Interventions sur "hôpital"

99 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...té calculé ; les déserts médicaux se développeront, puisque la présence d'hôpitaux favorise l'installation de praticiens dans leur aire ; enfin, les GHT accéléreront la métropolisation. Nous pensons qu'il vaudrait mieux s'appuyer sur les ressources, alors que vous nous proposez de créer le cadre qui justifiera une grande restructuration, de nouvelles fermetures et un nouveau rabougrissement de l'hôpital public. Vous nous demandez de donner notre feu vert à ce plan. Pour nous le feu est rouge évidemment et nous vous demandons d'arrêter la casse, de mettre l'humain au coeur des soins et des territoires – ce que font certains hôpitaux – et de sortir des logiques d'organisation et de gestion de la pénurie qui sévissent dans notre système de santé et lui font beaucoup de mal.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

...lissement public, qui subit de ce fait une chute d'activité. Les mesures visant à limiter la concurrence ne s'appliquent aujourd'hui qu'aux médecins exerçant une activité libérale avant leur départ et dont la situation est évaluée par une commission ad hoc, ce qui représente moins de 10 % des effectifs médicaux des établissements. Votre projet de loi vise à renforcer les exercices partagés ville hôpital. C'est une bonne chose mais cela invite aussi à la prudence, une concurrence intersectorielle pouvant émerger. Pour cette raison, le présent amendement vise à étendre le dispositif de non-concurrence et à introduire une notion de non-concurrence interétablissements pour les praticiens hospitaliers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

...préhende l'offre de santé aujourd'hui. Nous n'avons plus les ressources qui existaient avant, et la priorité, pointée très justement par M. Pierre Dharréville, est de rendre le meilleur service à l'humain. Donc, recensons avant tout ce dont a besoin la population et adaptons-y l'offre de proximité. Mais que rien ne reste isolé ! On me fait souvent part de cette peur d'être intégré à un GHT. Or l'hôpital de proximité, c'est un hôpital avancé qui appartient à une communauté de santé qui a besoin des ressources des hôpitaux d'appui, par exemple pour des consultations de spécialistes avancés. On y arrivera sûrement, mais je souhaite qu'on en finisse avec cette peur. Qu'on prenne pour exemple les centres hospitaliers qui ont saisi cette opportunité, comme celui de Pont-Audemer, qui sont désormais an...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

La classification proposée suscite quelques interrogations. Elle se divise, en gros, en trois. Il y a d'abord les CHU – j'ai bien compris que l'hôpital de Ploërmel n'en serait pas un. Il y a ensuite les « têtes de GHT », si je puis dire, qui auront un certain nombre de spécialités. Ce que nous voulons savoir, c'est si les autres établissements, dans le GHT, pourront comporter des spécialités – un service de maternité, par exemple, est une spécialité. S'il peut y avoir plusieurs hôpitaux de spécialités dans le même GHT, il n'y a pas de problème. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

...e refonte de la carte hospitalière qui ne dit pas son nom. C'est sans concertation, ni nationale, même s'il y a un groupe de suivi, ni locale, qu'on décidera demain où seront les plateaux techniques, où seront les services hospitaliers de premier recours, et où seront reclassés les hôpitaux, c'est-à-dire plutôt déclassés en super-EHPAD. Puisque chacun en est de son exemple, je vous parlerai de l'hôpital de Vendôme, qui possède un service d'urgences qui traite 22 000 passages par an et un service de radiologie. Il a signé en 1999 un accord de complémentarité avec la clinique privée du Saint-Coeur pour les urgences chirurgicales – ce type d'accord pourrait d'ailleurs être une solution pour maintenir des plateaux techniques dans les territoires. Que deviendra cet hôpital dans votre classification, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

La réforme des hôpitaux de proximité est l'un des totems de ce projet de loi. Elle est censée être le vecteur par lequel la médecine de proximité devrait regagner du terrain. Pourtant, certains maires de l'Association des maires de France voient un tour de passe passe derrière tout cela. Pour eux, un hôpital de proximité qui n'a ni service de chirurgie ni maternité est un hôpital de seconde zone, digne des dispensaires d'il y a quelques années. Dans la même veine, plusieurs dénoncent carrément l'accentuation, avec cette réforme, de la métropolisation de la santé. Du côté des médecins, on ne peut pas dire non plus que cet aspect de la réforme soit bien accueilli : selon le président de l'Association ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

