Interventions sur "enseignement"

672 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller, rapporteur :

La condition des cinq ans d'expérience s'applique déjà dans l'enseignement technique. On ne modifie donc pas le droit existant. Il est vrai que certains réseaux d'enseignement s'inquiètent de ces dispositions, c'est pourquoi il serait bon de demander en séance publique au ministre des précisions quant aux dérogations possibles. Le but n'est pas de verrouiller les dispositifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Monsieur le rapporteur, pourriez-vous me confirmer que ces cinq années de parcours professionnel peuvent être des années d'enseignement ou de conseil en orientation et non seulement des années de direction ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller, rapporteur :

Cette condition de nationalité existe déjà pour les enseignants du premier degré et de l'enseignement technique. La proposition de loi ne fait que l'étendre aux enseignants des établissements du second degré. Il existe en outre des possibilités de dérogations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

Ce qui devrait valoir pour les directeurs vaut également pour les personnels chargés d'enseignement. L'objectif de cet amendement est donc d'étendre le régime d'interdiction aux individus figurant sur le fichier des personnes recherchées. Je rappelle les dérives graves que nous avions constatées en 2017 au sein de l'école privée hors contrat Al-Badr à Toulouse, où plusieurs membres du corps enseignant étaient inscrits au fichier S.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

... exigences pédagogiques adaptées au niveau de l'élève et qui sont définies de façon stricte dans les établissements publics – n'est pas dissuasive ni même punitive. Elle n'atteint donc pas ses objectifs. Pourtant, elle vient frapper des établissements qui n'ont pas pris, « malgré la mise en demeure de l'autorité de l'État compétente en matière d'éducation, les dispositions nécessaires pour que l'enseignement qui y est dispensé soit conforme à l'objet de l'instruction obligatoire. » D'une part, la définition de l'instruction obligatoire établie dans le code de l'éducation est extrêmement vague et non détaillée. Que des chefs d'établissement ne se plient pas aux mises en demeure qui leur sont adressées révèle des manquements graves qu'il faut lourdement condamner. D'autre part, les contrôles de l'État ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosette Manin :

Nous proposons de demander au Gouvernement de remettre au Parlement un rapport sur la contractualisation obligatoire avec l'État pour les établissements d'enseignement privé. Nous reprenons un amendement présenté au projet de loi relatif à la sécurité intérieure il y a quelques mois. C'est un amendement de repli, les deux amendements que nous avions déposés pour supprimer les établissements hors contrat ayant été déclarés irrecevables au titre de l'article 40 de la Constitution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

... République française garantit à toutes et à tous un égal accès à l'instruction. Or, il semblerait, au vu des documents que nous avons tous pu consulter – que ce soit le rapport de la sénatrice Annick Billon ou le bilan établi par l'académie de Versailles dans son rapport de 2017 – que beaucoup d'écoles hors contrat privent littéralement certains élèves de tout accès à l'instruction. La liberté d'enseignement de ce type d'établissements entre en contradiction avec un droit garanti par notre bloc de constitutionnalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Bois :

...intitulée « Humanités numériques et scientifiques », dont la vocation est de doter les élèves des connaissances indispensables pour vivre et agir au XXIe siècle. Mais force est de constater la grande méconnaissance qu'ont nos lycéens du fonctionnement rudimentaire de l'État, de l'organisation de la justice et de nos services publics comme du rôle et des compétences de nos collectivités. Certes, l'enseignement moral et civique est présent en première mais à raison de trente minutes seulement par semaine. Ces sujets ont-ils vocation à être abordés en socle commun ou dans une discipline de spécialité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

... le premier grade. Or le taux d'échec est aujourd'hui massif – près de 60 % – en première année universitaire. Ce fléau, auquel Parcoursup est supposé remédier en partie, est principalement dû à un déficit de maîtrise des connaissances et des compétences parfois basiques indispensables à la réussite à l'université – je vois M. Mathiot esquisser un rictus… La remise à niveau, que la ministre de l'enseignement supérieur a proposé et que nous avons adoptée est la conséquence d'un affaiblissement du baccalauréat qui, de fait, n'est plus le premier grade universitaire. Votre réforme conduira-t-elle à un bac de meilleure qualité ? Comment comptez-vous mesurer l'amélioration de ce diplôme aujourd'hui très dévalué et que presque tout le monde obtient ? Les exigences en matière de correction des épreuves vont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...risme ! J'ai été contactée par des enseignants en sciences économiques et sociales, qui s'inquiètent de la place nouvelle dévolue à leur discipline : celle-ci se retrouve non seulement marginalisée en termes de volume horaire, mais c'est surtout son démembrement qui pose problème. Conformément au souhait de l'Institut de l'entreprise, émanation du Medef, vous vous apprêtez, en effet, à séparer l'enseignement des sciences économiques de celui des sciences sociales. Ce faisant, c'est un regard critique sur les différentes façons d'appréhender notre société que vous supprimez. Monsieur le ministre, votre gouvernement s'apprête à faire voter une loi contre les fake news ; ne pensez-vous pas que doter l'ensemble de nos enfants d'une culture économique, sociale et politique solide serait plus efficace pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Monsieur le ministre, après la réforme de l'université, vous dévoilez la réforme du baccalauréat, un vaste chantier qui présente au moins deux points communs avec celle engagée précédemment. Le premier est d'aborder la forme plutôt que le fond en ne visant que la finalité de l'examen et en ne prévoyant rien, ou si peu, au sujet des programmes et de la méthodologie d'enseignement : en d'autres termes, vous vous focalisez sur la méthode plutôt que sur l'objectif à atteindre. Par ailleurs, si vous semblez suivre une certaine logique, il me semble que celle-ci devrait être inversée : pourquoi ne pas prendre pour point de départ le primaire, pour consolider les fondamentaux avant de s'attaquer au baccalauréat et à l'université ? Comme vous le savez, monsieur le ministre, il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Meunier :

