Interventions sur "enseignement"

672 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Il me semble effectivement important de prendre en compte les spécificités de l'enseignement privé. Nous avons auditionné dans le cadre du groupe de travail le secrétaire général de l'enseignement catholique qui nous a fait part de ses interrogations. Toutefois, je ne suis pas convaincu par votre rédaction. Nous penchons plutôt pour une formulation telle que les « chefs d'établissement » qui permettrait d'englober les proviseurs de lycées publics comme les directeurs d'établissements pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

...l est issu poursuit sa recherche avec le groupe de prévention du décrochage scolaire. Si le recteur n'a pas trouvé de place ou que l'étudiant l'a refusée, il y a toujours un accompagnement car il n'est pas question de laisser des bacheliers dans la nature. Aussi, écrire dans la loi qu'un bachelier renonce à suivre des études supérieures serait trop brutal, puisque si des places se libèrent dans l'enseignement supérieur, en BTS par exemple, l'étudiant pourra intégrer une formation en cours d'année, comme cela se produit déjà.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Dans le cas très particulier où aucune proposition d'admission n'a été faite dans le cadre de la procédure nationale de pré-inscription, nous proposons que l'autorité académique prenne l'avis de l'établissement dispensant la formation d'enseignement supérieur qu'elle s'apprête à proposer au bachelier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Cet amendement a le même objet que le précédent. Pour respecter l'esprit de la loi sur l'autonomie des universités, il nous semble que les avis des établissements d'enseignement supérieur peuvent être valablement recueillis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Une parfaite transparence est nécessaire sur les résultats du processus d'inscription. À cette fin, cet amendement prévoit que, chaque année, le ministre chargé de l'enseignement supérieur rende public un bilan statistique détaillé par académie de la procédure nationale de pré-inscription dans le premier cycle de l'enseignement supérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

Par cet amendement, nous proposons à titre expérimental, pour une durée de six ans, des modalités particulières d'admission dans les formations de licence générale, pour permettre, si besoin est, à l'issue des épreuves portant sur les enseignements dispensés en fin de premier semestre de première année, la réorientation vers des formations mieux adaptées à leurs capacités des étudiants ayant montré des difficultés d'apprentissage manifestes. On combattra ainsi le décrochage universitaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

On ne saurait mieux dire. Mme la ministre, ayant rappelé le contexte, a souligné la nécessité d'en finir au plus vite avec le tirage au sort. Le Conseil d'État a relevé la contrainte de calendrier ; nous la connaissons, nous l'assumons et le projet de loi sera mis en oeuvre dans les temps pour que nos lycéens puissent formuler leurs voeux et intégrer l'enseignement supérieur sans tirage au sort.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

L'insertion professionnelle fait partie des points sur lesquels notre enseignement supérieur demeure perfectible. À cet égard, il serait extrêmement utile de rendre obligatoire une formation à l'entreprenariat. C'est une thématique qui intéresse les étudiants : beaucoup d'entre eux ont envie de se lancer dans l'aventure, à un moment ou à un autre. Aussi le présent amendement tend-il à inscrire dans le code de l'éducation l'obligation de suivre une formation à l'entreprenariat l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Si l'ambition de l'amendement est de renforcer l'information des lycéens sur les taux d'insertion professionnelle des différentes formations de l'enseignement supérieur, alors elle est pleinement satisfaite : c'est l'un des objectifs mêmes de cette réforme. Les caractéristiques des formations, telles qu'elles seront présentées, comprendront ces données, en effet essentielles pour l'orientation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Si l'amendement est satisfait, comment se fait-il que beaucoup de lycéens, lorsque l'on réalise des enquêtes de satisfaction, disent manquer d'informations sur ce point ? Cela ne figure pas sur le site APB. Le directeur de l'Office national d'information sur les enseignements et les professions (ONISEP) a lui-même déclaré qu'il serait très judicieux de rendre cette information obligatoire, car cela faciliterait le travail de son organisme ! La situation n'est pas satisfaisante, ce sont les professionnels eux-mêmes qui le disent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

