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Une année de grève historique des personnels hospitaliers n'aura pas suffi : il a fallu que survienne la pire crise sanitaire depuis un siècle pour que le Gouvernement finisse par entendre le besoin de réformer l'hôpital public.
Le Ségur de la santé, bien qu'organisé tardivement, doit se montrer ambitieux pour répondre aux attentes de rénovation de l'hôpital public. Les personnels hospitaliers étaient déjà en souffrance, les voilà épuisés par le manque de moyens…
Cela permettra des recrutements de personnels soignants et une revalorisation de leur rémunération. Il faut également corriger la tendance observée dans les territoires ruraux et mettre un terme au délitement progressif des petites structures hospitalières. Cela passera par une densification du maillage de l'hôpital public dans les espaces ruraux : …
… mais parce que ces petits hôpitaux ont montré pendant la crise que la proximité permettait une mobilisation rapide des moyens. Monsieur le secrétaire d'État, allez-vous saisir l'occasion exceptionnelle offerte par le Ségur de la santé pour réformer l'hôpital public en accordant la priorité aux personnels soignants et en améliorant la présence de ce service public dans les territoires ?
...– , trouver des protections telles que masques, blouses et autres. Les dirigeants de nos hôpitaux, les directeurs, mais aussi les équipes administratives et techniques ainsi que l'ensemble des soignants ont fait preuve de souplesse, d'agilité et, en quelque sorte, de liberté dans la gestion de leurs établissements, car la crise le leur permettait. D'une certaine manière, c'est un nouveau modèle d'hôpital qui s'est dessiné petit à petit. J'aimerais donc savoir si ce nouveau modèle pourrait inspirer la réforme que vous devez engager. J'attends aussi des réponses de votre part sur les groupements hospitaliers de territoire. Mon expérience avec le GHT Rhône Nord Beaujolais Dombes, dans ma ville de Villefranche-sur-Saône, m'a montré l'importance des GHT en matière de coordination des établissements p...
… qui offrent à nos concitoyens des soins et une prise en charge de qualité, à proximité de leur domicile. Ces établissements hospitaliers sont en effet essentiels au maintien de la vie dans ces territoires ; leur pérennité doit donc être assurée. Plus largement, monsieur le secrétaire d'État, la gouvernance de l'hôpital public doit aussi être repensée. Si les agences régionales de santé sont bien sûr indispensables, comme nous l'avons vu lors de cette crise, tous les pouvoirs ne peuvent être confiés aux ARS. Aussi, les élus locaux et l'ensemble des acteurs de notre système de santé, qui connaissent leur territoire et les attentes de leurs populations, doivent pouvoir peser concrètement sur la stratégie de nos hô...
Je prends l'exemple concret du centre hospitalier de Brioude, en Haute-Loire : c'est grâce à l'engagement de toutes les forces vives, des élus et des professionnels de santé que nous avons réussi à obtenir un scanner indispensable au fonctionnement de cet hôpital.
L'hôpital d'Argentan, par exemple, a accueilli plus de 400 patients symptomatiques ; une unité covid de quatorze lits a été ouverte, qui a accueilli plus de 250 patients. Quant à l'hôpital de Flers, hôpital support du GHT couvrant plus de 100 000 habitants, soit le tiers du département, il a été totalement mobilisé, augmentant le nombre de lits de réanimation, dédiant un étage entier aux patients covid, ac...
Malgré l'action de tous les personnels du soin, la crise du covid-19 a révélé les défaillances de notre système de santé, ainsi que la fragilité de l'hôpital public et des établissements médico-sociaux. Ces établissements subissent fortement les restrictions budgétaires et font face à une hausse de la fréquentation. En 2018, la DREES – direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques – faisait état d'une croissance inexorable, de 3,5 % par an en moyenne, du nombre de passages aux urgences depuis 1996. La crise aura au moins ...
...ications des soignants, il a fallu cette crise sanitaire pour que nous prenions enfin conscience de la situation catastrophique dans laquelle se trouve notre système de santé. Numerus clausus, désertification médicale dans les territoires, temps de travail, salaires, financement, désendettement, fermetures de lits, gouvernance, stocks d'équipements de protection insuffisants, situation tendue à l'hôpital et dans les territoires avant la crise : l'épidémie du coronavirus a révélé nos faiblesses, comme l'a souligné le rapport de la mission d'information de l'Assemblée nationale. Cette crise aura toutefois, et très heureusement, confirmé qu'établissements publics et privés pouvaient travailler ensemble, pour le bien de la population. J'ai encore en mémoire les nombreuses interventions de représenta...
...de cette année et de celles à venir ne seront pas le fait d'une mauvaise gestion de la sécurité sociale, mais la conséquence mécanique de la crise sur ses recettes et celles de l'État. Si nous admettons qu'il s'agit de déficits jumeaux, inquiétants mais compréhensibles, ne faudrait-il pas davantage assimiler la doctrine de gestion de la dette entre État et sécurité sociale ? Le grand plan pour l'hôpital peut-il ou doit-il être considéré comme une part des plans de relance français et européen ? Nous sommes loin du temps où les dépenses de santé étaient considérées comme des dépenses de fonctionnement. Rebâtir notre système de soins constitue, à bien des égards, moins une charge qu'un investissement pleinement compatible avec les objectifs du Gouvernement et de la Commission européenne.
