Interventions sur "gaspillage"

206 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Crouzet :

Monsieur le rapporteur, je tiens à vous remercier pour votre proposition de loi, qui nous rappelle, s'il en était besoin, le fléau qu'est le gaspillage alimentaire. C'est une véritable aberration dans un monde où non seulement près de 700 millions de personnes souffrent de la faim, selon l'ONU, mais où, de surcroît, nous nous sommes fixés des objectifs de réduction de la consommation de nos ressources énergétiques. C'est la raison pour laquelle nous soutenons ce texte, dont plusieurs articles ont d'ores et déjà été discutés dans notre assemblée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Je remercie tout d'abord le rapporteur, M. Guillaume Garot, de présenter, au nom du groupe Socialistes et apparentés, cette proposition de loi pour une nouvelle étape contre le gaspillage alimentaire, combat qu'il mène avec pugnacité depuis plusieurs années. Il me semble utile de souligner le poids de l'enjeu : si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le troisième émetteur de gaz à effet de serre après la Chine et les États-Unis. Les travaux de l'Organisation des Nations unies Unies (ONU), notamment de la FAO (Organisation pour l'al...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Dans sa conclusion, M. le rapporteur nous a dit qu'adopter un tel texte était là une belle façon de faire de la politique. Je tenais tout d'abord à le féliciter pour son travail et surtout pour sa constance et sa persévérance dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. On sent bien là toute l'expérience de l'ancien ministre délégué à l'agroalimentaire, qui a porté haut ce message au niveau national, il y a de cela cinq ans, en faisant de ce sujet une priorité. Toutefois, et sans vouloir être désagréable, je m'étonne qu'une bonne partie des thèmes abordés dans cette proposition de loi ne relève pas du domaine de la loi. Je ne reviens pas sur la vol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

...oque, pas si lointaine, où des tonnes d'invendus alimentaires étaient légalement jetées ou broyés par les acteurs de la grande distribution, alors même qu'ils étaient propres à la consommation, que de nombreux Français souffraient de précarité alimentaire et que la surproduction était responsable d'une part importante de nos émissions de gaz à effet de serre. La loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire du 11 février 2016 a défini un cadre juridique clair et contribué à rendre ces pratiques inacceptables aux yeux de tous. Deux mesures fortes ont joué un rôle particulièrement décisif : l'obligation faite aux magasins alimentaires de proposer une convention de don aux associations pour la reprise de leurs invendus alimentaires et l'interdiction de la javellisation des invendus. Elles o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Je salue le travail réalisé et les propositions qui nous sont soumises pour renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire. Il suffit de se pencher sur les conséquences environnementales du gaspillage alimentaire pour mesurer l'ampleur du problème : celui-ci est responsable de l'émission de près de 3,3 milliards de tonnes de CO2. Surtout, il signifie que nos poubelles sont pleines quand d'autres ont le ventre vide. Rappelons, au passage, qu'à l'échelle de la planète, nous serions capables de nourrir toute...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

Nous soutiendrons cette excellente proposition de loi mais, pour lutter contre le gaspillage alimentaire, pourquoi ne pas aider les agriculteurs à vendre leurs produits locaux directement aux consommateurs dans le cadre d'une organisation territoriale ? Ce serait une relation gagnant-gagnant : moins de gaspillage, un coût moins élevé pour les consommateurs, et une plus grande valorisation des agriculteurs. C'est une piste à creuser, me semble-t-il.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur :

Nous allons à présent examiner la manière dont nous pouvons renforcer la lutte contre le gaspillage alimentaire. Je relève, en tout cas, que nous nous accordons, dans l'ensemble, sur les objectifs. Nous proposons d'avancer en agissant : ce sont des mesures concrètes, opérationnelles, que nous vous soumettons. Il s'agit de faire de la politique pour répondre aux attentes de nos concitoyens. Nous verrons comment la discussion des articles se déroule mais je ne doute pas que nous sortirons de cet...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Si l'objectif de lutter contre le gaspillage alimentaire est urgent, l'année 2021 sera déjà très avancée, hélas, lorsque cette proposition de loi sera promulguée. Afin que le bénéfice du label « grande cause nationale » soit optimal, l'année doit être pleine. Aussi proposons-nous de reporter cet objectif à l'année 2022.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur :

Tout d'abord, c'est maintenant que la question de la précarité alimentaire se pose et donc qu'il faut agir, car nous avons lié, dans l'esprit de ce texte, la lutte contre la précarité alimentaire à la lutte contre le gaspillage alimentaire, même s'il restera beaucoup à faire en ce domaine. Par ailleurs, vous n'ignorez pas que l'année 2022 sera occupée par d'autres échéances… Du fait de la situation économique et sociale, et parce qu'il sera sans doute plus simple de faire passer des messages en 2021 qu'en 2022, je suis défavorable à cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur :

