Interventions sur "hôpital"

108 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Tout à l'heure, j'ai évoqué vingt ans d'efforts considérables demandés par tous les gouvernements à l'hôpital public et aux personnels soignants. Pour ce qui me concerne, je n'ai pas été pendant cinq ans au Gouvernement – j'ai même passé moins de temps comme conseiller à l'Élysée que vous n'en avez désormais passé comme ministre des solidarités et de la santé. Assumez vos responsabilités ! J'assume les miennes comme parlementaire et j'en suis responsable devant les électeurs. Madame la ministre, j'ai fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...ts jaunes ce que vous leur avez donné il y a quelques mois. Cela me fait penser à cette citation d'Alphonse Allais : « Il faut prendre l'argent là où il se trouve, c'est-à-dire chez les pauvres. Bon d'accord, ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais il y a beaucoup de pauvres. » Voilà un peu où nous en sommes ce soir. Je trouve cela désolant. Nous aurions pu débattre de sujets importants tels que l'hôpital, l'ONDAM, ou d'aspects beaucoup plus positifs, mais en raison de votre obstination, vous créez les conditions d'un dialogue de sourds. C'est bien regrettable à cette heure-ci.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

Manifestement, la non-compensation par l'État des dépenses de la sécurité sociale fait débat. Elle pose en tout cas plusieurs questions. Mme la ministre et, avant elle, notre collègue Cendra Motin ont rappelé très calmement que des écarts avaient déjà été observés et que le sort de l'hôpital ne se jouait pas ici, maintenant, ce soir. Je veux que nous nous rappelions les engagements énoncés par le Président de la République le 10 décembre dernier, ainsi que les mesures prises pour améliorer le pouvoir d'achat des Français en réponse à la crise des gilets jaunes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Elimas :

...de responsabilité. Nous avons la responsabilité de redresser les comptes, et s'il est un engagement cher à mon groupe, c'est bien celui-ci – et non pas celui d'augmenter la dette. Pour autant, nous garderons comme boussole l'exigence d'une plus grande justice sociale. Aussi, madame et monsieur les ministres, serons-nous très attentifs aux engagements et aux mesures fortes que vous prendrez pour l'hôpital, pour les soignants, pour la dépendance et bien sûr pour la famille. Pour toutes ces raisons, en responsabilité et avec exigence, nous voterons contre ces amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Nous parlons donc de 4,3 milliards d'euros non compensés sur 17 milliards d'euros, via l'affectation de la TVA. Vous dites que cela n'a pas de lien direct avec la situation de l'hôpital public. Quand bien même ! Le simple fait d'assumer une rupture de cette règle de compensation est un problème en soi, au-delà de la situation catastrophique de l'hôpital public. Mais c'est bien la loi de financement de la sécurité sociale qui ventile les crédits. Si l'État compensait ces sommes, nous pourrions évidemment, en cette période budgétaire, décider d'affecter ces montants à l'hôpital pu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...ine, même si vous ne l'assumez pas – « a été formalisée par le rapport du Gouvernement au Parlement sur la rénovation des relations financières entre l'État et la sécurité sociale ». Oui, vous voulez nous faire entrer dans une nouvelle doctrine, et on sait très bien que cela aura des conséquences. Vous pouvez affirmer que cela n'aura pas d'impact sur les économies futures que vous demanderez à l'hôpital ; pourtant, dans ce PLFSS, vous lui demandez 4,2 milliards d'euros d'économies là où, l'année dernière, vous en demandiez 3,8 milliards. Vos exigences augmentent donc d'année en année.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

... par le Parlement ; elles sont alors compensées, faute de quoi vous allez nous bassiner avec le « trou de la sécu » et je ne sais trop quel déficit pour nous inciter à faire des efforts, des économies… Voilà quel est le coeur du sujet, et non les considérations techniques à travers lesquelles les deux ministres ont tenté tout à l'heure de nous persuader que tout cela n'avait aucun rapport avec l'hôpital public. Or le présent débat a un rapport direct avec tous les sujets que nous avons abordés ce soir. Vous vous entêtez à créer du déficit sur le dos des travailleurs, des soignants, des gens qui galèrent. C'est insupportable pour nous tous ! C'est pourquoi je vous demande, mes chers collègues, de voter au moins l'amendement de bon sens de notre collègue Dharréville.