Interventions sur "distributeur"

74 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

... visibilité sur leurs revenus à moyen terme. Afin de protéger ces derniers contre la volatilité des prix et les révisions abusives, les contrats encadreront également les mécanismes de révision des prix, laquelle devra désormais s'appuyer sur les coûts de production. L'article 2 complète ce dispositif en excluant les matières premières agricoles de la négociation commerciale entre industriels et distributeurs. Nous cherchons là à encadrer le rapport de forces dans les relations commerciales. Je veux insister sur un point : les prix ne doivent plus être imposés par quatre centrales d'achat qui pèsent 80 % du marché de l'alimentaire mais être proposés par nos agriculteurs et corrélés à leurs coûts de production.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

...e la filière bovine, il permettra de mettre fin à l'incertitude à laquelle sont confrontés nombre d'éleveurs qui voient régulièrement les prix revus à la baisse, sans la moindre explication – j'ai une pensée toute particulière pour les éleveurs bovins limousins de Haute-Vienne. La proposition de loi prend acte d'un certain climat dans les relations commerciales entre agriculteurs, industriels et distributeurs. En effet, force est de constater que certains acteurs économiques, en particulier les distributeurs, n'ont pas souhaité s'emparer des outils et dispositifs créés dans la loi EGALIM pour mieux redistribuer la valeur. Ces outils tels que les indicateurs de coûts de production étaient pourtant plébiscités par le terrain. À cet égard, l'évaluation du relèvement du SRP et de l'encadrement des promot...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

..., lors de l'examen de la loi EGALIM, vous aviez admis ne pas avoir eu le courage de réformer la loi LME et vous nous aviez reproché de ne pas l'avoir non plus. Eh bien si, nous y sommes ! Grâce au texte initial et à des amendements, nous comptons rétablir la non-discrimination tarifaire et ainsi défaire ce qui, dans la loi LME, a totalement déséquilibré le rapport de forces entre agriculteurs et distributeurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

Par cette mesure, nous protégeons également les transformateurs-PME et, partant, nous permettons à nouveau la création de valeur sur toute la chaîne alimentaire, agriculteurs inclus. En outre, le groupe LaREM présentera un amendement visant à imposer au distributeur de s'engager sur un volume dans le cadre de la MDD. Je suis fière d'appartenir à une majorité qui revient à la charge, tant que le compte n'y est pas pour nos agriculteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin :

Fabriquées à 80 % par des PME, les marques de distributeur, les MDD, constituent des leviers importants de développement et de compétitivité pour les PME de nos territoires qui mettent leur savoir-faire, leur innovation, leur démarche RSE – responsabilité sociale des entreprises – et leur approvisionnement local au service de la conception de produits durables et de qualité. Les produits sous MDD représentent près de 30 % des ventes en grande distributio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Vous avez raison, madame Blin : les marques de distributeur ne sont pas assez encadrées. Les différents groupes politiques ont toutefois avancé ensemble et convergé vers un point d'atterrissage que constitue le volume des engagements pris entre la grande distribution et les industriels produisant les marques de distributeur. En effet, les MDD portent sur des volumes très importants. La possibilité de renégociation des prix est déjà prévue à l'article L. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Pour ma part, je considère qu'il faut avancer sur le point le plus important, celui sur lequel porte la demande la plus pressante, à savoir le fait que, quand un distributeur souhaite entrer dans la cour des industriels, il doit suivre les règles du jeu : lorsqu'il décide de produire, il doit s'engager sur les volumes. C'est ce que je proposerai dans un amendement à venir. Je suis certain que d'autres parmi vous ont des idées concernant les autres sujets mais, en l'occurrence, les industriels n'ont pas souhaité aller plus loin ; leur priorité absolue était celle de l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois :

...que mon amendement avait pour unique finalité d'obliger les parties à signifier leur accord ou leur refus de renégocier le contrat dans les trente jours. Il s'agit uniquement d'une question de délai. L'amendement mériterait peut-être d'être rédigé autrement, mais c'est ce que nous ont demandé les petites entreprises qui nous ont sollicités : ce qu'elles veulent, c'est avoir une réponse précise du distributeur, sans devoir l'attendre trois ou quatre mois.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Nous l'avons vu en commission, les négociations commerciales deviennent des batailles juridiques, et ce sont les distributeurs qui donnent le ton. Il convient donc de sécuriser les conditions de renégociation des prix pour les industriels, notamment les petites entreprises familiales qu'évoquaient M. Pellois et Mme Blin. En obligeant les distributeurs à répondre dans un délai de trente jours à une demande écrite de révision des prix, nous encouragerions en outre les deux parties à prendre des dispositions par écrit, ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...e, après un avis de sagesse de M. le rapporteur, mon amendement en vertu duquel les indicateurs de coûts de production s'appliquent à l'ensemble des volumes faisant l'objet du contrat, corrigeant ainsi une imprécision de loi EGALIM. Second angle mort, le rôle du consommateur. La proposition de loi vise heureusement les trois parties prenantes d'une négociation – le producteur, l'industriel et le distributeur – mais elle oublie complètement le consommateur. Pourtant, nous le savons très bien, l'élément déclencheur d'un achat, c'est le prix, et donc la rémunération. Vous considérez sans doute que je dis là une banalité mais elle mérite d'être rappelée : toute chose a une valeur, donc un prix ; lorsqu'on paie le prix, on en a pour son argent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet :

