Interventions sur "forêt"

48 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Je le comprends très bien, sauf que nous avançons très vite : il y a dix minutes, on était sur l'agriculture ; je voulais en dire un mot, mais je n'ai pas eu le temps. On est passé à la forêt et maintenant je crois qu'on en vient aux chutes d'eau. Monsieur le ministre, je soutiens votre entreprise de planter 50 millions d'arbres ; j'en ai planté 5 millions à Cuzco, au Pérou ; certes, seuls 700 000 ou 800 000 ont survécu, mais ce n'est déjà pas mal !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Monsieur le ministre, vos services devraient disposer d'une cartographie qui nous permettrait de savoir où nous en sommes exactement. D'un côté, j'entends ceux qui disent qu'on vend tellement de bois qu'il n'y a plus de forêts. Chez nous, nous n'en vendons plus depuis vingt ans – plus un mètre cube, plus un stère – , sauf pour se chauffer, et nous avons toujours replanté. Ce qui manque chez nous, ce sont des bûcherons et des scieurs ; ceux-ci s'étaient équipés il y a vingt ans, du temps où il y avait de la thune, mais ils n'ont plus rien à faire car ils n'ont plus de clients. Voilà la filière bois résumée d'une manièr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

L'amendement no 1561 de la rapporteure spéciale, qu'elle a malheureusement retiré, allait dans le même sens que celui que vient de présenter notre collègue Nury. J'appelle à la prudence : évitons de jouer aux apprentis sorciers avec la forêt ! Une forêt bien gérée se régénère naturellement et ne nécessite pas qu'on y plante des arbres, à moins de vouloir créer des îlots d'expérimentation ou des plantations d'enrichissement, comme le fait l'ONF pour parer à la grande incertitude engendrée par le dérèglement climatique. Il ne faut pas généraliser le modèle qui se développe dans certaines régions : faire des coupes rases puis replanter,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...souhaite que l'État, grâce au guichet unique qui a été proposé par Agnès Pannier-Runacher pour les investissements dans les petites PME industrielles, puisse subventionner et aider ces investissements à hauteur de 20 % au moins. Un tel montant créerait un effet de levier pour impulser la modernisation et l'automatisation des scieries. Madame Panot, mon engagement en matière de renouvellement des forêts est total. Je pense, comme vous, qu'il faudrait donner la priorité à l'adaptation de nos forêts au changement climatique tout en évitant l'impasse économique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

L'urgence climatique nous amène à agir dès à présent pour nos forêts, c'est une certitude ; il aurait d'ailleurs peut-être fallu le faire il y a plusieurs dizaines d'années déjà. La crise climatique a provoqué une crise aiguë dans nos forêts, engendrant des incertitudes en matière d'approvisionnement de la filière bois. C'est pourquoi il faut parvenir à combiner le temps court – couper et traiter industriellement les bois scolytés – et le temps long, qui implique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Voilà qui est intéressant, monsieur le ministre : nous nous retrouvons sur les constats et les grands enjeux, comme sur la question du carbone, celle de l'eau mais, dès que vous commencez à présenter des solutions, je ne suis plus du tout d'accord. Vous venez de le dire vous-même : la forêt est un écosystème complexe. Savez-vous combien de temps il faut pour créer un centimètre carré de sol forestier ? Une centaine d'années. Savez-vous ce qu'est Hannibal T 50 ? C'est la plus grosse abatteuse de France, elle se trouve dans le Morvan et pèse 50 tonnes. Vous imaginez-vous un sol forestier labouré par une machine de 50 tonnes ? Il y a évidemment des conséquences pour les sols et pour le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

... je me suis renseigné : c'est il y a dix ans, et non vingt, que la quinzaine de scieurs dont je parlais a investi massivement, mais les clients ne se sont jamais présentés et les scieurs sont désormais ruinés. En plus, le Crédit agricole, qui n'arrange décidément rien en ce moment dans le pays, a joué comme un « effet de lame ». Autrement dit, aujourd'hui, les scieurs ne peuvent plus investir, la forêt nous coûte très cher, les outils nécessaires sont disponibles, et des hommes et des femmes seraient prêts à se lancer, mais il n'y a personne pour les accompagner. Monsieur le ministre, donnez des consignes ! Il vaut peut-être mieux que ce soit aux préfets car il n'y a rien à attendre des directions départementales des territoires et de la mer ni de l'Office national des forêts, qui ont confondu ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Lauzzana, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...es services sont mobilisés et les contrôles sont multiples. Les crédits de l'action 01 « Santé, qualité et protection des végétaux », qui avait augmenté de 23 % l'an dernier sont confortés pour 2021, à hauteur de 36 millions d'euros et non de 10 millions comme la lecture des exposés sommaires des amendements le suggère. Mme Cattelot, en qui vous avez tous reconnu une spécialiste du bois et de la forêt, me dit que 16 millions d'euros sont spécifiquement consacrés à la lutter contre ces espèces. En conséquence, à défaut d'un retrait, je serai défavorable à ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meyer :

La chenille processionnaire du chêne est un insecte nuisible et ravageur du même type biologique que la chenille processionnaire du pin qui fait tout autant de dégâts dans les forêts françaises. La région Grand Est est l'une des plus touchée par cet insecte défoliateur et plusieurs dizaines de milliers d'euros sont mobilisés chaque année pour lutter contre sa prolifération. L'ONF procède aujourd'hui au remplacement dit « diversifié » des arbres affectés par ces insectes mais nos forêts perdent de leur valeur. Dans le cadre de la lutte engagée contre les ravages causés par ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

