Interventions sur "enseignement"

672 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...nants que ceux de l'élève, organisation au sein d'un autre lycée, d'une même académie ? Je terminerai par l'épreuve de philosophie, l'une des quatre épreuves majeures du baccalauréat, ce dont je suis fort aise. Je vois dans la plaquette de présentation de la réforme du baccalauréat, éditée par le ministère de l'éducation nationale, que quatre heures seront consacrées, en classe de terminale, à l'enseignement de la philosophie. Ne pourrait-on pas envisager, pour une matière aussi importante, qu'on enseigne cette matière avant la terminale : en première voire auparavant ? La question de la « maturité » des jeunes Français, en effet, ne se pose pas : apprendre l'esprit critique, s'interroger sur le monde, peut s'envisager avant la toute dernière année du lycée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Kerlogot :

...e même genre d'interrogation pour le basque. Notre région attend une plus grande reconnaissance des langues régionales : vendredi dernier, à Carhaix, à l'espace culturel Glenmor, a eu lieu, en direct sur France 3 Bretagne, la remise du prix décerné aux acteurs de la langue bretonne dans les milieux économique, social, associatif, créatif… Il a été décerné à Stéphanie Stoll, présidente du réseau d'enseignement immersif en langue bretonne. Le député de la circonscription, Richard Ferrand, s'est alors empressé de lui adresser une lettre pour reconnaître l'engagement de Diwan pour la langue bretonne à travers les démarches entreprises pour passer les épreuves du baccalauréat en breton, ce qui n'est aujourd'hui le cas que pour l'histoire-géographie. Pensez-vous que cela soit possible pour d'autres épreuves...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

(M. Molac prononce quelques mots en breton.) Ma question, plus largement, porte sur les options de manière générale. On peut actuellement choisir des options même si l'on n'en a pas suivi l'enseignement. J'ai ainsi des enfants qui parlent breton couramment et qui ont choisi cette option au baccalauréat alors qu'ils n'avaient suivi aucun cours de breton en terminale, ce qui ne sera plus possible dorénavant. Je pense à d'autres élèves qui, à la maison, parleraient russe, serbo-croate ou que sais-je encore… En outre, comment allez-vous valoriser les arts plastiques, le sport, la musique, les langu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Claireaux :

...tudes supérieures, taux qui montre que le baccalauréat, clef pour poursuivre ses études, n'est pas assez « qualifiant ». Aussi ne craignez-vous pas que l'amélioration du niveau du baccalauréat – excellente nouvelle en soi – n'entraîne fatalement une chute du taux de réussite ? Quelles seront dès lors les options proposées à ceux qui n'auraient pas le baccalauréat et donc ne pourraient accéder à l'enseignement supérieur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

... pratique des langues étrangères au sujet de laquelle le ministre souhaite lancer une mission. La maîtrise de l'oral est au coeur de la notion d'égalité des chances. Or il est établi que les Français ne sont pas très forts dans la pratique des langues étrangères, en tout cas pas les plus forts en Europe. Je me demande par conséquent si 4 h 30, en seconde et 4 heures en terminale suffiront pour l'enseignement et l'exercice de deux langues vivantes, pour conduire nos élèves à une maîtrise qui leur permette de poursuivre leurs études à l'étranger par exemple. Quels sont les leviers, selon vous, à même de libérer la pratique de l'oral, certes en ce qui concerne les langues vivantes, mais également dans d'autres matières ? N'est-ce pas là un des aspects de la réforme les plus délicats et les plus diffici...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...e, nous avons proposé d'accroître l'horaire obligatoire d'EPS en classes de seconde et première, le portant de deux heures hebdomadaires à trois heures et, à moyens constants, de faire passer l'épreuve anticipée du baccalauréat à la fin de la première et de laisser l'EPS comme matière optionnelle en terminale afin que les élèves puissent mieux se préparer à la période d'autonomie que représente l'enseignement supérieur. Que prévoyez-vous pour les trois années de lycée et pour le baccalauréat concernant l'EPS ? Par ailleurs, Monsieur Mathiot, vous qui avez piloté la mise en place des parcours d'excellence pour des classes de troisième en réseaux d'éducation prioritaire « plus » (REP+), avez-vous eu, au cours de ces derniers mois, des exemples de parcours d'excellence dans le domaine sportif ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi :

