Interventions sur "europe"

185 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bonnell :

Je voudrais partager avec vous une expérience et un enthousiasme. J'ai été chef d'une entreprise dont les opérations couvraient le monde entier. L'Europe est un outil extraordinaire qui permet incontestablement de développer des entreprises. On ignore trop souvent les actions de l'Union européenne dans le domaine de la recherche par exemple. Par ailleurs, avons-nous le choix ? Nous pouvons nous recroqueviller dans une vision budgétaire et comptable. Si on veut réformer l'Europe pour en faire ce qu'elle doit être, à savoir une puissance compétitive...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Je suis un peu gênée car il n'est pas question de nier mon enthousiasme pour la construction européenne et pour ce que l'Europe a pu apporter. Comme Mme Bérangère Poletti, je regrette que la France ne demande pas ce que demandent les grands pays européens. On ne peut pas d'un côté déplorer le manque d'appétit des Français pour l'Europe et être aussi opaques dans les objectifs et les retours de l'Europe. On ne peut pas être les seuls à intervenir sur des théâtres internationaux en matière de défense. On ne peut pas ne pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

Je remercie notre rapporteur de son rapport. Je rappelle que nous sommes réunis pour nous prononcer sur le prélèvement européen et non pour débattre de manière générale de l'Europe. On ne peut pas tout mélanger. Je respecte les opinions qui ont été formulées sur des bancs très différents et qui à maints égards se rejoignent. Rien de ce qui a été dit par Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan n'est étonnant. Je reconnais chez eux une cohérence qui n'est pas l'apanage de tous les responsables politiques. Ils ne sont pas eurosceptiques mais eurohostiles. Nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaurice Leroy, rapporteur pour avis :

Le débat sur le prélèvement pour l'UE est chaque année l'occasion d'un débat sur l'Europe. Je ne vais pas débattre sur le fond avec chacune et chacun de ceux qui ont exprimé leurs positions sur l'Europe. Nous sommes là pour exercer notre pouvoir de contrôle et c'est ce que j'ai fait. Je vais revenir sur les éléments plus techniques. J'indique à Jean-Paul Lecoq que j'appelle à créer de nouvelles ressources propres, comme la taxe carbone. Je voudrais dire à Mme Le Pen que les crédits ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

Ce sont des accords qui ont été « pilotés » sans la France et qui prolongent les budgets que nous avions votés pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Je m'y étais toujours opposée et j'avais même fait une proposition de loi. Comment ne pas comprendre les Français qui sont contre l'Europe lorsqu'il y a des budgets qui passent comme cela, sans aucun droit de regard ? On ne peut pas réconcilier les Français avec l'Europe comme cela.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

Cette somme doit être mise dans son contexte de crise de réfugiés qui est le sien. Ma deuxième observation est sur la défense. J'ai longtemps défendu l'idée d'une contribution financière de l'Europe à nos opérations militaires. Mais ce qui fait la grandeur de notre pays, c'est aussi notre capacité à intervenir seuls. Cette contribution financière pourrait remettre en cause notre autonomie. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu'il ne faut pas améliorer la coopération au niveau européen.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Il n'y a pas une personne ici qui ne cherche à oeuvrer pour sa patrie. Il n'y a pas une personne ici qui pense que l'Europe est un accident. L'Union européenne est un fait historique : nous ne pouvons rien y changer. Je ne la regarde pas comme un fait extérieur. Ce qui m'indigne, c'est que nous n'avons aucune influence sur le mode de construction de cette Union. Or, nous sommes la deuxième économie de cette union. C'est ça qui n'est pas acceptable. Et on oppose une espèce de souveraineté de l'Union fumeuse à la souver...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Berville :

On est tous d'accord pour plus d'efficacité de l'Union européenne et donc de l'argent du contribuable français. Mais nous devons rétablir des faits. Seuls 6 % de l'argent donné ne revient pas aux Etats et aux citoyens et vont au fonctionnement de l'UE. On fait semblant de croire que l'Europe ne serait qu'un jeu arithmétique à somme nulle. Il faut assumer que si l'on veut de la solidarité et de la coopération, les pays les plus riches paieront pour ceux qui en ont le plus besoin. C'est une évidence. Les agriculteurs sont favorables à la coopération européenne et à la PAC en reconnaissant qu'il faut mieux l'utiliser. Il faut faire preuve d'honnêteté intellectuelle. Nous avons de l'inf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...Le problème n'est pas de payer plus. Le problème est de donner beaucoup d'argent et de n'avoir aucun levier pour aucun changement. Je ne suis pas hostile au principe de solidarité mais nous finançons nous-mêmes notre concurrence déloyale, à travers par exemple le système des travailleurs détachés. Les pro-européens n'ont aucun résultat car ils ne votent jamais contre. Ceux qui ont fait avancer l'Europe sont ceux qui n'ont rien demandé à personne : de Gaulle, Kohl, Thatcher. On peut faire n'importe quelle réserve, rien ne changera car ils ne nous respecteront pas en ne disant pas les choses franchement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