... liés aux néonicotinoïdes. Nous devons accélérer la recherche et favoriser l'innovation si nous voulons permettre aux agriculteurs de réussir la transition vers un nouveau mode de production. Or ce sera très difficile sans crédits supplémentaires. C'est pourquoi l'amendement tend à augmenter les crédits du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La chenille processionnaire est un véritable fléau. Si le président de la commission des finances, Éric Woerth, était au banc, il vous expliquerait que, malheureusement, d'ici à trente ans, nous risquons de voir totalement disparaître la forêt de Chantilly, qui se trouve dans sa circonscription, à cause des chenilles processionnaires mais aussi du hanneton. Ces menaces qui croissent sont déroutantes. Nous serons peut-être aidés par des solutions que la nature nous apportera elle-même. L'essence qui prolifère dans ces forêts pourrait finir par sauver nos chênes. Les crédits prévus pour 2021 dont nous avons précédemment discuté avec le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

M. Christophe Jerretie en est le premier signataire. La grande majorité des forêts françaises du territoire métropolitain sont privées. Elles appartiennent à plus de 3 millions de propriétaires qui sont éparpillés sans liens réels entre eux. Ce morcellement est préjudiciable au développement de la filière forêt-bois qui doit se doter d'un nouveau modèle économique lui permettant d'améliorer sa compétitivité. Dans ce contexte, les missions du CNPF – Centre national de la propr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Cher collègue, je sais que votre groupe politique, le Mouvement démocrate MoDem et démocrates apparentés, s'est fortement mobilisé pour que les forêts privées obtiennent des moyens d'agir. J'entends votre demande de financement. L'essentiel demeure que les recettes fiscales du CNPF – et, en conséquence, celles des centres régionaux de la propriété forestière – aient été stabilisées et sécurisées. Pour moi, il s'agit déjà d'un premier axe très fort, car les centres ont été fortement fragilisés durant les années précédentes. Par ailleurs, je pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Les budgets ont en effet été stabilisés par le biais des taxes pour frais de chambres d'agriculture. Je vais retirer l'amendement mais je demande de porter une attention particulière à cette forêt si morcelée qui est souvent la source d'abandons de parcelles au milieu de la forêt, ce qui n'est pas sans poser problème pour l'exploitation et même pour l'avenir tout court de la forêt, de même que dans la lutte contre les incendies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous allons bientôt arriver à la pause déjeuner… En ce qui concerne les agents dédiés à la forêt privée, ma demande est qu'il soit renoncé à la suppression de 3 ETP proposée dans ce PLF. On n'est pas à 3 ETP, 117 000 euros, près, d'autant que le CNPF fait des choix dynamiques et recrute une quarantaine d'ETP sous contrat. Voilà, pour 3 ETP, c'est un petit cadeau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...parole sont bien sûr à la discrétion de la présidence, et loin de moi l'idée de la mettre en cause, mais je pense que nous parlons là de sujets sur lesquels il peut être important d'avoir de temps en temps davantage de groupes qui s'expriment, et pas seulement deux interventions. Pour ce qui est du morcellement, je crois que ce n'est pas un souci en soi. La question est de savoir qui détient les forêts. Dans certaines régions, 50 % voire 80 % des forêts privées sont détenues par 2 à 3 % de propriétaires. Pour le coup, nous avons de vrais moyens d'action parce que la Caisse des dépôts et consignations, notamment, détient beaucoup de forêts ; c'est un levier d'intervention facile. L'association Fern a publié un rapport sur le changement climatique et les amortisseurs climat que sont les forêts,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Sous la précédente législature, j'étais rapporteur pour avis du budget de la forêt – qui à l'époque faisait en effet l'objet d'un rapport pour avis – , et je dénonçais le fait que, pendant des années, on ait pioché dans les réserves du CNPF, comme on le faisait avec les chambres d'agriculture et d'autres, pour alimenter le budget de l'État. Au bout d'un moment, on n'a plus sur le terrain l'animation qui est indispensable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meyer :

Pour soutenir la filière forêt-bois, il est nécessaire de développer et de soutenir le marché du bois national, en permettant notamment une réduction des prix du transport afin de favoriser celui-ci vers les départements moins fournis en bois de chauffage ou en bois d'oeuvre. Le financement d'un mécanisme permettant le soutien du transport dans le but de déboiser et reboiser les forêts malades est donc opportun. Cet amendement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meyer :

Cet amendement concerne les forêts privées. Chaque année, les propriétaires privés font des efforts importants pour replanter des colonies d'arbres, ce qui renforce nos forêts. Il arrive malheureusement souvent que ces plantations soient saccagées par la faune sauvage. Une étude a été réalisée par de nombreux propriétaires de parcelles de forêts. Ces dernières doivent être engrillagées pour une protection au minimum d'un mètre pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Vous avez raison, il est important de maintenir l'équilibre entre la forêt et le gibier. Quand la densité de gibier est trop élevée par rapport à la nécessaire régénération de nos forêts, on se retrouve avec des dégradations importantes de ce qui a été planté. Il faut donc absolument que le plan gouvernemental de 150 millions d'euros prévoie l'éligibilité des dépenses de protection vis-à-vis du gibier.