...fondément les modalités d'échange et de contractualisation entre tous les maillons de la chaîne agricole. Il s'agit d'un enjeu de souveraineté car, si nous voulons un système agroalimentaire plus résilient, capable de surmonter la prochaine crise économique, sanitaire ou environnementale, nous devons définitivement mettre fin aux déséquilibres qui persistent entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs. J'en profite pour remercier le rapporteur et l'ensemble des collègues qui se sont exprimés en ce sens tout au long de l'examen du texte en commission des affaires économiques, ainsi que M. le ministre pour son écoute. Ce texte est donc central : il instillera plus de confiance et de transparence dans un système jusqu'à présent relativement opaque. La contractualisation écrite pluriannuelle en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...Mais je vous le redis, les MDD sont à part ; pour les agriculteurs, elles ne relèvent pas de la même logique que les marques nationales. Vous avez raison, il faut travailler sur cette question. Toutefois, les différents acteurs que nous avons rencontrés ne nous ont pas demandé d'instaurer un délai maximal de réponse de trente jours. Pour eux, la priorité des priorités, c'était bien plutôt que le distributeur s'engage sur un volume. Nous répondons à cette demande ; je vous soumettrai un amendement en ce sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...ituait un chaînon manquant sur lequel nous allons continuer à travailler. Ensuite, j'appelle votre attention sur un risque qu'a souligné Thierry Benoit : les fournisseurs pourraient se trouver pris en étau entre la grande distribution et les producteurs. C'est la raison pour laquelle, dans la loi EGALIM, nous avions proposé un amendement ouvrant la possibilité aux producteurs, transformateurs et distributeurs de signer des conventions tripartites pluriannuelles. Nous avons été, je l'avoue, dans l'incapacité d'en faire une obligation, car nous étions bloqués par les contraintes de la Constitution et du droit européen. Néanmoins, j'aimerais que nous approfondissions cette voie : comment, par la fiscalité et d'autres moyens, privilégier dans la loi le recours à de telles conventions ? Rappelons qu'elles...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Zannier :

Déposé par notre collègue Sandrine Le Feur, il vise à instaurer un contrôle ligne à ligne ainsi qu'un barème des services proposés par les distributeurs, de manière à faciliter les contrôles. En effet, il est actuellement difficile pour la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes de contrôler les prix des services proposés, ces derniers n'étant pas explicitement décrits au sein des contrats entre fournisseurs et distributeurs. En outre, cette opacité nuit aux TPE et PME, qui ne savent plus sur que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Il me semble que vous n'avez pas correctement lu l'article 1er , qui concerne exclusivement les contrats de première vente, c'est-à-dire entre l'agriculteur et le premier transformateur ; il n'y est pas question des distributeurs. Par conséquent, ce sera un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

En l'état, la proposition de loi indique qu'un distributeur peut refuser les conditions générales de vente d'un industriel dans un délai « raisonnable ». Cet amendement propose de fixer ce délai à un mois. Je le répète, les négociations commerciales sont principalement des batailles juridiques menées par avocats interposés. Dès lors, mieux vaut rendre la loi précise et ne pas entretenir l'ambiguïté. L'objectif de la proposition de loi est de parvenir à d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Lamirault :

Bien qu'il soit difficile de passer après notre collègue Thierry Benoit, je vais essayer d'ajouter un argument à sa démonstration. Si l'on veut que les prix des denrées agricoles puissent être pris en compte pendant la période des négociations, il faut donner aux distributeurs et aux industriels le temps nécessaire pour discuter entre eux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

J'entends le rapporteur répéter que les interprofessions – agriculteurs, industriels et distributeurs –, se mettront d'accord sur plusieurs indicateurs et que nous verrons bien ce qu'il adviendra. Pardonnez-moi, mais cela reste très vaseux. Vous dites, monsieur le ministre, que, si c'était aussi simple, nos prédécesseurs l'auraient fait : je ne dis pas « y a qu'à, faut qu'on », mais je dis que des solutions simples existent, dont nous refusons de nous saisir pour des raisons idéologiques. L'Uni...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

Ils visent à exclure les vins et spiritueux du champ d'application de l'article 2, car le mécanisme de révision de prix dans les contrats aval n'apparaît pas adapté à ces produits. Les conventions conclues entre fournisseurs et distributeurs en ce qui concerne les vins et spiritueux devraient donc demeurer soumises aux actuels articles L. 441-3 et L. 441-4 du code de commerce.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

La commission d'enquête sur la situation et les pratiques de la grande distribution et de ses groupements dans leurs relations commerciales avec leurs fournisseurs a permis de bien saisir le principe sont fondées les négociations commerciales en aval, c'est-à-dire entre les industriels et les distributeurs. Nous avons compris qu'elles démarraient en déflation, avant les demandes de remises, de ristournes et de rabais – ce que les habitués appellent le « triple net ». Ensuite arrivent le plan d'affaires, les services internationaux, les pénalités de toutes sortes – dont les pénalités logistiques – et le déréférencement. Tout ça éloigne du prix net du produit et vise à détruire de la valeur. Cela av...