Le temps consacré à l'orientation dès la classe de première intéressera non seulement les jeunes mais aussi leurs familles. Le module d'orientation, qui sera obligatoire, engage l'élève dans une démarche, si j'ose dire, « proactive » quant à son choix d'études supérieures, quant à ses ambitions professionnelles. Aussi je souhaite savoir dans quelle mesure seront intégrés à ce module des enseignements qui pourraient ne pas être dispensés par des professeurs mais par des personnes qui, sous réserve de répondre à des exigences pédagogiques adaptées, seraient issues du monde de l'entreprise par exemple, ou du monde associatif. Autrement dit, quelles perspectives seront-elles offertes à la promotion de l'entreprenariat ou du monde associatif ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...emières au profit d'une marche forcée proprement antidémocratique. Permettez-moi d'abord de faire un bref rappel historique des coups de butoir répétés contre les principes de l'université qui sont, selon Humboldt, la liberté de choix et l'émancipation, et auxquels nous souscrivons bien sûr. En 1967, il y a cinquante et un ans, alors que l'on assistait à la première massification de l'accès à l'enseignement supérieur, Alain Peyrefitte avait déjà tenté de mettre en place une première forme de sélection pour répondre aux prétendus échecs étudiants. Vous connaissez la suite. En 1986, il y a un peu plus de trente ans, la loi Devaquet tenta de nouveau de mettre en place une forme de sélection à l'université et d'augmenter les droits d'inscription. S'ensuivit un mouvement étudiant dont la répression et l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...rojet de loi de finances. Je ne relèverai pas non plus l'inaction de l'exécutif en matière de lutte contre l'évasion et la fraude fiscales. Je note toutefois que le Gouvernement s'apprête à engager 300 milliards d'euros sur sept ans pour notre armée alors que l'ensemble des syndicats du supérieur – je dis bien l'ensemble de ces syndicats – s'accordent pour demander une augmentation du budget de l'enseignement supérieur et de la recherche de 1 milliard d'euros par an pendant dix ans pour atteindre 2 % du PIB, comme c'est le cas chez nombre de nos voisins européens. Entendons-nous bien : personne ici ne remet en cause le financement nécessaire de notre armée. Nous pensons simplement que nous avons besoin que tous les jeunes qui le souhaitent, dans toute leur diversité, accèdent à l'enseignement supérie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...us pas surprise de découvrir une pleine page de publicité pour un bachelor d'une école privée. Des coachs en orientation privés facturent déjà leurs prétendus conseils entre 300 et 1 000 euros, pour ceux qui en ont les moyens. Mais pour les moins bien nantis, il reviendra aux enseignants de conseiller ou de déconseiller les choix d'orientation des élèves. L'Office national d'information sur les enseignements et les professions – l'ONISEP – a perdu cinquante postes depuis 2013 et doit répondre à un afflux très important de demandes depuis l'annonce de la réforme. Comment permettre un suivi personnalisé et individualisé pour chaque enfant ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...préparatoires privées – comme cela se fait déjà en médecine – , afin que les élèves puissent passer l'étape de la sélection ? Autre exemple : alors que ce n'était pas le cas pour la plateforme Admission post-bac – APB – , on retrouve désormais sur Parcoursup des formations proposées par des établissements privés hors contrat, comme des BTS de commerce international. Il n'y a pas de places dans l'enseignement public ? Le privé vous ouvre ses portes… pour un coût à l'année dix fois plus élevé et des enseignements non validés par le ministère. Enfin, quel n'a pas été mon étonnement lorsque j'ai appris qu'un algorithme applicable aux bulletins de notes des élèves permettait de les pondérer en fonction des établissements d'origine. Ainsi, une note de 14 sur 20 obtenue dans un lycée de Seine-Saint-Denis v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission mixte paritaire :

Vous nous accusez d'assécher le budget de l'enseignement supérieur. Or Mme la ministre a annoncé 700 millions d'euros supplémentaires l'an prochain et 1 milliard sur le quinquennat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission mixte paritaire :