Il s'agit de clarifier la rédaction de l'article en précisant que l'information et l'éducation à l'alimentation ainsi qu'au gaspillage alimentaire doivent avoir lieu dans le cadre, et des enseignements, c'est-à-dire du temps scolaire, et du projet éducatif territorial, c'est-à-dire du temps périscolaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur :

Le temps périscolaire inclut notamment la pause méridienne, c'est-à-dire le repas à la cantine, mais aussi les temps d'activité périscolaire. Nous nous inscrivons bien là dans une logique d'incitation. Par ailleurs, les projets alimentaires territoriaux devraient permettre de renforcer la cohérence des différentes actions menées contre le gaspillage alimentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...icitaires. Ces enfants insisteront ensuite auprès de leurs parents pour qu'ils leur achètent, dans les supermarchés, des produits de mauvaise qualité nutritionnelle ou qui finiront dans une poubelle parce qu'ils n'ont été acquis que pour satisfaire un réflexe compulsif. Dès lors, l'éducation à la publicité alimentaire est nécessaire pour former une société de citoyens sobres qui saura limiter le gaspillage alimentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Il s'agit de souligner l'importance de sensibiliser nos enfants aux conséquences du calibrage des fruits et légumes pour le gaspillage alimentaire. Celui-ci a été imposé par une réglementation européenne pour faciliter la transparence des échanges commerciaux entre les États membres. Ces normes de qualité, initialement appliquées à vingt-six produits, ont été supprimées en 2009, sauf pour dix types de fruits et légumes. Pourtant, en France et dans d'autres pays européens, de nombreux professionnels de l'alimentation continuent d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

Il s'agit d'obliger les départements et les régions à instaurer, à compter du 1er janvier 2022, dans tous les services de restauration collective des collèges et des lycées, une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire, ce qui permettrait de mutualiser les expériences et de réaliser des économies en rationalisant les coûts.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur :

Je vous renvoie à l'article L. 541-15-3 du code de l'environnement, qui dispose que les opérateurs de la restauration collective mettent en place une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur :

Je vous invite à retirer cet amendement. L'éducation et la sensibilisation sont un pilier de notre politique de lutte contre le gaspillage, mais votre amendement est satisfait par l'article L. 312-17-3 du code de l'éducation. L'article 2 de notre proposition de loi visait à aller plus loin puisqu'il s'agissait de rendre obligatoire l'éducation à l'alimentation pendant le temps scolaire et périscolaire du primaire au lycée, et non pas seulement durant l'un ou l'autre. Malheureusement, cet article n'a pas été adopté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

Je tenais à expliquer les raisons pour lesquelles nous avons voté contre l'article 2. Tout d'abord, ses dispositions relèvent du pouvoir réglementaire. Surtout, un projet de loi est examiné aujourd'hui par le Conseil des ministres, qui vise à favoriser l'éducation à l'éco-responsabilité, ce qui inclut la lutte contre le gaspillage alimentaire. Cette voie nous paraît préférable à l'alourdissement de programmes déjà bien chargés. C'est pourquoi nous avons voté contre l'article 2, dans l'attente du projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGraziella Melchior :

Je tenais à expliquer les raisons pour lesquelles nous avons voté contre l'article 2. Tout d'abord, ses dispositions relèvent du pouvoir réglementaire. Surtout, un projet de loi est examiné aujourd'hui par le Conseil des ministres, qui vise à favoriser l'éducation à l'éco-responsabilité, ce qui inclut la lutte contre le gaspillage alimentaire. Cette voie nous paraît préférable à l'alourdissement de programmes déjà bien chargés. C'est pourquoi nous avons voté contre l'article 2, dans l'attente du projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur :

Nous proposons que le Gouvernement remette au Parlement un rapport relatif aux effets des dates de durabilité minimale sur le gaspillage alimentaire. Il est essentiel que le Parlement dispose d'un état des lieux global dans ce domaine. Selon la Commission européenne, le manque de compréhension des dates de consommation est à l'origine de près de 10 % du gaspillage alimentaire dans l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...atoire, selon des méthodes qui différent d'une entreprise à l'autre. C'est pourquoi nous vous proposons d'expérimenter une solution alternative fondée sur les étiquettes intelligentes, qui pourraient changer de couleur ou de texture lorsque la denrée périssable approche de sa date de péremption, afin de disposer d'un indicateur fiable d'hygiène et de qualité, tout en contribuant à la réduction du gaspillage alimentaire.