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L'amendement vise à obtenir des précisions. Pourquoi ne pas donner aux responsables de discothèques une chance de vous présenter les protocoles qu'ils ont établis afin de rouvrir sans utiliser leurs pistes de danse ? Vous invoquez la nature même de l'établissement, avec des arguments comme la piste de danse, les rapprochements physiques, la sueur… Laissez les gérants de discothèques vous expliquer comment ils pourraient vous accompagner dans la lutte contre la propagation du virus parmi les je...
De nombreux éléments de réponse ayant déjà été apportés, je rappelle simplement qu'il est compliqué de permettre la réouverture des discothèques.
... amendements visent à insérer, à l'article 1er de la loi du 9 juillet 2020, les mots « pour une durée n'excédant pas trois mois ». Or la fixation d'une échéance générale et absolue ne paraît pas satisfaisante, car elle n'est pas corrélée à l'évolution de la situation sanitaire, qui change chaque jour. À titre d'exemple, l'adoption de cette disposition le 9 juillet aurait permis la réouverture des discothèques le 9 octobre, alors que la situation sanitaire est bien plus dégradée aujourd'hui qu'elle ne l'était durant l'été. Avis défavorable.
Ma demande de parole ne portait pas sur les discothèques, mais sur le débat précédent. Monsieur le ministre, nous avons tous conscience de la gravité de la situation et des efforts fournis par le Gouvernement. Néanmoins, pourriez-vous nous expliquer à quelle date vous avez arrêté les mesures que vous nous présentez et nous dire à quel niveau les décisions ont été prises ?
Je profiterai de cette prise de parole pour poser quelques questions au Gouvernement. Ce n'est pas être irresponsable que d'évoquer la question des discothèques.
Personne ne prétend qu'il faut rouvrir les discothèques à tout prix. Nous espérons simplement que, lorsque les conditions seront réunies, on pourra envisager des réouvertures dès lors qu'un protocole strict sera respecté, plutôt que de maintenir leur fermeture quoi qu'il arrive. Ensuite, je respecte trop le Gouvernement et en particulier le ministère des solidarités et de la santé pour me livrer à un raisonnement par l'absurde. Je me contenterai don...
Avec cet amendement qui vise à la réouverture des discothèques, j'appelle votre attention sur la nature même de l'activité de ces établissements. Monsieur le ministre, mardi, lors de la séance de questions au Gouvernement, vous avez annoncé que nous aurions dans l'hémicycle un débat sur les discothèques. Je souhaite que ce débat ait lieu et que vous répondiez non pas de façon globale mais à chacun d'entre nous, en apportant les précisions que nous vous dem...
Eh oui, ce sont les clubs échangistes ! Les professionnels des discothèques ne comprennent pas comment on peut accepter de laisser les clients des clubs échangistes y faire ce qu'on fait habituellement dans ce type d'établissement – je vous laisse imaginer – alors qu'eux-mêmes ne sont pas autorisés à accueillir un public qui ne viendrait même pas danser mais simplement s'installer à une table. C'est donc la nature des établissements qui justifie leur ouverture ou leur ...
...alité, même si vous n'aimez pas qu'on vous la rappelle, est que vous n'avez pas profité de la période d'accalmie pour rouvrir des services et aider les praticiens hospitaliers. Aujourd'hui nos hôpitaux sont surchargés parce que vous n'avez pas pris les mesures de prévention nécessaires. C'est un peu facile de prendre toujours des exemples étrangers et de polariser l'attention sur les bars et les discothèques pour culpabiliser les Français alors que c'est votre incompétence qui est en cause.
Lors de ma précédente intervention, je me suis éloigné de l'objet de mon amendement pour développer un argument qui fasse réagir M. le ministre et Mme la rapporteure. Manifestement, cela n'a pas été le cas. Ce que nous demandons simplement par le présent amendement, c'est que les discothèques qui le demandent puissent rouvrir dans la configuration « bar », en respectant le protocole sanitaire correspondant. C'est tout.
Dans certains départements, les préfets ont autorisé une réouverture dans ces conditions. Les discothèques qui le souhaitent peuvent ainsi atteindre un certain seuil de rentabilité et être sauvées. Nous voulons qu'au niveau national les établissements soient autorisés à formuler librement cette requête au préfet. Il ne s'agit pas de demander la reprise de leur activité de discothèque mais de transformer ces établissements en bars le temps de la crise.
En préambule de cette première intervention et des suivantes, conformément à l'article 80-1-1 du règlement de l'Assemblée et sur les recommandations de la déontologue, j'informe l'Assemblée, au cas où elle ne le serait pas déjà, que j'ai exploité pendant vingt ans des discothèques, que j'ai été pendant quinze ans un représentant syndical des acteurs de la nuit et que, depuis mon élection, mes sociétés ont été placées en location-gérance. En ces temps de crise, l'heure est à l'unité et non à la mise au ban. Les trois mois que nous venons de vivre ont malheureusement démontré qu'il n'en était rien : le secteur des discothèques et, par là même, une partie de la jeunesse ont...