Vous avez raison, madame la ministre, de dire qu'il va falloir encadrer l'exercice partagé entre médecine de ville et hôpital mais puisque cela doit être décidé par ordonnance, vous nous permettrez quand même de manifester notre inquiétude face aux risques de concurrence entre public et privé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Elle conforte en effet cette vision globale d'un hôpital unique par département. Bref, on est bien loin de la promesse de revitalisation des territoires par une médecine de proximité et de qualité. C'est pourtant bien de cela que les Français ont besoin, et non d'une médecine distillée par une réforme qui se veut d'envergure mais qui manque sa cible. On ne peut par ailleurs que déplorer un nouveau recours aux ordonnances, alors qu'il s'agit d'une réf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Vous nous citez, madame la ministre, l'hôpital de Pont-Audemer et je veux bien croire que c'est un hôpital de proximité qui fonctionne et qui réponde à un besoin réel. Cela étant, cet établissement ne vaut pas règle générale, tout simplement parce que tous les territoires sont différents. Vous parlez de qualité des soins, et c'est essentiel, mais vous n'évoquez jamais l'éloignement géographique, le transport des malades… et c'est pourquoi je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Des évolutions majeures ont donc bien eu lieu. Il convient de les saluer. Sur le fond, je pourrais reparler d'optimisme à M. Aviragnet. Il est essentiel que nous débattions de l'hôpital de proximité. Le but est de faire rimer proximité avec qualité et sécurité, qu'il s'agisse des besoins du quotidien, dans les services de médecine, mais aussi potentiellement des services d'urgence ou de périnatalité, ou encore de l'ouverture vers des activités de chirurgie. Il s'agit vraiment d'avancer pour obtenir des soins de qualité au plus près de chez soi. J'émets évidemment un avis défavo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

En votant l'article 6, nous avons adopté le principe de l'exercice mixte pour les médecins. J'avais proposé en commission un amendement ouvrant la même faculté aux professions paramédicales, notamment aux masseurs-kinésithérapeutes, qui font cruellement défaut à l'hôpital, ce qui est dommageable tant pour les malades que pour les établissements puisque cela se traduit par l'allongement de la durée des séjours. C'est également dommageable pour les kinésithérapeutes, insuffisamment rémunérés. Je remercie Mme la ministre de nous avoir donné la possibilité de retravailler cet amendement et d'étendre l'exercice mixte à ces professions en autorisant le recrutement de f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Madame la ministre, puisqu'on a évoqué l'hôpital de Pont-Audemer et le CHU du Havre, je vous signale qu'ils sont distants de 42 kilomètres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je connais bien Pont-Audemer, et aussi son GHT – j'ai été administrateur au centre hospitalier du Havre. Madame la ministre, vous m'avez dit que je n'avais pas compris la gradation des soins. Merci bien, mais je me demande bien pourquoi. Je comprends bien la gradation des soins, je la connais depuis longtemps. D'ailleurs, à chaque fois que je me suis battu contre la fermeture d'un hôpital, on me répondait que les médecins, y compris les spécialistes, pourraient se déplacer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je le sais bien, mais sur la base du volontariat ! Il n'y a pas de contrainte ! Pour le moment, il y a des spécialistes qui l'acceptent, mais il faudra m'expliquer comment on pourrait les y contraindre. Lorsque nous nous sommes battus pour le maintien de l'hôpital de Gisors, vous n'aviez aucun moyen de le faire. Ou alors avez-vous trouvé depuis une nouvelle méthode, pour Pont-Audemer ? Chacun comprend la gradation des soins, et les gens savent bien comment cela se passe. Si je vous dis que les habitants de Pont-Audemer préfèrent, pour certaines spécialités, aller au CHU de Rouen – et pas au Havre, d'ailleurs – c'est qu'ils savent que la réponse est là-bas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

En effet, et je peux préciser à M. Aviragnet que l'hôpital du Havre n'est pas un CHU mais un groupe hospitalier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

C'était juste pour remettre les choses à leur place, mon cher collègue, car c'est tout de même important. L'hôpital de Pont-Audemer, dont on a beaucoup parlé en commission et encore ce soir, est tout de même le plus bel exemple d'intelligence de territoire, le plus bel exemple de ce que nos territoires sont capables de faire lorsqu'ils ont conscience d'un problème. Je siège au conseil de surveillance de l'hôpital du Havre, et je peux vous dire que ce dossier a été travaillé avec tous les acteurs concernés, dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

... ce que l'ensemble des collectivités publiques, au niveau national ou local, doive contribuer à la promotion des politiques de santé, il ne faudrait pas réduire le rôle des collectivités territoriales à celui d'une agence de publicité. Or, c'est un peu le sentiment que me donne la lecture de cet article et de vos intentions avec ce projet de loi. Je vous donne un exemple, tout simple, celui de l'hôpital de Thann, dans ma circonscription, qui est au coeur de certaines mutations. Une discussion a été engagée entre ce dernier, l'ARS et les collectivités territoriales. On sent bien que, derrière la louable intention de coconstruire une politique de santé, un schéma, etc. , les collectivités locales, les élus locaux devraient jouer un rôle de promoteurs, de publicitaires, afin de faire avaler à leurs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

Cet amendement souligne en effet combien il importe de disposer d'équipes de soins spécialisés pour prendre en charge collectivement et individuellement des patients dans un territoire. Il s'agit d'améliorer l'accès aux soins en médecine spécialisée et de faciliter le lien entre la ville et l'hôpital dans les parcours coordonnés, de même que la contractualisation entre les différents acteurs.