Interventions sur "emballage"

324 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Cet amendement, identique aux deux précédents, dont celui de M. Gosselin qui n'a pas pu être présent cet après-midi, insiste sur l'intérêt des emballages lorsqu'ils allongent la durée de conservation des produits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Cet amendement, dont M. Francis Vercamer est le premier signataire, vise à supprimer le suremballage des fruits et légumes, notamment de ceux qui ont déjà un emballage naturel. L'emballage en plastique est alors inutile : il ne sert ni à conserver, ni à protéger. La seule justification de ces emballages est commerciale, alors que leurs conséquences pour l'environnement ne sont pas négligeables. En les interdisant, nous réduirions la production de déchets à la source, ce qui doit être notre prio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

C'est un amendement déposé par notre collègue Daniel Fasquelle, mais je voudrais y associer Alain Ramadier qui, pour des raisons techniques, n'a pas pu le cosigner. En moins de dix-huit mois, les pouvoirs publics ont exigé la suppression du plastique dans les emballages de restauration au bénéfice de solutions recyclables en carton ou en papier, avant de décider finalement d'interdire ces dernières. Une telle politique est difficile à comprendre. De nombreuses entreprises de la filière française des emballages en papier et en carton ont parfois investi des sommes très importantes afin d'innover et de proposer des solutions alternatives en papier et carton recy...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

...ure que nous avons adoptée en commission du développement durable. Prenons, pour être plus précis, le cas d'une grande marque de fast-food – McDonald's, pour ne pas la nommer. Le président de sa filiale française nous a dit qu'en 2019 la vente à emporter représentait 55 % de son activité. Or la mesure dont nous discutons concerne les produits à consommer sur place, dont elle vise à proscrire les emballages à usage unique qui ne sont pas utiles. Il ne s'agit évidemment pas de les interdire pour la vente à emporter, essentielle au modèle économique de la marque, même s'ils les abandonneront sans doute un jour ou l'autre. Par ailleurs, la mesure n'entrera en vigueur que le 1er janvier 2023, et l'article prévoit évidemment que ses modalités d'application seront fixées par décret, ce qui laisse le tem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

Il vise simplement à ce que l'obligation pour les fast-foods de remplacer leurs emballages par de la vaisselle réemployable entre en vigueur en 2022 plutôt qu'en 2023. Un délai de deux ans suffira largement aux entreprises de fast-food, qui font chaque année des millions d'euros de chiffre d'affaires, pour installer des lave-vaisselles et de la vaisselle réemployable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Cet amendement vise à interdire le suremballage à compter du 1er janvier 2022. À la question de savoir ce qu'est le suremballage, le Conseil national de l'emballage – CNE – a apporté une réponse en précisant les fonctions qu'assure l'emballage. L'amendement renvoie à un décret en Conseil d'État le soin de définir le suremballage en reprenant les éléments mis en exergue par le CNE. Il importe de mettre fin à des pratiques de consommation et d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

L'objet de l'amendement est identique au précédent. Je suis totalement opposé au suremballage, en particulier – c'est un clin d'oeil à Guillaume Garot – pour les flacons de shampoing.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

Il vise à interdire la mise sur le marché d'emballages contenant du noir de carbone. Ces emballages, pourtant recyclables, finissent systématiquement enfouis ou incinérés car le noir de carbone les empêche d'être reconnus en tant que tels par les machines effectuant le tri. Douze mille tonnes de barquettes contenant du noir de carbone sont mises sur le marché en France chaque année. L'interdiction ne bouleversera pas le modèle des entreprises qui l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

S'il vous plaît, madame la rapporteure, madame la secrétaire d'État, expliquez-moi pourquoi. On sait que ces emballages ne sont pas repérés par les machines.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Le noir de carbone est, en effet, un perturbateur du recyclage et doit à ce titre être progressivement banni des emballages. Mais un délai d'une année est bien insuffisant pour modifier les procédés de fabrication, les chaînes d'approvisionnement et de production ainsi que, le cas échéant, les circuits de distribution. Nous ne pouvons pas, par ailleurs, interdire une à une dans la loi toutes les matières qui posent des difficultés de recyclage. Il nous faut nous doter de dispositifs qui permettent d'obtenir le même ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaire Pitollat :