On n'accompagne jamais nos décisions d'évaluations. Apparemment nous ne parlons pas aux mêmes agriculteurs. Moi, je rencontre des agriculteurs qui veulent vivre de leur travail. Ils ne demandent pas que l'Europe paye mais ils demandent des règles qui les protègent face aux multinationales de la distribution. Regardons l'évolution du déficit commercial français parallèlement à l'évolution de la construction de l'Europe libérale. Vous verrez qu'il y a une adéquation. Plus on libéralise, plus on détruit notre économie. Les travailleurs détachés ont aggravé le problème. Dans ma circonscription, tous les écha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Saint-Paul :

J'ai bien entendu toutes les réserves. Je suis favorable à ce budget mais en demandant plus d'efficacité et le suivi sera fondamental. Il faut mieux d'Europe mais aussi mieux de France. Nous devons augmenter nos exportations et peut-être que nos excès normatifs par rapport à l'Union nous nuisent. Je pense que cette réflexion peut-être suivie en parallèle : mieux d'Europe et mieux de France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

...nts. Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2018, nous avons donné, par l'intermédiaire de M. Pierre-Henri Dumont, un avis budgétaire sur les questions d'asile, d'immigration et d'intégration. Nous demanderons d'ailleurs à être saisis pour avis quand vous déposerez votre projet de loi, monsieur le ministre, tant la question des migrations se pose à l'échelle de la France, mais aussi de l'Europe et du monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

...police européenne des frontières « pour maîtriser efficacement nos frontières, accueillir dignement les réfugiés (…) et renvoyer rapidement ceux qui ne sont pas éligibles au droit d'asile » ; en quoi cette force en projet différera-t-elle de l'Agence ? Hier a pris fin la bataille de Raqqa, capitale officieuse de Daech à partir de laquelle ont été planifiés et dirigé plusieurs attentats commis en Europe, dont ceux de Paris et de Saint-Denis le 13 novembre 2015. Selon des sources syriennes, de 200 à 300 djihadistes étrangers seraient retranchés dans cette ville, y compris des Français, dont Abdelilah Himish qui pourrait être impliqué dans les attentats de Paris et de Bruxelles. Quel sera leur sort ? Comment éviter qu'ils ne s'échappent pour revenir dans leurs pays d'origine et y commettre éventue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

...capacités doivent être renforcées à très court terme. Je considère que, pour les étrangers incarcérés, la compétence devrait être transférée du ministère de la justice au ministère de l'intérieur. Abdelhamid Abaaoud, le premier kamikaze entré dans l'espace Schengen en 2015, l'a fait à partir de l'île Lesbos ; il a été rejoint par Salah Abdeslam qui a multiplié les allers et retours dans toute l'Europe pour convoyer les terroristes à Bruxelles, y compris les terroristes qui s'en sont pris au Stade de France. On voit bien le problème. Je ne veux évidemment pas faire d'amalgame entre migrants et terroristes mais il est manifeste que les terroristes utilisent les failles du système européen, notamment par le trafic de passeports organisé par les « combattants étrangers » qui cherchent à rejoindre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

On sait que l'Europe va proposer un asile européen. Allons-nous nous intégrer dans cette démarche, ou bien faisons-nous notre propre réforme, c'est-à-dire celle qui est prévue au début de l'année prochaine ? Que va-t-on faire de ceux que l'on appelle les « ni-ni », ni expulsables, ni régularisables ? Si on ne peut pas les renvoyer dans leur pays de peur qu'ils y soient maltraités mais qu'on ne les régularise pas, al...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

...ionner. Vous avez insisté, à juste titre, sur la dimension européenne de la lutte contre le terrorisme et des grands flux migratoires. Les Français ont confusément le sentiment que ces questions doivent être traitées dans un cadre non pas uniquement franco-français mais européen, voire international. En même temps, ils peinent à voir les résultats concrets de cette coopération européenne, tant l'Europe a du mal à s'incarner sur ces sujets comme sur d'autres. Ils apprennent ainsi, médusés, qu'un terroriste est passé par la France avant de commettre un attentat en Allemagne. Le Président de la République Emmanuel Macron demande à ses ministres d'avoir des résultats. Dans ces conditions, quelle est votre priorité en ce qui concerne les deux sujets que vous avez évoqués ? Quels indicateurs de succ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

 « L'Europe ne se fera pas en un jour ni sans heurts. Rien de durable ne s'accomplit dans la facilité. Pourtant déjà elle est en marche », disait Robert Schuman. C'est en ce sens que M. le Président de la République, le 26 septembre dernier, s'est exprimé au sujet de l'une de ses priorités du quinquennat, la refondation d'une Europe souveraine, démocratique et unie. C'est cette même Europe qui nous permettr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

né et élu, qui plus est, à deux pas des frontières belge et luxembourgeoise, de défendre nos valeurs et nos intérêts dans un monde qui ne cesse de se mouvoir. La France doit porter un véritable projet européen, ambitieux et réaliste. C'est pourquoi nous devons non seulement parler du budget, mais également de projet. Les dernières actualités en Europe sont fort symboliques : la percée des nationalistes au Bundestag, le référendum sur l'indépendance de la Catalogne et l'instabilité politique italienne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

Voici quelques exemples d'une Europe à deux vitesses, électrisée par des problèmes endémiques auxquels nous devons faire face ensemble. Concentrer l'énergie et la force des États membres pour que nous puissions enfin créer un projet européen bien supérieur à la simple somme des États qui composent l'Union, voilà l'équation que nous devons porter, n'en déplaise à certains eurosceptiques assis sur les bancs de cette assemblée.