Interventions sur "ferroviaire"

33 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...ié de médiocrement médian. Ainsi, le surcroît d'investissements dont vous vous enorgueillissez est à relativiser puisqu'il fait suite à une absence totale d'efforts de l'État au cours de la dernière période. Les chiffres que vous présentez s'inscrivent dans un processus de rattrapage qui sera particulièrement long. Les moyens pour la régénération ne sont donc pas au rendez-vous, qu'il s'agisse du ferroviaire, de la route ou d'un élément trop souvent passé sous silence : le fleuve – je pense en particulier à la capacité à redynamiser le fret fluvial. Ce scénario est médiocrement médian, car vous négligez les recettes que vous pourriez tirer de l'application du principe pollueur-payeur. Ce faisant, vous privez la nation de capacités d'investissement nouvelles et significatives. Je ne m'appesantis pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

... en dix ans. Cette situation provoque un allongement des temps de déplacement. À cet égard, l'ouverture de l'échangeur supplémentaire, qui entraînera un accroissement du trafic sur les ponts qui relient la Drôme et l'Ardèche, soulève un nouveau problème. L'ensemble des élus participent à la concertation afin de trouver de nouvelles solutions, mais le nouveau schéma d'infrastructures routières et ferroviaires est un élément particulièrement important. Il nous faudra faire en sorte que les habitants du nord de l'Ardèche ne soient pas une nouvelle fois pénalisés dans leurs déplacements. Avec les problèmes d'emploi, la flexibilité est plus grande. Il nous faut donc trouver de nouvelles solutions pour répondre à ces problématiques. Nous devrons ainsi élaborer de nouveaux schémas de mobilité, mais les co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Mis :

Les trois amendements que je défendrai ce soir concernent les liaisons entre la métropole de Saint-Étienne et celle de Lyon. Comme vous le savez, l'autoroute qui relie ces villes, l'A45, est particulièrement vétuste et accidentogène. Nous avons également la plus vieille ligne ferroviaire de France, qui n'est plus adaptée à l'état du trafic entre Lyon et Saint-Étienne, au développement économique que connaissent les deux métropoles ainsi qu'à leurs interactions croissantes. L'amendement no 1119 vise à maintenir la déclaration d'utilité publique – DUP – du projet de liaison autoroutière telle que le décret publié au mois de juillet 2008 la prévoyait. Il s'agit de mentionner explic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

L'amélioration des déplacements entre Lyon et Saint-Étienne est une priorité, et l'actuelle A47 est surchargée. La combinaison de solutions qui est envisagée, avec, notamment, le renforcement de la ligne ferroviaire, peut être financée dans le cadre de l'enveloppe initialement prévue, soit 400 millions. En ce qui concerne la déclaration d'utilité publique, si le choix de privilégier ces solutions alternatives était confirmé, la procédure serait sans doute déclarée sans suite. C'est pourquoi la commission a donné un avis défavorable à ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

La rédaction de l'alinéa 3 de cet article est extrêmement réductrice au regard de la diversité des difficultés que peuvent rencontrer les territoires. Ainsi, le problème, qui ne concerne pas seulement les villes moyennes, ne se résume pas à l'accès aux seules grandes métropoles. Il est au contraire celui de la connexion de tous les territoires avec les réseaux structurants, routiers ou ferroviaires notamment.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Madame la ministre, vous avez missionné au début de l'année 2019 le préfet Philizot pour définir dans toute la France une stratégie pour les lignes ferroviaires de desserte fine du territoire. Le 4 mars dernier, vous avez déclaré sur France Inter : « On doit bâtir avec les régions un véritable plan de bataille dans lequel on ne peut plus accepter des lignes qui ferment du jour au lendemain sans qu'on ait proposé une alternative. » Jamais dans votre réponse ni dans votre lettre de mission, vous n'avez mentionné ni envisagé le maintien des trains, même d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je ne retirerai pas cet amendement, car nous avons hérité d'un réseau ferroviaire qui montre aujourd'hui toutes ses vertus. Dans le cadre de la politique de développement durable et des investissements d'avenir pour le climat, nous pourrions faire en sorte de transmettre aux générations futures un réseau ferroviaire encore plus dense, de manière à ce qu'elles puissent, elles aussi, prendre des décisions d'avenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Cet amendement vise à redonner toute sa place aux moyens de transport les moins polluants, notamment en matière de fret : le rail et le transport fluvial. Le fret ferroviaire a diminué de 20 % de 2006 à 2016, alors que c'est le moyen de transport qui émet le moins de gaz à effet de serre. Il est donc temps de mettre un terme aux exonérations fiscales qui avantagent le transport routier au détriment du rail et du fluvial.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...Terre ne peut absorber. Le jour du dépassement des ressources est arrivé, en Europe, dès le 10 mai. Nous proposons d'appliquer la règle verte dans le domaine du transport de fret, en instaurant un principe de priorité d'investissement dans les moyens de transport les moins polluants en grammes équivalent pétrole par passager-kilomètre. Cela aurait pour effet d'avantager les transports fluviaux et ferroviaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Je ne reviendrai pas sur arguments exposés par nos collègues, notamment par Mme Bonnivard et Mme Dubié, qui ont souligné l'intérêt touristique de maintenir et même développer les liaisons ferroviaires intraeuropéennes. Madame la ministre, la France ne gagnerait-elle pas à imiter l'Allemagne, qui a demandé à son opérateur public de coopérer avec des opérateurs étrangers pour développer des « Intercités de nuit » ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba, rapporteure de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

...es. En outre, le dernier appel à manifestations d'intérêt pour la reprise de ces lignes n'a pas trouvé d'écho, ce qui doit nous interroger. Les associations qui défendent la réhabilitation du train de nuit déplorent parfois la difficulté d'accès aux informations qui permettraient d'objectiver les coûts et faire le bilan de ce marché. Heureusement, l'ARAFER, l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, est en train d'étudier ces questions. Par ailleurs, comme Mme la ministre l'a rappelé tout à l'heure, l'État s'engage fortement. En effet, la convention qui devait prendre fin en 2020 sera reconduite et l'État investira plus de 30 millions d'euros dans le roulant et pour rénover les trains de nuit. Nous avons aussi voté ensemble en commission, et je m'en félicite, un amendement mo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...st de « remettre le paquet » dans ce domaine, pour les raisons que j'ai indiquées tout à l'heure : non seulement c'est écologiquement responsable, mais cela peut même être rentable, comme l'Autriche et la Suède l'ont démontré. Par ailleurs, si j'ai bien compris la réponse, tout cela dépendra un peu du marché et de la volonté de certains acteurs d'investir ou pas. Cela montre bien que la question ferroviaire ne devrait pas être soumise au marché : c'est une question d'intérêt général. Il est donc important que l'État puisse demander à un opérateur public d'investir – avec son aide, évidemment – lorsqu'il l'estime nécessaire pour l'aménagement du territoire ou pour des raisons écologiques. Il ne faut pas s'en remettre au marché, dont la décision d'investir se fait parfois en fonction de critères étonn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...in de fer et l'avion – sans même parler des péniches. Aujourd'hui, il y a un nouvel élément : ce ne sont plus seulement les groupes de pression, l'intérêt des sociétés ou de telle ou telle région, mais l'intérêt que représente le développement durable. Il est évident que le transport est un secteur très consommateur d'énergie. Le Gouvernement doit donc donner un coup de pouce au développement du ferroviaire, moyen le plus économe en énergie par kilomètre, par passager ou par tonne. Personnellement, je suis très favorable à une telle politique.