L'amendement propose d'interdire, d'ici à 2024, la mise sur le marché de contenants en plastique destinés au réchauffage ou à la cuisson d'aliments pour bébé dans les maternités, les services de pédiatrie, les centres périnataux de proximité et les centres de protection maternelle et infantile. En effet, ces emballages plastiques contiennent des perturbateurs endocriniens qui se retrouvent dans les aliments. Ils sont une source d'exposition importante des publics vulnérables que sont les femmes enceintes, les nourrissons, les jeunes enfants mais aussi les adolescents – il faudra élargir le champ de la disposition à ces derniers. Nous savons aujourd'hui que les perturbateurs endocriniens ont des effets irréver...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior, rapporteure pour avis de la commission des affaires économiques :

Il vise à interdire le suremballage des produits alimentaires faisant l'objet d'avantages promotionnels. Vous avez tous vu de telles promotions dans les magasins… Grâce à la loi EGALIM, nous avons renforcé l'encadrement des promotions, afin de préserver le revenu des agriculteurs. Nous savons en outre que les films plastiques qui entourent les lots de produits alimentaires ne servent à rien, si ce n'est à faire du marketing, pour ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Beaudouin-Hubiere :

Il vise à restreindre légèrement le champ de l'amendement, en le limitant aux seuls emballages promotionnels en plastique. Il s'agit de laisser un peu de temps aux acteurs, en tolérant les emballages promotionnels en carton ou en papier. Néanmoins, soyons clairs, tous les suremballages sont très anti-écologiques. Je ne doute pas, madame la rapporteure, que vous donnerez un avis favorable à l'amendement et au sous-amendement, en cohérence avec les arguments que vous avez avancés précédemm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Pour être favorable à votre sous-amendement, madame Beaudouin-Hubiere, encore faudrait-il que je sois favorable à l'amendement. Or j'y suis défavorable, pour les raisons suivantes. Il vise à interdire les emballages promotionnels pour les produits alimentaires. Je comprends l'intention, mais il ne faut pas oublier que les promotions sur les produits alimentaires permettent à certaines familles modestes ou nombreuses de pourvoir à leurs besoins. J'ajoute qu'un conditionnement d'ensemble pour plusieurs produits peut également faciliter le travail des employés en caisse. Nous avons eu à ce sujet une discussio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Avec l'article 10, dont nous avons longuement discuté, nous sommes allés très loin, en interdisant une série d'éléments très concrets, jusqu'aux sachets de thé ou de tisane en plastique. Or nous laisserions prospérer les suremballages ? Nous ne pouvons pas laisser cette question de côté. Cela a été très bien expliqué, la promotion peut être appliquée dès lors que le nombre d'unités requis est enregistré en caisse, sans que les produits soient emballés par lot. Tout à l'heure, Mme la secrétaire d'État a imprimé un élan et nous avons pris un engagement très fort, celui de combattre le plastique. Poursuivons le combat en votan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie :

On ne peut pas dire que nous n'avons rien fait contre les emballages et les suremballages ! La commission a adopté un amendement présenté par le groupe La République en marche visant à obliger les surfaces alimentaires à se doter d'un espace, à la sortie des caisses, où les consommateurs pourront jeter les emballages. Nous envoyons des signaux très forts. Cela doit devenir une préoccupation du quotidien. Et nous avons effectivement, avec la loi EGALIM, renforcé l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

… qui permettra au consommateur de signaler lui-même les suremballages superflus. Et, grâce à un autre amendement que nous avons retenu, le consommateur pourra laisser les emballages à la sortie des caisses, immédiatement après l'achat. Je maintiens ma position : je suis défavorable à l'amendement et au sous-amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

En 2016, la France a produit 4,6 millions de tonnes de déchets plastiques, dont 22 % seulement auraient été recyclés. Nous devons augmenter les quantités recyclées, mais aussi, parallèlement, réduire la production de ces déchets plastiques, qui sont en grande partie des emballages. À cette fin, il convient d'interdire les emballages plastiques dont l'utilité est moindre. Cet amendement de ma collègue Sophie Mette vise à interdire la mise sur le marché de fruits et légumes à peau épaisse emballés ou protégés par du plastique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Cet amendement de ma collègue Lise Magnier vise à interdire, à compter du 1er janvier 2021, l'expédition sous emballage plastique des publications de presse. Il inciterait donc à les envoyer sous un bandeau de papier, comme cela se faisait encore très bien il n'y a pas si longtemps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

L'administration, dans son mandat de représentation, se doit d'être exemplaire dans la mise en oeuvre des politiques publiques de prévention des déchets. Cela passe notamment par l'arrêt de l'utilisation de certains emballages en plastique à usage unique au profit d'alternatives réutilisables ou moins dégradantes pour l'environnement. Cet amendement propose donc d'inscrire l'interdiction de bouteilles, gobelets et capsules de café à usage unique dans le code de la commande publique.