...de cette année et de celles à venir ne seront pas le fait d'une mauvaise gestion de la sécurité sociale, mais la conséquence mécanique de la crise sur ses recettes et celles de l'État. Si nous admettons qu'il s'agit de déficits jumeaux, inquiétants mais compréhensibles, ne faudrait-il pas davantage assimiler la doctrine de gestion de la dette entre État et sécurité sociale ? Le grand plan pour l'hôpital peut-il ou doit-il être considéré comme une part des plans de relance français et européen ? Nous sommes loin du temps où les dépenses de santé étaient considérées comme des dépenses de fonctionnement. Rebâtir notre système de soins constitue, à bien des égards, moins une charge qu'un investissement pleinement compatible avec les objectifs du Gouvernement et de la Commission européenne.
Quand aura-t-on dans les EHPAD un taux d'encadrement digne de ce nom ? Quand aura-t-on des places de soins palliatifs en nombre suffisant dans tous les territoires ? Quand pourra-t-on payer les auxiliaires de vie au-dessus du SMIC et leur régler des frais de déplacement décents ? Quand pourra-t-on avoir une retraite à 85 % du SMIC pour nos agriculteurs ? Quand donnera-t-on à l'hôpital les moyens de fonctionner ? Je ne vais pas taper sur le Gouvernement parce que les comptes sociaux repartent dans le rouge alors que le vert se profilait, avec une amélioration continue à l'œuvre depuis 2012. Les mesures d'urgence sont pertinentes, mais leur financement ne doit être supporté ni par la CADES ni par l'UNEDIC. La « dette covid » n'est pas une dette sociale. Elle doit être prise en c...
Quand aura-t-on dans les EHPAD un taux d'encadrement digne de ce nom ? Quand aura-t-on des places de soins palliatifs en nombre suffisant dans tous les territoires ? Quand pourra-t-on payer les auxiliaires de vie au-dessus du SMIC et leur régler des frais de déplacement décents ? Quand pourra-t-on avoir une retraite à 85 % du SMIC pour nos agriculteurs ? Quand donnera-t-on à l'hôpital les moyens de fonctionner ? Je ne vais pas taper sur le Gouvernement parce que les comptes sociaux repartent dans le rouge alors que le vert se profilait, avec une amélioration continue à l'œuvre depuis 2012. Les mesures d'urgence sont pertinentes, mais leur financement ne doit être supporté ni par la CADES ni par l'UNEDIC. La « dette covid » n'est pas une dette sociale. Elle doit être prise en c...
La crise a rappelé que la santé ne coûtait jamais trop cher et que le pire aurait pu être évité si les revendications des soignants concernant le nombre de lits, les moyens dévolus à l'hôpital et leurs rémunérations avaient été entendues. Il faut rompre avec la logique de contention des dépenses de santé à l'œuvre depuis 1996 et la création de l'ONDAM. Vous avez pris votre part dans la réduction des dépenses de santé – 12 milliards en dix ans : 2,6 milliards d'économies pour l'hôpital en 2018, 1,6 milliard en 2019. Vous avez rendu un peu sous la pression des mobilisations, mais cela ne...
La crise a rappelé que la santé ne coûtait jamais trop cher et que le pire aurait pu être évité si les revendications des soignants concernant le nombre de lits, les moyens dévolus à l'hôpital et leurs rémunérations avaient été entendues. Il faut rompre avec la logique de contention des dépenses de santé à l'œuvre depuis 1996 et la création de l'ONDAM. Vous avez pris votre part dans la réduction des dépenses de santé – 12 milliards en dix ans : 2,6 milliards d'économies pour l'hôpital en 2018, 1,6 milliard en 2019. Vous avez rendu un peu sous la pression des mobilisations, mais cela ne...
...mme vous tous, le désir ardent de nombre de nos concitoyens d'exprimer leur reconnaissance à l'endroit des soignants. J'y vois cependant une proposition inaboutie, et pour tout dire un peu hors sujet, et une impasse dans le travail de renouvellement du contrat social auquel les circonstances nous obligent. Si cette proposition est hors sujet, c'est parce que, comme chacun le sait, la crise de l'hôpital public précède celle du covid-19. C'est malgré ces difficultés anciennes – je le dis sans dérobade – et profondes que les soignants, qui étaient pour certains d'entre eux en grève depuis dix-huit mois, ont livré bataille dans des conditions et avec un courage qui forcent l'admiration. Un chef de service auquel on disait l'admiration qu'éprouvent les Français devant ces authentiques actes d'héroï...
L'impact du plan de relance de 500 milliards d'euros de la Commission européenne sur les générations futures inquiète. L'Union européenne va s'endetter en notre nom à tous. Qui remboursera cette dette ? Quel avenir pour les générations futures ? Dans ces conditions, comment engager un plan d'envergure pour le grand âge, notre système de santé et l'hôpital ?
Si l'on mesure la part de modestie de cette réponse, elle introduit ou réintroduit sans fard le sujet sur lequel devraient porter notre réflexion et nos propositions : les moyens de l'hôpital, pour bien soigner, bien travailler et bien vivre. Bien sûr, chacun espère que le Ségur de la santé apportera des réponses à la hauteur de la situation. Mais avant, il y a eu la loi de financement de la sécurité sociale. Lors de son examen, nous avions présenté un plan d'urgence pour l'hôpital, dont on peut regretter que les propositions n'aient pas fait l'objet de la moindre considération de la...
L'impact du plan de relance de 500 milliards d'euros de la Commission européenne sur les générations futures inquiète. L'Union européenne va s'endetter en notre nom à tous. Qui remboursera cette dette ? Quel avenir pour les générations futures ? Dans ces conditions, comment engager un plan d'envergure pour le grand âge, notre système de santé et l'hôpital ?