prononcer la libération anticipée des détenus condamnés pour acte de terrorisme, et d'imposer un dispositif électronique de géolocalisation en fin de peine ; enfin, le n° 94 est un amendement de repli.