Interventions sur "europe"

185 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Bonjour à tous : cela ira plus vite – on sait qui est là. L'Europe est aujourd'hui minée par les inégalités, bien loin du rêve européen auquel les députés communistes restent attachés, celui d'une union des peuples vivant dans la coopération et la solidarité. Cette absence de rêve et de cohésion, elle le paye cher aujourd'hui. La montée en puissance de l'extrémisme antieuropéen dans la quasi-totalité des pays membres est la démonstration la plus flagrante du se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

.... Le budget concernant l'action extérieure reste élevé du fait de l'accord migratoire passé avec la Turquie pour limiter l'arrivée de populations qui cherchent à fuir les guerres et la misère. Cet accord nous est insupportable. Le budget validé par le Conseil, fléché en grande majorité vers la compétitivité pour la croissance et l'emploi, laisse de côté ce qui devrait pourtant faire le sel de l'Europe : la cohésion économique, sociale et territoriale. Si les dépenses de cette ligne budgétaire sont en hausse de 2,4 % à 55,41 milliards d'euros, c'est largement insuffisant au regard des besoins fondamentaux pour rendre l'Europe indispensable, protectrice et créatrice de liens sociaux. Nous le disons régulièrement : nous soutenons depuis toujours un budget européen imaginé par les peuples et pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Il est là, le défi financier du budget de l'Europe, car les pertes engendrées par ces fuites sont colossales : 80 milliards pour la France et 1 000 milliards pour l'Union européenne chaque année, soit l'équivalent de six fois le budget européen annuel. Osons organiser une COP fiscale mondiale, sur l'initiative de l'Union européenne, et tentons de mettre fin à ce scandale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Le levier fiscal est également fondamental. La question de son harmonisation et d'une Europe politique qui reprendrait également les rênes de sa banque centrale pour enfin retrouver la maîtrise de la politique monétaire doit être posée avec courage. Il va falloir là aussi oser. Le piétinement de l'Union européenne dans ces dossiers est un échec grave que nous dénonçons. Pour conclure, il faut tout de même s'inquiéter de la hausse continue de la contribution nette de la France. Le monta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

...enne. Cette participation au budget européen nous conforte dans l'idée que l'Union européenne est bien plus qu'un projet politique : c'est une espérance. Ne nous laissons pas abattre par ses détracteurs ! Comme disait Mark Twain : « Quand les années auront passé, nous serons plus déçus par les choses que nous n'aurons pas faites que par celles que nous aurons faites. » Nous devons donc bâtir une Europe plus unie, plus forte, et cette construction se fera à travers notre contribution au budget européen. N'ayons pas peur de nos ambitions ! Assumons et osons ! Je constate que certains s'offusquent de voir notre pays contribuer de manière importante au budget communautaire. Nous, nous nous satisfaisons de voir la France tenir son rang et assumer son rôle. La contribution française au budget europé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

Comme le disait le Président de la République, nous aurions « tort de laisser la critique de l'Europe à ceux qui la détestent ». C'est pourquoi nous voulons une Europe capable de répondre aux enjeux contemporains, ce qui se traduira par la continuité de notre investissement budgétaire. Pour l'heure, le principal problème vient du fait que l'Union, ne pouvant compter sur des prélèvements directs et nombreux, se finance grâce aux apports des États membres. Il serait donc opportun de réfléchir à la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

La refondation européenne passera également, à terme, par une gouvernance forte et équilibrée de la zone euro, qui permettrait l'exercice d'un réel leadership économique et monétaire, salutaire pour l'ensemble de la zone. Nous étions au bord du gouffre et voilà qu'aujourd'hui nous avons créé un nouveau système de gouvernance beaucoup plus solide et plus fort que jamais, une Europe qui est en train de gagner la bataille du commerce et de l'investissement – mais gagner la bataille, mes chers collègues, ce n'est pas gagner la guerre. La France s'inscrit de nouveau comme un partenaire fort et crédible aux yeux des autres États membres. Cette crédibilité nous honore et nous oblige. L'engagement pris de maintenir le déficit public sous le seuil des 3 % est tenu et replace notre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

...aire, politique mais aussi sentimental. Mes amis, osons, osons et surtout osons car là où il y a une volonté, il y a un chemin ! Nous rencontrerons des difficultés, des obstacles, il serait démagogique de prétendre le contraire. Il faudra nous battre car nous sommes des optimistes, et les optimistes voient les opportunités dans les difficultés. Nous sommes Européens et déterminés à faire vivre l'Europe par notre participation à son budget. Aujourd'hui, être Européen, c'est être révolutionnaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

... parlementaire et asseoir la légitimité démocratique de l'Union. Nous devons tous en être persuadés. D'autres orateurs l'ont dit : le moment européen que nous traversons est à bien des égards historique, plein de dangers mais également d'opportunités. Nous, Les Républicains, souhaitons prendre toute notre part à ce grand débat qu'appellent les défis et les menaces qui se présentent à nous et à l'Europe. Nous souhaitons être force de proposition, force de contribution dans la grande entreprise de refondation de l'Union européenne. Nous pensons qu'il ne faut esquiver aucun débat et qu'il ne doit y avoir aucun tabou. Il faut notamment que nous ayons un débat sur les compétences respectives de l'Union européenne et des États membres, sur la gouvernance et le rôle et les pouvoirs respectifs de la C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Joncour :