Au mois de juillet, nous avons voté la fermeture des discothèques jusqu'au 31 octobre. À partir de deux exemples étrangers, nous avons acté le fait qu'il existait un risque de propagation du virus pour les jeunes se rendant en discothèque. À l'époque, 150 députés, dont M. le président Le Fur, avaient alerté le Gouvernement sur ce qui se passerait cet été. Résultat : nous avons tous constaté qu'il y avait eu des rassemblements sauvages, des villas louées pour d...
… et cohérentes alors que ce n'est pas, tant s'en faut, toujours le cas. Comment justifiez-vous, monsieur le secrétaire d'État, la fermeture de certains types d'établissements tout en leur refusant les moyens d'essayer de s'adapter ? Je pense aux discothèques, aux salles de spectacles et à bien d'autres. Tentons, testons, sanctionnons ceux qui ne respectent pas les conditions fixées !
Comme nous allons aborder la question de la date d'échéance du régime transitoire lors de l'examen des prochains amendements en discussion commune et que nous aurons l'occasion de revenir sur le cas des discothèques lors de l'examen de certains amendements portant article additionnel après l'article 1er bis, je vais concentrer mon propos sur le bien-fondé de ce régime duquel vous souhaitez, mes chers collègues, sortir dès le 30 octobre prochain. La proposition d'une sortie précipitée n'est pas tenable, nous en avons déjà discuté : le principe de réalité doit s'appliquer en l'espèce, et les chiffres alarman...
Toutefois, si nous le faisions, nous risquerions de repasser à un taux de trente contaminations pour dix personnes. C'est toute la difficulté. Je comprends également le sentiment qu'éprouvent les patrons de discothèques qui voient s'organiser des fêtes privées. Peut-être faudrait-il procéder à un plus grand nombre de contrôles. Mais ce n'est pas parce que certains ne respectent pas les règles qui permettent de freiner la circulation du virus, de baisser le nombre de personnes admises en réanimation et donc de sauver des vies, qu'il faudrait supprimer ces mêmes règles qui nous protègent. Ce ne serait pas respons...
... ? Parce que, dans certaines catégories de la population, la cocotte-minute est près d'exploser. Des députés, dont je fais partie, ressentent de besoin de faire part au Gouvernement de ces tensions qu'ils constatent dans les territoires. Si je me range aux arguments de M. Christophe Blanchet, c'est parce que j'aurais aimé, monsieur le secrétaire d'État, que le protocole que les représentants des discothèques ont proposé soit examiné par le ministère de la santé et qu'il soit expérimenté dans certains territoires. Madame Dubost, naturellement, une discothèque en période virale intense ne peut pas accueillir du public de la même manière qu'en période normale. En revanche, à partir du moment où on a réussi à encadrer une ouverture minimale des restaurants et des bars, il doit être possible d'en faire ...
Ce jeune de vingt-cinq ou vingt-six ans aimerait pouvoir redonner un minimum de vie à son établissement, en respectant un protocole : le bar fonctionnerait à des horaires très précis, il n'y aurait qu'un ou deux mange-debout, et un peu de musique. Voilà ce que demandent aujourd'hui les gérants de discothèque. C'est la raison pour laquelle, monsieur le secrétaire d'État, je vous demande d'examiner le protocole qu'ils ont proposé et d'autoriser son expérimentation dans des territoires où le virus ne circule pas de manière trop forte. Je comprends toutefois les difficultés que rencontre le Gouvernement : il a à gérer une situation qui n'est pas facile. Je ne sais pas qui ferait mieux à l'heure actuelle...
S'il est important de nous donner les moyens de protéger nos concitoyens, nous ne pouvons pas exclure une partie des acteurs économiques des dispositifs – cette partie de nos concitoyens que sont les gérants de discothèques et qui ont souhaité travailler avec le Gouvernement et l'ensemble des acteurs. On sait que Bercy les a beaucoup entendus, mais il est désormais nécessaire de leur tendre la main et de les assurer qu'ils participent, eux aussi, à la vie de la nation, que leur activité mérite, elle aussi, d'être prise en considération. S'il vous plaît, examinez les protocoles sanitaires proposés ! Il est évident ...
...tout s'arrête au 31 octobre – , afin de permettre au Parlement d'exercer sa mission de contrôle. Nous entendons ensuite nos concitoyens, qui sont inquiets et ne comprennent pas toujours des mesures contradictoires : tandis que les gens s'entassent, voire se bousculent, dans les transports en commun, que des lycées ou des établissements universitaires assurent les cours quand d'autres ferment, les discothèques ou les restaurants sont fermés alors que l'expérimentation de protocoles sanitaires pourrait leur permettre d'ouvrir sous certaines conditions et débloquerait partiellement la situation. Ce que nous contestons, c'est l'effet d'éviction des mesures que vous prenez : à partir du moment où des jeunes et des moins jeunes ne peuvent pas se réunir dans des établissements recevant du public, ils le fo...