Interventions sur "discothèque"

68 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Ceux qui ont déposé ces amendements ne sont pas irresponsables. Nous sommes conscients de la situation. Entendez bien le message : la situation est si anxiogène qu'elle pourrait finir par déborder, sans que nous puissions prévoir ce qu'il adviendra alors. Il convient tout d'abord d'accepter ce constat. Accordez aux gérants de discothèques la faculté de discernement. Madame Dubost, vous aimez la danse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Vous n'êtes pas la seule. Elle n'est pas, du reste, réservée aux jeunes. Tout le monde est concerné. Le protocole proposé, dès le mois de juillet – j'insiste sur ce point – , par les gérants de discothèque, qui n'a pas été examiné par le ministère de la santé, est très clair. Il prévoit la prise de température à l'entrée des clubs, la vérification de la pièce d'identité et le recueil d'un numéro de téléphone ou le téléchargement de l'application StopCovid. De plus, les personnes entreraient par groupes de connaissances – si vous répondiez à mon invitation, chère collègue, nous entrerions donc à deu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Il tend à prolonger le régime transitoire jusqu'au 31 décembre 2020, et non jusqu'au 1er avril 2021. Revenons aux discothèques –

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

cela fait un peu fil rouge, mais nous avons bien compris qu'il s'agissait d'un sujet important. Si nous sommes nombreux à être intervenus sur le sujet, c'est parce que l'on nous en parle dans les territoires. Monsieur le secrétaire d'État, vous avez dit que nous étions regardés par ceux qui travaillent dans ce secteur. C'est vrai. Au 1er juillet, on comptait 1 600 discothèques en France ; nous sommes désormais le 1er octobre, et il n'en reste plus que 1 400. Il y en a donc déjà 200 qui ont déposé le bilan, voilà la vérité. Nous sommes regardés parce que des aides devaient être apportées aux discothèques, pour lesquelles bon nombre d'entre nous s'étaient mobilisés. Sous l'égide du ministre délégué auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance, chargé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

et compris l'urgence qu'il y avait à accompagner économiquement toutes les discothèques et les professionnels qui, depuis le 16 mars, ne faisaient que dépenser de l'argent, sans que la promesse « zéro recette, zéro dépense » ne se concrétise pour eux – mais c'est un autre sujet. On voit bien qu'il y a parfois des failles, monsieur le secrétaire d'État, entre votre volonté et ce qui est écrit dans les textes. Par exemple, tel qu'il est rédigé actuellement, l'article 45 du décret du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Je reviens sur une notion importante abordée par le secrétaire d'État, qui a indiqué que le Conseil d'État avait rejeté le protocole proposé, en invoquant la nature intrinsèque des discothèques. Qu'est-ce donc que cette nature intrinsèque ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

Je vais m'exprimer, monsieur le président : cela me permettra de poursuivre mon propos ! Il est tellement rare qu'on parle de discothèques dans l'hémicycle, que je vais prendre un peu de temps. Qu'est-ce que la nature intrinsèque d'une discothèque, qui l'empêche aujourd'hui de proposer un protocole pour permettre une ouverture réglementée, surveillée, contrôlée, avec beaucoup moins de monde que sa capacité normale ? Je rappelle qu'en matière de sécurité incendie, les ERP – établissements recevant du public – sont classés. Les dis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Blanchet :

...oir de les voir adopter. Ces amendements visent à établir des rapports chiffrés sur les conséquences de la fermeture des établissements de type P, et sur l'évolution des clusters détectés dans les établissements de type N, X et R, qui sont ouverts légalement et reçoivent du public. Je regrette de ne pas avoir réussi à vous convaincre ce soir. J'éprouve beaucoup de peine pour les 1 600 patrons de discothèque, dont 200 ont déjà mis la clé sous la porte. Je pense à leur personnel, à tous les témoignages de détresse que j'ai reçus, à ceux qui sont obligés d'hypothéquer leur maison, à ceux qui ne voient plus le jour. J'ai peur, aussi, pour nos jeunes, qui trouveront d'autres moyens de se réunir, cela qui leur fera prendre davantage de risques. J'espère que le maintien par l'Assemblée de l'interdiction fa...