...eur. Vous souhaitez en effet que les établissements situés en zone défavorisée puissent proposer des duos originaux – par exemple « Art et informatique » – afin de renforcer leur attractivité. De l'avis de nombre de parents que j'ai rencontrés, l'absentéisme des professeurs pose actuellement un gros problème : comment allez-vous remédier à cet absentéisme, qui pourrait gêner la mise en place de l'enseignement des matières nouvelles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

...t accompagnés dans leur choix, et un temps dédié à l'orientation leur permettra de construire leur parcours en fonction de leurs goûts, de leurs motivations et de leurs projets. Le bac sera donc plus adapté à la diversité des aspirations des lycéens au service de leur réussite. C'est maintenant le Conseil supérieur des programmes qui va être saisi, afin de pouvoir définir le contenu des nouveaux enseignements. Cette réforme au service des élèves doit être comprise de tous, car on reproche trop souvent à l'éducation nationale d'employer un jargon trop compliqué : ainsi, pouvez-vous nous expliquer à quoi correspond l'intitulé « humanités scientifiques et numériques » et en quoi ce nouvel enseignement permet de comprendre le monde dans lequel nous vivons actuellement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...crète des spécialités et leur répartition par « bassin » ne donne lieu à des concurrences délétères entre enseignants pour l'ouverture ou le maintien de telle ou telle spécialité ou option – comme chacun le sait, c'est parfois la course à l'échalote sur le terrain, et tout le monde a intérêt à éviter cela. Ma question aurait peut-être davantage vocation à être adressée à Mme Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, mais je ne doute pas que vous puissiez y répondre, monsieur le ministre. J'aimerais savoir si les attendus du supérieur seront assez souples pour permettre à des lycéens d'accéder à la voie qu'ils souhaitent, même quand ils auront fait des choix de spécialités ou d'options paraissant peu adaptés, voire des erreurs de parcours – je pense par exemple au lycéen qui voudrait faire du droit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

Ma question porte sur l'enseignement des mathématiques, et plus particulièrement sur sa place dans la nouvelle organisation du lycée. Monsieur Mathiot, dans votre rapport, vous envisagiez de les faire figurer dans le tronc commun, parmi les matières enseignées à tous les élèves de première. Or, dans la maquette finalement dévoilée, elles ne figurent plus au rang de discipline obligatoire pour tous les élèves de première du lycée gén...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Gérard :

Plusieurs fois, vous nous avez rappelé votre engagement pour l'enseignement des arts à l'école, notamment à l'école maternelle et élémentaire, en liaison avec Mme Nyssen, ministre de la Culture. Pourriez-vous nous préciser la place des enseignements artistiques – histoire de l'art, théâtre, musique ou danse – dans la réforme du baccalauréat ? Au lycée général, la nouvelle mouture du baccalauréat propose aux futurs lycéens de façonner leur parcours en fonction de leurs a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Cazarian :

Je vous remercie pour ce rapport. La réforme ambitieuse que vous présentez prévoit deux heures d'humanités scientifiques et numériques au sein du socle de culture commune. Présenter ces questions très techniques comme de véritables enjeux de société donne du sens à l'enseignement et permet aux élèves de s'en emparer plus facilement. En outre, si les lycéens sont pour la plupart techniquement très à l'aise avec leur environnement numérique, peu d'entre eux en comprennent les enjeux en termes de cybersécurité, par exemple. Ces questions sont très complexes et ne peuvent être survolées par les professeurs chargés de les enseigner : quels dispositifs seront mis en place pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

L'une des originalités du nouveau baccalauréat réside dans l'épreuve orale, une des quatre épreuves terminales – c'est dire l'importance que vous lui accordez. Cet oral sera préparé tout au long des années de première et de terminale. Afin que l'appréciation de cette épreuve orale ne soit pas subjective et vague, il conviendra d'en préciser les modalités d'enseignement et les critères d'évaluation. À défaut, elle risque d'être une épreuve fourre-tout. Pouvez-vous nous en dire un peu plus, notamment sur la composition du jury ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...ollègue Gabriel Attal concernant l'orientation. Dans votre lettre de mission, le ministre vous indiquait qu'il attendait des propositions permettant de donner « à chaque lycéen la possibilité d'imaginer, de consolider et de déployer son projet d'avenir ». Le Plan Étudiants précise quant à lui comment mieux accompagner l'orientation des lycéens. Dans le rapport sur la réforme du premier cycle de l'enseignement supérieur, remis par Daniel Filâtre, recteur de l'académie de Versailles, à Mme Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, deux propositions renvoient également à cette problématique : « assurer à chaque lycéen un accompagnement personnalisé et responsable » et « intégrer la préparation à l'orientation dans une perspective plus large et coordonnée ». M. Blanquer a indiqué que de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...t le codage ou les humanités scientifiques ? À une époque, la possibilité de créer un CAPES informatique avait été évoquée, mais elle semble remise en question, au profit de la formation continue des enseignants déjà en poste. Cela ne va-t-il pas mobiliser de gros budgets de formation continue, alors que cette dernière est également très attendue dans d'autres domaines – la réforme des méthodes d'enseignement des mathématiques par exemple ? Par ailleurs, pouvez-vous nous en dire un petit peu plus sur l'encadrement des heures dédiées à l'orientation ?