... – cela a été soulevé par Jean Arthuis, dont les propos sont repris dans le rapport – que de pouvoir demander des comptes sur l'utilisation de l'argent public. Or personne n'est capable aujourd'hui de dire avec précision la manière dont est utilisé le prélèvement européen. Incohérence aussi quant aux attentes et aux demandes vis-à-vis de cette institution ! Quelle logique y a-t-il à demander à l'Europe de prendre en charge et de s'occuper de la crise des migrants en subventionnant le gouvernement turc, ou bien encore à lui faire porter la politique de recherche ? Tout cela en rechignant tous les ans à augmenter notre participation, ce qui oblige l'Union européenne à rechercher des financements un peu partout, auprès de différents organismes, sans que cet argent ne soit véritablement fléché, sui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Commençons par l'essentiel : vive la culture européenne ! vive la civilisation européenne ! Avant de parler d'argent, de budget ou de boutique, il faut le dire et le redire : notre pays, notre France ne sera grande que dans une Europe grande et forte. N'en déplaise à M. Darmanin – qui, samedi, dans l'hémicycle, alors que j'intervenais sur les avantages fiscaux réservés à la presse en ligne, insinuait que je devais forcément être anti-européenne – , j'aime l'Europe, j'aime nos traditions, nos racines européennes, et je veux m'employer à construire une Europe vivante et charnelle. Bien sûr, il nous faut imaginer une Europe moins...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...ent, nous faisons partie des contributeurs nets – nous arrivons au troisième rang – , avec un delta d'environ 6 milliards d'euros, mais il faut, je pense, aller au-delà de ces simples chiffres et voir la réalité des choses. Si l'on veut un marché commun, il faut des niveaux à peu près standardisés dans l'Union européenne. C'est ce delta de 6 milliards d'euros qui permettra demain à nos voisins d'Europe de l'Est d'accomplir le rattrapage opéré ces dernières années par nos voisins d'Europe de l'Ouest comme l'Espagne, le Portugal ou l'Irlande, et ainsi de faire un peu avancer l'harmonisation. Cette péréquation européenne, nous la vivons au demeurant en France, entre des territoires riches et d'autres qui le sont beaucoup moins, et, de mémoire, nous ne nous en plaignons pas. Le prélèvement est en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Et je ne parle pas du recul de la démocratie, avec ces technocrates non élus qui nous gouvernent. Pour répondre à certains de mes collègues, nous ne sommes pas contre l'Europe, qui est un continent ; nous sommes contre l'Union européenne, qui dessert nos intérêts. Nous souhaitons une autre Europe : une Europe des peuples libres, souverains, prospères et fiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire :

... pays nous envient d'ailleurs notre capacité de négociation. Votre approche suppose que la compétition et le marché intérieur sont suffisants. Elle suppose que nous n'avons pas besoin de politique de solidarité et de rééquilibrage. Où est le projet européen, mes chers collègues ? Où sont nos valeurs ? Je suis pourtant sûr que nous en partageons certaines. Vous dénonciez il y a peu l'inertie de l'Europe face à la crise grecque et appeliez à plus d'aides pour sauver ce pays d'une récession absolue. Nous avons partagé ce souci. Aujourd'hui, le solde positif net de la Grèce excède 4 milliards d'euros. Si vous voulez mettre tous les soldes à zéro, comment financerez-vous l'effort en faveur de la Grèce ? Vous défendez aussi régulièrement une ambition européenne pour la lutte contre le changement clim...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire :

Chers collègues, avec tout le respect que je vous dois, réfléchissez à ces questions. Les idées simples, qui ne voient que le coût de l'Europe et non ses bénéfices, ont été, comme l'a dit Mme la ministre, un temps majoritaires au Royaume-Uni. Un an plus tard, rien de ce qui avait été annoncé n'est arrivé : non seulement la dette qui pend au-dessus de leur tête est de 80 milliards d'euros, mais encore 10 000 personnels médicaux ont fui le système du NHS – le National Health Service, service national de la santé – parce que les financemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... gémonies, c'est exactement ce que nous avons entendu pendant des mois avant le traité constitutionnel européen. On nous a accusés de tous les maux, vous avez été méprisants – je m'adresse à vous parce que vous reprenez les mêmes arguments. Or, à ce référendum, qui a vu 70 % des Français voter – un record sous la Ve République – , 55 % ont dit qu'ils ne voulaient plus de l'évolution actuelle de l'Europe. D'ailleurs, personne n'ose organiser de nouveau un référendum sur des traités pourtant fondamentaux, de peur, très certainement, d'être à nouveau minoritaire. Il y a eu beaucoup de modèles européens dans l'histoire. L'Europe, c'est un moyen ; ce ne peut pas être un objectif. Elle ne vaut que si elle favorise le progrès social, écologique et démocratique. Or c'est tout l'inverse qui se passe auj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Je finis là-dessus, madame la présidente. Comme si le seul critère devait être le déficit budgétaire et non pas l'état de la santé, de l'emploi ou encore du patrimoine national. Vous rendez un très mauvais service à toute idée de construction européenne, en continuant à laisser croire que l'Europe de la finance actuelle serait la seule possibilité, la seule issue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Mes propos iront dans le même sens que ceux tenus par Éric Coquerel. Je me tourne vers le Gouvernement et nos collègues : vous ne prenez pas conscience du point auquel cette Europe-là – je vais être un peu trivial – va nous péter à la gueule ; vous ne comprenez pas à quel point il y a une rupture entre les peuples d'Europe et la politique conduite aujourd'hui par l'Europe, politique uniquement au service de la grande finance. C'est ça la réalité ! Ce n'est pas un rejet de l'Europe en tant que telle, ce n'est pas une opposition à l'Europe. Si, il y a vingt ou trente ans, j'a...