Pour terminer, madame Rubin, voilà des semaines et même des mois que nous travaillons ici et que nous attendons de savoir quel est votre projet pour l'enseignement supérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission mixte paritaire :

...ites que le Parlement n'a pas travaillé, c'est une insulte non seulement envers tous nos collègues, mais aussi envers les services de cette assemblée et des administrations, ainsi qu'aux collaborateurs parlementaires qui ont travaillé, rédigé des amendements et permis l'adoption, aujourd'hui, de cette réforme. Voilà des mois que nous attendons que vous nous disiez ce que vous voulez faire pour l'enseignement supérieur et quel est votre plan alternatif, sans réponse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission mixte paritaire :

Depuis des mois, nous attendons de savoir ce que vous prévoyez pour en finir avec le tirage au sort dans l'enseignement supérieur. Nous n'avons pas obtenu de réponse dans cet hémicycle. Vous avez créé un institut de formation pour vos militants, qui propose des cours en ligne sur différentes thématiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission mixte paritaire :

J'ai donc écouté les cours dispensés sur l'enseignement supérieur et la recherche par M. Paul Vannier, chargé de la partie consacrée à l'éducation du programme de La France insoumise, et je vais vous lire mot pour mot ce qu'il a déclaré à vos militants et adhérents : « Nous ne sommes pas favorables au tirage au sort par principe, mais le tirage au sort et égalitaire. Il est aveugle. Il ne choisit pas celui ou celle sur lequel il s'abat. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...e de moyens à l'université, et face aux échecs que connaissent de nombreux étudiants et étudiantes, deux choix étaient possibles. Le premier était d'adopter une nouvelle ambition de l'État pour l'université et la recherche, en revenant d'abord sur l'évaluation des lois Pécresse et Fioraso et sur la mise en concurrence des universités pour en tirer des conséquences quant au fonctionnement de notre enseignement supérieur, puis en faisant un pas important, en termes de moyens budgétaires, en faveur de l'encadrement humain, de l'accueil et de la qualité d'enseignement pour l'ensemble des étudiants. L'autre choix était d'organiser une sélection « soft » : c'est celui que vous avez fait – j'y reviendrai dans mon intervention en discussion générale. Les députés du groupe GDR voteront pour cette motion de re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFannette Charvier :

Vous ne serez pas surpris d'apprendre que les députés du groupe La République en marche ne voteront pas cette motion de rejet, car le projet de loi qui nous est proposé est ambitieux et permet de passer de l'enseignement supérieur pour tous à la réussite dans l'enseignement supérieur pour chacun.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFannette Charvier :

... justice pour les étudiants. Justice, en ce qu'elle met fin au tirage au sort, qui était une solution de facilité et une forme de sélection inacceptable. Justice, en ce qu'elle donne aux étudiants la possibilité de choisir leur orientation. Mieux informés et bénéficiant d'accompagnements ciblés et de parcours plus personnalisés, les étudiants auront désormais toutes les chances de réussir dans l'enseignement supérieur : c'est la fin de la sélection par l'échec. Justice, enfin, en ce qu'elle supprime la cotisation de 217 euros au régime étudiant de sécurité sociale et intègre les étudiants au régime général. Nous sommes pour plus de justice pour les étudiants et pour leur réussite de l'enseignement supérieur, pour l'augmentation du nombre de places dans les filières en tension, pour la liberté du cho...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Madame la présidente, madame la ministre, mesdames et messieurs les députés, avec le texte qui nous est présenté aujourd'hui, vous instaurez une frontière sociale pour des centaines de milliers de jeunes souhaitant accéder à l'enseignement supérieur. Il n'y a en effet pas d'autre mot pour illustrer la sélection à l'université que vous mettez en place. Il vous aura fallu au préalable enjamber tout principe de bon sens dans votre loi. Pour éviter toute contestation sociale, vous avez profité des vacances scolaires pour accélérer d'une manière démesurée la mise en oeuvre de la nouvelle plateforme d'entrée dans le supérieur, Parcoursu...