On est capable de créer des contrats de réussite éducative dans l'enseignement secondaire, et même primaire : pourquoi ne pourrait-on pas le faire aussi dans l'enseignement supérieur ? Je persiste à considérer que cet amendement aidera à atteindre l'objectif, qui concerne l'orientation et la réussite des étudiants. Je l'ai dit : cela existe dans des universités étrangères, et je ne vois pas pourquoi nous n'en serions pas capables en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Je propose de compléter l'article L. 612-1 du code de l'éducation par l'alinéa suivant : « Les établissements d'enseignement supérieur peuvent décider librement par délibération de leur conseil d'administration d'un tarif spécifique de droits d'inscription pour les étudiants étrangers, hors Union européenne, pouvant aller jusqu'à vingt fois le tarif fixé pour les étudiants français par l'arrêté ministériel annuel. » Un certain nombre de pays, notamment l'Australie, obtiennent des financements grâce à leurs étudiants é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Notre amendement reconnaît au premier cycle universitaire une finalité supplémentaire au sein du code de l'éducation : l'enseignement supérieur n'a pas pour unique but d'adapter les étudiants aux besoins du marché et des entreprises, mais il a aussi une visée émancipatrice. Dans la continuité de l'enseignement scolaire, le supérieur doit être un vecteur de la construction individuelle et collective de citoyens libres et éclairés, permettant de gommer les déterminismes sociaux. Nous proposons ainsi d'ajouter l'alinéa suivant à l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Il y a là une vraie question. L'article L. 612-2 du code de l'éducation comporte des finalités très tournées vers le marché du travail et les différents secteurs d'activité. L'objectif de l'enseignement supérieur est évidemment d'aider les jeunes à entrer dans la vie active et à trouver un emploi mais aussi, comme vous le soulignez, à s'émanciper. C'est d'ailleurs le sens de la politique que nous menons : il s'agit de permettre à chaque Français, jeune ou moins jeune, de s'émanciper et de s'ouvrir sur le monde. Je donne donc un avis favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...vidualisation des parcours dans une logique de formation tout au long de la vie. Il faut décloisonner un certain nombre de formations en facilitant les passerelles entre les sections de techniciens supérieurs (STS), les diplômes universitaires de technologie (DUT), les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et la licence universitaire. Dans ce but, les universités doivent organiser leurs enseignements en modules que les étudiants pourront capitaliser tout au long de leur vie, sans dénaturer la spécificité et le niveau d'exigence des différentes voies de formation. Dans les années à venir, l'enseignement doit plus que jamais s'inscrire dans des parcours de vie et de formation. La question de la capitalisation est donc essentielle : elle permettra d'arrêter ses études à un moment donné, puis de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Vous vous inscrivez pleinement dans la logique du projet de loi. On doit faciliter les parcours et faire du sur-mesure dans l'enseignement supérieur, avec des modules permettant plus de transversalité. Ce sera fait dans le cadre de l'arrêté « licence », mais je suis favorable à ce que cela figure clairement dans la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Plusieurs textes réglementaires signés par le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche et largement discutés avec la Conférence des présidents d'université (CPU) explicitent les modalités de l'autonomie de gestion dans le cadre de la loi LRU de 2007 et de la loi du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche, dite « loi Fioraso », mais ces circulaires ne sont pas toujours appliquées sur le terrain. Il serait donc utile d'écrir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur :

Avis défavorable. Cet amendement excède le champ du projet de loi, qui traite de l'affectation des bacheliers dans l'enseignement supérieur et des moyens que nous mettons en oeuvre pour leur réussite dans le supérieur. Il ne s'agit pas d'une nouvelle grande loi sur l'université.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

L'objet de cet amendement est de prendre en compte la situation spécifique des nouveaux bacheliers de Wallis-et-Futuna désireux de suivre une formation du premier cycle de l'enseignement supérieur en France métropolitaine. Wallis-et-Futuna est le territoire français le plus éloigné de la métropole. Ses particularités institutionnelles ainsi qu'économiques en font une collectivité unique parmi les territoires de la République. Son économie est restée traditionnelle et demeure faiblement monétarisée. De surcroît, l'agriculture reste largement ancrée dans le domaine informel, voire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

... seront définis par chaque établissement au sein d'un cadre national. En parallèle, le Gouvernement a annoncé une réforme du baccalauréat pour 2021. Notre collègue Constance Le Grip a d'ailleurs souligné qu'il nous semblait étonnant que vous n'ayez pas prévu l'inverse, à savoir que la réforme du baccalauréat soit le préalable à ce texte. Il paraîtrait logique que les attendus des formations de l'enseignement supérieur soient définis sur la base des connaissances acquises pendant le cycle secondaire, qui se concrétise lui-même par l'obtention du baccalauréat. Or les annonces faites par le ministre de l'éducation nationale sur la réforme de ce diplôme laissent entrevoir que des matières formant un tronc commun seront passées par l'ensemble des candidats sous forme d'examen final, que d'autres matières ...