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...e de l'Intérieur avant-hier soir que le fait que l'attention des forces de police et des services de renseignement se soit focalisée au cours des dernières années sur le terrorisme a laissé un petit peu d'espace à ces groupes. Nos services ne connaissent donc pas aussi bien qu'ils le devraient l'évolution, le périmètre, l'ampleur, les intentions de ces groupes. Quant à la distinction entre ultra-droite et ultra-gauche, je ne fais pour ma part guère de différence entre des groupes qui s'affranchissent des règles démocratiques et portent atteinte à la sécurité du pays et au droit de manifester. Je ferai simplement remarquer que, si nous sommes tous très sensibles, ces jours-ci, aux violences commises lors des manifestations, des agissements beaucoup plus graves ont été le fait, ces dernières anné...
...ournoise, niant la souffrance subie dans le pays d'origine. Je fais écho à l'emphase de notre collègue Éric Ciotti : ceux qui sont entrés illégalement peuvent aussi être reconnus comme réfugiés et, s'ils sont illégaux, ils peuvent tout à fait légitimement revendiquer le statut de réfugié. Je m'étonne enfin la surprenante remise en cause de la réunification familiale, tant de la part de l'extrême droite que parmi Les Républicains, car il s'agit là de reconstituer des familles de deux parents avec enfants – je dis « parents » car il ne s'agit pas obligatoirement d'un père et d'une mère.
Aussi, je vous avoue être étonnée de découvrir autant d'amendements de suppression de la part de députés siégeant à la droite et parfois à l'extrême droite de notre hémicycle – je ne parle que des sièges, bien entendu… Ces amendements supprimeraient des garanties familiales dont ces collègues se prévalent pourtant très souvent.
...roupement familial » car je note que le groupe La République en marche a du mal à prononcer cette expression. Il faut le dire : vous élargissez le regroupement familial sans tirer aucune conséquence ni leçon du passé. La seule venue des parents constitue évidemment en soi une source d'immigration non voulue, dont les passeurs entendront le message, comme le disait précédemment mon collègue de la droite extrême, Benoit Potterie. Cette logique s'aggravera avec la permission de séjour pour les frères et soeurs, permission que, bien entendu, nous combattrons, dans l'intérêt de nos compatriotes et de notre pays.
Je voudrais répondre à certains de mes collègues de droite et d'extrême droite – si l'on peut les appeler ainsi – ,
Alors que nous en sommes encore au tout début de l'examen du texte et que nous avons beaucoup entendu la droite et l'extrême droite, nous avons envie d'apporter quelques éléments au débat, pour opposer à tous ces propos populistes et démagogiques…
... avérée entre chômage et migrations mais que ces dernières représentent bien souvent une contribution économique non négligeable ». Ces constats, non exhaustifs, ne sont pas de moi, mais de la sociologue Karen Akoka. On pourrait continuer à énumérer un certain nombre de faits, pour que nos débats partent sur de bonnes bases et non sur des annonces alarmistes flirtant avec les peurs, reprises à la droite et à l'extrême droite de cet hémicycle. Tous nos collègues de droite et d'extrême droite reprennent depuis deux jours les mots « crise », « submersion », …
Je voudrais m'adresser aux députés siégeant dans toute la partie droite de l'hémicycle, puisqu'ils ont fait valoir exactement les mêmes arguments. À coup de poncifs politiques, vous essayez de créer la confusion…
...unes filles au regard de l'excision. C'est pourquoi il est prévu à l'article 3, à juste titre me semble-t-il, que le certificat médical soit transmis directement à l'OFPRA. Vous admettez qu'il soit possible que des parents ne protègent pas leurs enfants en ce domaine. Cela reflète tout à fait l'incohérence des alinéas 2 à 4 que nous proposons de supprimer. Leur rédaction est particulièrement maladroite et ne correspond pas à notre conception de la famille, conception que vous instrumentalisez pour expliquer que nous serions incohérents en proposant leur suppression, alors que la famille n'est même pas mentionnée. Il est seulement écrit que les parents peuvent être « accompagnés le cas échéant par leurs enfants mineurs non mariés dont ils ont la charge effective », sans plus de précision s'agiss...
Il est intéressant de mettre à nu les stratégies lorsqu'elles sont aussi organisées, comme c'est le cas de celle de la droite ce soir. La stratégie de cette dernière consiste en effet, depuis le début, à retarder indûment le débat pour affirmer ensuite que ce sont les députés marcheurs qui se trouveraient en désaccord.
Si une étude d'impact devait être réalisée, ce n'est sûrement pas sur le droit d'asile mais sur la perception que les Français ont de votre stratégie. Vous essayez de doubler le Front national sur sa droite : je crois que cela ne vous portera pas bonheur.
Premièrement, je suis fondamentalement opposée à tout ce que racontent la droite et l'extrême droite depuis le début de ce débat et nous sommes nombreux, je crois, à être dans ce cas. Deuxièmement, je sais que leur intention est en l'occurrence parfaitement malsaine. Troisièmement, je sais que la droite et l'extrême droite veulent faire durer le débat…
Je me réjouis de ne pas avoir entendu, dans la présentation de l'amendement de Mme Dumont, le qualificatif d'« extrême droite », ce qui mérite d'être souligné. Cet amendement, qui tend à accorder le bénéfice du doute aux demandeurs lorsque l'authenticité des documents qu'ils présentent n'est pas certaine, est surréaliste, car il donne une prime à l'illégalité. Pourquoi continuer à exiger des documents, dans ce cas ? La question sera réglée, puisqu'il n'y aura plus rien à prouver. Poursuivons la liste des aberrations d...
Enfin, je dirai à mes collègues de droite qu'ils auront la réponse à leur question relative à la régularisation lorsque nous en serons à l'article 33 de ce projet de loi, sur lequel notre groupe a déposé un amendement visant à régulariser un certain nombre de personnes qui vivent sur notre territoire et que l'on ne peut ni expulser ni régulariser.
...uropéenne des droits de l'homme : « eu égard à la situation particulière dans laquelle se trouvent souvent les demandeurs d'asile, il convient dans de nombreux cas de leur accorder le bénéfice du doute lorsque l'on apprécie la crédibilité de leurs déclarations et des documents soumis à l'appui de celles-ci » – arrêts du 21 juin 2005, 8 mars 2007, 20 juillet 2010, etc. Monsieur Chenu de l'extrême droite,